Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes

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yann sinclair

yann sinclair


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MessageSujet: 24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes   24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes Icon_minitimeDim 5 Nov - 15:02

24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes Frame_15
Troisième victime de la guillotine
24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes 1215911
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_de_La_Porte
Arnaud Laporte
(Arnaud de Laporte) (Arnauld de La Porte) (Arnault de La Porte)

chevalier
Maître des requêtes au Conseil d’État (1783)

   Commissaire de la marine
   Maître des comptes
   Intendant g'al de la marine
   Ministre de la Marine (1789)
   Secrétaire d’État
   Ministre de la Maison du Roi
   Magistrat financier

Intendant de la Liste Civile depuis 1790, proche collaborateur du roi et de la reine dans leurs efforts antirévolutionnaires, participa aux combats du 10 août


   Né le 14 octobre 1737 à Versailles (78)
   Baptisé le 18 octobre 1737 à Versailles (Notre-Dame)
   Exécuté le 24 août 1792 au Carrousel à Paris à l'âge de 54 ans
   Inhumé à La Chapelle expiatoire

Parents

   Arnaud de La Porte, écuyer 1706-1770
   Marianne Pellerin de Plainville 1714-1763

   Marié le 3 janvier 1778 à Saint-Germain l'Auxerrois à Paris avec Charlotte Louise de Cotte (témoin: Louis XVI de Bourbon, roi de France 1754-1793)

dont

       Arnaud Auguste 1781-1874

   Parrain et marraine
       Arnaud de La Porte, seigneur de Pimoteux 1676-/1766
       Claude Pellerin de Plainville +
   Filleule: Louise Charlotte de Latrille 1783-1876

24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes Sermen11
Gravure représentant le "Serment dans les Bois" quand les fidèles au Roi lui ont prêté foi dans le Bois de Boulogne en 1791
L'intendant Arnaud de La Porte est la dernière personne à droite, debout.
24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes 055_0011
Document portant sa signature daté de 1771

Curriculum vitae:

En 1755 a commencé à travailler dans le bureau de son père

1er janvier 1756 Fait petit commissaire de la marine et a continué de travailler dans le bureau des colonies jusqu'au mois de novembre de la même année qu'il passa dans celui de M. Pellerin son oncle intendant des armées navales, et alors premier commis du bureau de la police des ports où il a servi jusqu'au mois d'avril 1758.

27 janvier 1758 Fait commissaire de la marine, passé au mois d'avril au Havre où il a servi jusqu'au mois d'octobre de la même année qu'il a été rappelé à Versailles pour reprendre du service dans le bureau de M. Pellerin.

En 1759 chargé par ordre du Roi de suivre au Havre et à Dunkerque la construction et l'armement des bateaux plats. Le S. de Laporte a parcouru pendant 5 mois à ses frais tous les ports de Flandres, de Picardie et de Normandie depuis Dunkerque jusqu'à Caen et a eu pendant ce temps une correspondance directe avec M. Berryer.

En 1760 et 1761, a continué de travailler dans le bureau de la Police des Ports.

En 1762 a reçu ordre de passer à Brest où il a continué de servir jusqu'à présent et où il a été employé dans les détails des constructions et radoubs, des vivres, des colonies, de la comptabilité, et du magasin général où il travaille actuellement (à Brest le 14 mai 1766).

Le 1er septembre 1766 contrôleur à Brest

Retiré le 1er septembre 1770

Maître ordinaire de la Chambre des Comptes, (cette charge lui échut après la mort de son père).

1er janvier 1771 Rentré au service et nommé commissaire général et ordonnateur de la marine à Bordeaux.

9 novembre 1776 Intendant de la marine à Brest (C'est en cette période qu'il reçut John Adams, qui sera le deuxième Président des États Unis)

21 juillet 1778 Reçu Maître des comptes (en exercice jusqu'en 1783; figure comme honoraire sur l'état de composition de la chambre en 1790).

15 janvier 1781 Intendant général de la marine à la cour, a cessé d'être porté sur les états en cette qualité à partir du 3 août 1783.

28 août 1783 Maître des requêtes (jusqu'à la Révolution).

1er octobre 1783 Intendant du commerce extérieur et maritime.

Intendant général de la marine et des armées navales (comme était son oncle Joseph Pellerin fils en 1760), --a obtenu une pension de 14 000 livres par suite de la suppression de la charge d'intendant général de la marine et des armées navales le 31 mars 1788. Cette charge (déjà considérée purement honorifique en cette époque) n'existera plus jusqu'en mai 1814 quand elle sera rétablie en faveur du vicomte Charles-Marie Jurien).

Intendant de la Marine dans le bref ministère du baron de Breteuil du 12 juillet 1789. Il émigra en Espagne tout de suite après la prise de la Bastille (1790).

source: Archives Nationales fond Marine C/7/165 et Chambre des comptes de Paris, H. Constant d'Yanville
__________________________________________________________________

Louis XVI le rappelle pour en faire son Intendant de la Liste civile, avec la titre de Secrétaire d’État et de Ministre de la Maison du Roi, le 3 janvier 1791. Il était aussi le conseiller intime de la reine qui lui confia les missions les plus secrètes.

Grand distributeur de fonds secrets (parvenant de la Liste Civile), c'est lui, avec Rivarol et Bertrand de Molleville, qui coordonnaient l'effort des royalistes pour calmer la fureur de la révolution. Plus de 1500 personnes (auteurs, chanteurs et lecteurs publics) sont employées à cet effet pour lesquelles ils dépensaient plus de 200,000 livres par mois. En ce temps, La Porte créa un club appelé le "National" au carrousel. Les appartements au Louvre occupés par La Porte furent le centre de stratégie où le Roi et ses fidèles discutaient et lançaient leurs efforts. Après la journée dite "des poignards" (28 février 1791) il réussit à gagner Mirabeau à la cause royale.

La Porte devait faire partie du ministère que le Roi voulait former à Montmédy en 1791.

C'est lui qui apporte (le 21 août 1791) à la Constituante, au lendemain de la fuite de la Famille Royale, la lettre du roi par laquelle il justifie sa conduite et défend aux ministres de contresigner les décrets de l'Assemblée nationale.

Lors du 10 Août 1792, Il est questionné chez lui par deux envoyés des Jacobins, il fut interrogé à l'Assemblée sur le bureau de laquelle il déposa les registres de la Liste civile.
Il leur a dit « Il y a toutes les pièces dans mes bureaux, tout ce qui vous paraîtra douteux, nous pouvons vous l'expliquer tout de suite et facilement »

Arrêté le 13, interrogé par Billaud-Varenne à l'Hôtel de Ville, il est transféré à la prison de l'Abbaye (l'ancienne abbaye Saint Germain des Prés) tandis que ses papiers sont fouillées.

Traduit devant le Tribunal révolutionnaire, interrogé le 23 et 24 août, La Porte se voit reprocher d'avoir fait brûler deux charrettes pleines de papiers à la manufacture royale de Sèvres, qu'il proteste en vain avoir étés des libelles hostiles à la Reine (les infâmes mémoires de la comtesse Jeanne de La Mothe-Valois) mais que les révolutionnaires prétendent être la correspondance secrète du comité autrichien (non-existant).

La Porte est accusé d'avoir financé avec les deniers de la Liste civile un plan pour changer l'opinion, (on mettra trente-six heures à faire son procès), et il est condamné à mort le 24, et exécuté par la guillotine au Carrousel du Louvre, la troisième victime de ce sort tragique (suivant Louis David Collenot d'Angremont, secrétaire de l'Administration de la Garde Nationale, qui en fut la première, le 21, et le journaliste du Rozoi juste avant La Porte). D'après les témoins, il subit sa peine avec sang-froid.

Sa tête fut emmenée au Temple comme cadeau macabre offert pour le trente-huitième anniversaire du Roi prisonnier....

C'est La Porte qui avait charge du célèbre "Armoire de Fer" que les révolutionnaires feront si compromettante pour le Roi une fois découverte (après la mort de l'intendant). Le comte de Fersen avait vainement essayé de convaincre la Famille Royale de se cacher dans une pièce secrète dans les appartements de La Porte au palais du Louvre, mais le Roi avait refusé....

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Du site "Louis XVII Roi, enfant et martyr"

"Le tribunal révolutionnaire s’acharne, on le voit, à trouver des pièces à charge contre Louis XVI. Mais qu’en était-il de sa décharge? Cette décharge, de nombreux témoins peuvent l’octroyer au Roi. Plusieurs de ses anciens ministres et serviteurs se sacrifient dans un élan sublime pour témoigner en sa faveur. Ces hommes sont confiants, ils savent que dès que le tribunal les aura entendus non seulement le Roi aura de grandes chances de s’en sortir, mais qu’en plus le régime sera bien embarrassé devant l’opinion. Ces hommes courageux, -dont quelques-uns ont déjà été rencontrés au fil de ce récit- étaient Arnaud de La Porte, Intendant de la Liste Civile du Roi, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Lessart, le duc de Brissac, ancien commandant de la Garde constitutionnelle du Roi, le juge Larivière qui avait été arrêté pour avoir mis en accusation les diffamateurs de Marie-Antoinette, et l’ex ministre de la Guerre d’Abrancourt. Tous les cinq sont prêts à dévoiler tout, absolument tout, sur les arcanes du gouvernement, sachant pertinemment que cela ne pourra qu’innocenter le Roi. Eh bien! Arnaud de la Porte fut condamné sommairement et exécuté dès le 23 août. Les quatre autres périrent lors des épouvantables massacres de septembre. Massacrés non pas par le peuple, comme la propagande du régime l’a fait croire, mais, comme l’ont établi les travaux des historiens Paul et Pierrette Girault de Coursac, par les soldats qui les gardaient, et qui ont été payés pour ce « travail » à l’aide de fonds provenant directement des ministères de la Justice et de l’Intérieur alors dirigés par... Danton et cet infect Roland de la Platière!

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Extrait des MÉMOIRES DE MADAME CAMPAN, première femme de chambre de Marie-Antoinette", Volume II.


«… Je venais de recevoir cette lettre de la reine, lorsque M. de La Chapelle, commissaire général de la maison du roi et chef des bureaux de M. de Laporte, ministre de la liste civile, vint me voir. Le palais [des Tuileries] ayant déjà été forcé le 20 juin [1792] par les brigands, il me proposa de lui confier cet écrit pour le mettre en un lieu plus sûr que ne l'était l'appartement de la malheureuse reine. Rentré dans ses bureaux [au Louvre], il plaça la lettre qu'elle avait daigné m'écrire derrière un grand tableau qui était dans son cabinet; mais, au 10 août [1792, prise des Tuileries et chute de la Royauté], M. de La Chapelle fut jeté dans les prisons de l'Abbaye [de Saint Germain des Prés, dont certains bâtiments avaient été convertis en maison de détention] et le Comité de salut public s'établit dans ses bureaux, d'où il dicta tous les arrêts de mort. C'est là qu'un infâme valet de M. de Laporte vint déclarer qu'il y avait dans l'appartement de ce ministre une feuille de parquet sous laquelle se trouvaient beaucoup de papiers. Ils en furent retirés et M. de Laporte fut envoyé le premier de tous à l'échafaud [le 24 août 1792, ce qui fera de lui la seconde victime de la guillotine révolutionnaire], où il périt pour avoir trahi l'État en servant son maître et son souverain. M. de La Chapelle fut sauvé, comme par miracle, des massacres du 2 septembre [1792]. Le Comité de salut public ayant quitté ses bureaux pour s'installer aux Tuileries dans l'appartement du roi, M. de La Chapelle eut la permission de rentrer dans ses cabinets pour y prendre quelques effets qui lui appartenaient. Ayant retourné le tableau derrière lequel il avait caché la lettre de la reine, il la retrouva à la place où il l'avait glissée et, ravi de voir que j'étais à l'abri du mal que la découverte de ce papier eût pu me faire, il le brûla à l'instant même. Dans les temps de trouble, un rien sauve la vie ou peut la perdre »


___________________________________________________________________

Extrait de Mirabeau and the Court: Some New Evidence par Munro Price

--des "notes" de Mercy-Argenteau


1er août
Le lendemain j’ai vu la reine à St Cloud, elle n’entre pas dans les vues de M. sur le ministère, elle ne sait rien de l’affaire de M. de Bonne ni du cardinal de Rohan. M. le baron de Vioménil est parti pour Turin afin d’employer tout le possible pour contenir les princes, le roi a écrit par La Porte à M. le comte d’Artois il l’exhorte et exige qu’il reste tranquille, le roi et la reine en sont très inquiets bien persuadés des malheurs qu’attirerait la chimère d’une contre-révolution.

J’avais été appelé à St Cloud 4 jours auparavant sur les bruits répandus des mouvements en Piémont, je ne les crois ni fondés ni possibles mais j’ai répété avec force tout ce qui devait retenir de tout acte de violence dont les dangers seraient incalculables, jamais je n’ai récrié sur ces principes, la nouvelle constitution doit subsister, le temps seul et l’assentiment général doivent la rectifier dans un sens utile au monarque et à la nation.
24 août 1792: Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politiques. Louis Collenot d’Angremont et Arnaud de Laporte en sont ses premières victimes Captu116


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