Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)

Aller en bas 
AuteurMessage
yann sinclair

yann sinclair


Nombre de messages : 26281
Age : 66
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 10/01/2016

Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795) Empty
MessageSujet: Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)   Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795) Icon_minitimeVen 22 Déc - 11:11

Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795) Mytyo195
Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)


En général, entre deux hivers rigoureux, plusieurs décennies s'écoulent.
Pourtant, à la fin du 18e siècle, en 11 ans à peine, trois d'entre eux eurent lieu.

Entre 1757, année de début des relevés de températures sur Paris-Le Bourget, et 1795, la France subit trois hivers exceptionnels. Ils sont tellement froids qu’ils comptent parmi les 10 plus rigoureux jamais observés sur la période 1757-2010. Effectuons un petit survol de leurs caractéristiques et de leur conséquence sur l’histoire.

L’hiver 1788-1789: un froid extrême, précoce, concentré sur le mois de décembre



L’hiver qui précéda la révolution de 1789 n’a pas la régularité de celui de 1783-1784. A l’inverse, celui-ci se distingue par une attaque brutale et très précoce d'un froid du pire niveau que l’on puisse connaître, avant de se montrer beaucoup plus «normal» par la suite. (En Janvier, un froid moyen se maintient, puis l’hiver s’achève dans la douceur, en Février). Car l’intensité du froid de décembre 1788 est au-delà de tout ce qui avait déjà été vu, à l’époque, en France. C’est une calamité de plus dans un pays déjà très affaibli. Les grands fleuves français (Seine, Rhône, Rhin, Durance, Garonne) et les lacs (Annecy, Bourget, Leman), gèlent sur plusieurs dizaines de centimètres, ce qui interrompt la



communication et les transports par voie fluviale. Même les bords du port de Marseille sont pris par les glaces. Les sols, couverts de neige (15 à 65 cm), pendant des semaines, facilitent la chute des températures. Le minimum, à Paris, est de –21,8°C (Le 31/12/1788). A Neuf-Brisach (Alsace), il fait –24,2°C. Et à Cherisy, Eure et Loir, la barre des –25°C est franchie le 29/12/1788.

Selon les historiens, le froid de décembre 1788 correspond bien à un élément déclencheur – parmi d’autres - de la révolution française l’été suivant. Avec la France, d’autres pays d’Europe ont été touchés. Au Royaume Uni, la surface de la Tamise s’est arrêtée de couler, de même que la bordure littorale de la mer de la Manche.

Moyenne générale de l’hiver à Paris-Le Bourget: 0,100°C

Décembre: -6.8°C
Janvier: 1,5°C
Février: 5,6°C

_________________
Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795) C_icgp11
👑    👑   👑
   ⚜king
Revenir en haut Aller en bas
http://louis-xvi.over-blog.net/
 
Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)
» Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)
» Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)
» Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)
» Les trois grands hivers de la période révolutionnaire (1783-1795)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Boudoir de Marie-Antoinette :: Au fil des jours :: 1788 :: Décembre-
Sauter vers: