Bibliographie spécifique aux sciences

Bonheur public et méthode géométrique : Enquête sur les économistes italiens, 1711-1803 de Marco Bianchini
Presses Universitaires de France , 2003, 184 p : 20 euros

"Les mathématiques et l'économie ont eu quelques interactions fortes et précoces en Italie au XVIIIe siècle. Pourquoi ? Comment ?
Marco Bianchini, professeur à l'Université de Parme, nous aide à naviguer dans cette histoire subtile où la philosophie, les sciences, la religion, l'économie, les questions morales et politiques, s'interpénètrent souvent d'une manière inattendue.
Florence, Mantoue, Venise, Naples, Milan, Udine, Palerme... Ce voyage dans la Péninsule de 1711 à 1803 nous fait côtoyer des personnages aussi célèbres que Galiani ou Beccaria, aussi oubliés que Canciani ou Silio. Il nous conduit à comparer les traditions et écoles de pensée européennes au Siècle des Lumières. Fruit d'un long travail, le livre de Marco Bianchini a également l'avantage de se lire de façon agréable.
Vingt ans après, la traduction française, enrichie d'une nouvelle préface de l'auteur, va permettre à un public plus large d'accéder à des éclaircissements historiques dont la portée dépasse de beaucoup les petits Etats italiens du " Settecento "."

Quatrième de couverture


"Les mathématiques et l'économie ont eu quelques interactions fortes et précoces en Italie au XVIIIe siècle. Pourquoi ? Comment ?
Marco Bianchini, professeur à l'Université de Parme, nous aide à naviguer dans cette histoire subtile où la philosophie, les sciences, la religion, l'économie, les questions morales et politiques, s'interpénètrent souvent d'une manière inattendue.
Florence, Mantoue, Venise, Naples, Milan, Udine, Palerme... Ce voyage dans la Péninsule de 1711 à 1803 nous fait côtoyer des personnages aussi célèbres que Galiani ou Beccaria, aussi oubliés que Canciani ou Silio. Il nous conduit à comparer les traditions et écoles de pensée européennes au Siècle des Lumières. Fruit d'un long travail, le livre de Marco Bianchini a également l'avantage de se lire de façon agréable.
Vingt ans après, la traduction française, enrichie d'une nouvelle préface de l'auteur, va permettre à un public plus large d'accéder à des éclaircissements historiques dont la portée dépasse de beaucoup les petits États italiens du « Settecento ».


Tous ces résumés sont extraits d'Amazone

La matière et l'homme dans l'Encyclopédie: Actes du colloque de Joinville, 10-12 juillet 1995 de Albertan et chouillet
Klincksieck, 1997, 340 p : 38 euros

Les Savants et la politique à la fin du XVIIIe siècle de Van-de-Vyver
Université de Bruxelles, 1996, 95 p : 9,54 euros

Eh bien tout cela donne envie

La Vie et les Travaux du chevalier Jean-Charles de Borda (1733-1799). Épisodes de la vie scientifique au 18e siècle de MASCART JEAN . Avant-propos de DENIS LIEPPE et ÉTIENNE TAILLEMITE. Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2000, XXII + 824 p. et un dépliant généalogique. (Coll. " Bibliothèque de la Revue d'histoire maritime ".)

L'Abbé Grégoire et la République des savants. Introduction et notes de BERNARD PLONGERON. Paris, Éditions du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, 2001,302 p.

La lumière au siècle des Lumières & aujourd'hui : art et science de
sous la direction de Jean-Pierre Changeux
Odile Jacob, 2005, 347 p

A la fois scientifique, artistique et philosophique, cette exposition confronte l'évolution de la connaissance et des techniques à celle de l'art et du goût au XVIIIe siècle. Parmi les thèmes traités : la lumière dans la peinture lorraine ; l'optique et la perception visuelle ; le jugement perceptif ; l'abbé Grégoire, les droits de l'homme et l'éducation scientifique...

Nicolas-Jacques Conté : 1755-1805, un inventeur de génie. : Des crayons à l'expédition d'Egypte en passant par l'aérostation militaire de
Alain Quéruel
Editions L'Harmattan , 2004, 214 p : 19 euros

Madame Sophie, voici un livre pour vous

Cures de Poitou au siècle des Lumières de
Vigier
Geste UPCP (2000) , 356 p : 20,13 euros

Moi quand je vais dans mon Poitou , c'est une cure de fromages de chêvre que je fait .

Merci princesse

Fidèle à vous même

Dans le Lot on a aussi du bon fromage de chèvre.

Hum , le fromage de chèvre, quel bonheur !

Les instruments scientifiques dans les collections de Charles de Lorraine. Édition annotée de l'inventaire après décès et du catalogue de vente. de RASQUIN (Victor)
Archives et Bibliothèques de Belgique, 2002.106 p


Il s'agit du numéro spécial 66 de la revue Archives et Bibliothèques de Belgique.

Extrait de l'introduction :


" Si le XVIIe siècle européen est celui de la circulation de plus en plus rapide des découvertes et de la pensée scientifiques, avec la fondation des académies et l'apparition des journaux savants, le XVIIIe siècle se caractérise par l'extension de ce mouvement à un public cultivé de plus en plus large, certes forcément limité aux classes aisées. Les encyclopédies apparaissent, y compris pour les arts et métiers, et connaissent un engouement certain. La science expérimentale est alors fort en vogue et se propage bientôt dans les salons mondains auprès de ceux – et de celles – qui correspondent au profil de 1'« honnête homme ». La vulgarisation à l'usage des gens du monde voit le jour et la bonne société se presse aux démonstrations des savants comme, en France, autour de l'abbé Nollet par exemple. La physique se prête particulièrement bien à ce genre de manifestations récréatives qui s'étendent même aux illusionnistes des foires.


Quant à l'appareillage scientifique moderne – qui s'est élaboré au cours du XVIIe siècle – il connaît un développement considérable au XVIIIe et procure aux savants de précieux outils de travail et aux collectionneurs avertis une occasion de faire du mécénat. Car l'accroissement de la demande favorise bientôt l'invention et le perfectionnement des instruments scientifiques ; ceux-ci, réservés d'abord aux savants seuls – et pas n'importe lesquels – s'étendent aux particuliers aisés.


La physique, l'astronomie et, dans une moindre mesure, les sciences naturelles ouvrent aux facteurs d'instruments un champ d'action qui va à son tour promouvoir la recherche et faciliter la diffusion de ces sciences. Le nombre d'amateurs éclairés – et fortunés – va aller croissant et les cabinets de curiosités se multiplient en Angleterre et sur le continent. Nos régions ne font pas exception à cet engouement et comptent à la fin du XVIIIe siècle une quarantaine de cabinets. Parmi leurs propriétaires, on dénombre plusieurs aristocrates, quelques grands commis de l'État, des bourgeois fortunés et surtout des médecins, des chimistes, des pharmaciens. Mais les plus réputés ont été sans conteste ceux de l'évêque de Tournai, le prince de Salm-Reifferscheid, et en tout premier lieu ceux du gouverneur général, le prince Charles de Lorraine."

L'étonnant parcours du républicain J.H. Hassenfratz (1755-1827): Du faubourg Montmartre au Corps des mines de
Emmanuel Grison
Presses de l'Ecole des Mines de Paris , 1997, 387 p : 33,54 euros

Leçons de physique expérimentale.
Par M. l'Abbé Nollet, de l'Académie Royale des Sciences, de la Société Royale de Londres, de l'Institut de Bologne, Maître de Physique des Enfans de France, Professeur Royal de Physique Expérimentale au Collège de Navarre, & à la nouvelle Ecole d'Artillerie de la Fere. Tome second. Sixieme edition. Paris, Guerin et Delatour, 1764. [A Paris, Chez Hippolyte-Louis Guerin & Louis-François Delatour, rue S. Jacques, à S. Thomas d'Aquin. M. DCC. LXIV. Avec Approbation & Privilege du Roi.] In-12 plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons et de fers dorés, IV, 488, [4] p., bien complet des 20 gravures à déplier.
Ce second volume contient les leçons 5 à 8 :

- Sur le mouvement composé, & sur les forces centrales.
- Sur la gravité ou pesanteur des corps.
- Sur l'hydrostatique.
- Suite de l'hydrostatique.

75 euros (code de commande : 19044).



A vendre

http://www.loiseaulire.com/

Jean Rodolphe Perronet (1708-1794) : Premier ingénieur du Roi de
Claude Vacant
Presses Ponts et Chaussées , 2006, 341 p : 60 euros

Resumé Amazone

Homme de grand talent, remarquable animateur et pédagogue, Jean-Rodolphe Perronet demeure avant tout l'emblématique directeur du " Bureau des dessinateurs du Roi " qui est à l'origine de ce qui deviendra la première école d'ingénieurs française : l'Ecole des ponts et chaussées. Il en restera pendant quarante-sept ans l'organisateur minutieux et le responsable attentif. Mais l'œuvre de l'ingénieur Perronet - nommé à 54 ans " Premier ingénieur du Roi pour les ponts et chaussées "- est tout aussi remarquable que celle du gestionnaire. Technicien novateur, il contribua à faire évoluer les théories constructives traditionnelles héritées des Romains et du Moyen Age. Ponts, routes, ports, travaux hydrauliques, lever de la Carte de France : un grand nombre de projets ou de réalisations lui sont attribués ou bénéficient de ses conseils et de son expertise au long d'une période d'activité extraordinairement féconde de près de soixante-dix ans. C'est à la reconstitution de cette carrière hors du commun que nous entraîne Claude vacant au fil des pages de l'ouvrage. A travers textes et documents d'époque, c'est aussi l'évocation de quelques détails de sa vie privée - non moins riche - qu'il nous convie afin de mieux connaître l'homme que rien dans ses origines sociales, fort modestes, ne semblait prédestiner à un devenir si prestigieux. Une passionnante chronique, entre mythe et réalité, d'une réalité, d'une vie et d'une œuvre commencées à l'aube du Siècle des lumières et achevées au milieu des soubresauts de la Révolution française.

Pierre Bouguer : un savant breton au XVIIIe siècle. Actes de la journée d'étude La vie et l'oeuvre de Pierre Bouguer 1698-1758 de
Pierre Bouquer
 Institut culturel de Bretagne (22 octobre 2002)

Voici un livre sur l'hystérie.



L’invention de l'hystérie nous porte au XVIIIe siècle, lors de l’élaboration des maladies nerveuses frappant les gens du monde, hommes et femmes, et les lettrés en particulier. Qu’est ce qui se joue dans l’écriture de ce diagnostic ? À travers des textes de médecins, de patients, d’écrivains, Sabine Arnaud déchiffre toute une société.
L’hystérie au XVIIIe siècle nous mène loin des mises en scène de Charcot et des cures de Freud. C’est le moment même de l’invention d’une catégorie pour identifier une maladie nerveuse frappant les gens du monde, hommes et femmes, et les lettrés en particulier. Mais comment établir une pathologie dont la caractérisation commence par le nombre infini de symptômes ? Des textes médicaux aux ouvrages littéraires, métaphores, citations, et anecdotes sont mises à contribution. De l’animal indocile emprunté au Timée, à un « je ne sais quoi », d’un protée à un caméléon, ou à une hydre, médecins et hommes de lettres rivalisent dans son écriture. Un jour courtisans, ils s’inventent le lendemain citoyens fervents d’une nation nouvelle ; leurs écrits déclinent l’hystérie au fur et à mesure des modes et des passions et cristallisent les craintes et les rêves d’un temps.
Découvrir ces conceptions nous porte à apprécier la médecine telle qu’elle s’écrivait au XVIIIe siècle. S’éloignant à grand pas des traités à systèmes, les médecins s’adressent alors à leurs patients au nom d’une sensibilité partagée, et publient dialogues, autobiographies et correspondances pour faciliter cet échange. Ils présentent ainsi une image de l’acte médical fondée dans la prévenance et le récit de soi. À nous de déceler les enjeux d’un diagnostic pour une médecine en pleine transformation.
http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/edifiante-hysterie/

madame antoine

Numéro des Cahiers Science & Vie consacré au siècle de Voltaire:



http://www.histoire-pour-tous.fr/actualite/230-magazines/5080-cahiers-science-a-vie-le-siecle-de-voltaire.html