Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Le château de Neuville

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MessageSujet: Le château de Neuville   Le château de Neuville Icon_minitimeMar 4 Aoû - 15:40

Juste un petit coucou, pour vous montrer dans ce site:
http://www.neuville-sur-oise.com/Le_village/Images_le_village/Chateau_de_Neuville/Le_chateau.html

Voici ce qui suit :
Au départ des descendants des bourgeois de Pontoise, ce fut donc le seigneur Monseigneur Florimond comte de Mercy-Argenteau, Ambassadeur de Sa Majesté Impériale, royale et apostolique d'Allemagne près de la Cour de France, l'Ambassadeur, comme on l'appela communément, qui vint habiter le château de Neuville, par suite de l'acte de vente que lui fit pour 390.000 livres, le 6 décembre 1775, devant Me Millon d'Ailly, notaire à Paris, le marquis de Castellane, de la baronnie de Conflans, de la terre et du château de Neuville et de tous les droits féodaux y attachés.
Il était né dans une famille belge de haute noblesse résidant à Argenteau, au nord de Liège.
Il se destinait à la carrière diplomatique et débuta comme secrétaire d'ambassade en France. Quelques années plus tard, après d'autres postes en Europe, notamment en Italie, il revint dans notre pays comme Ambassadeur de sa Majesté Impériale royale et apostolique d'Allemagne à la cour de France, c'est-à-dire le représentant de la cour de Vienne à Versailles. C'est à ce titre qu'il sera le chaperon, confident et conseiller de Marie-Antoinette, une des filles de l'Impératrice Marie-Thérèse qui, mariée à Louis XVI, deviendra Reine de France en 1774. Son influence diplomatique très importante, restée secrète jusqu'à la publication de sa correspondance, tient une bonne place dans les biographies royales, surtout celles de la reine guillotinée en 1793. Le Comte de Mercy-Argenteau est loin d'être insensible à la vie mondaine à Paris où il a son hôtel particulier et se prend d'amitié pour Rosalie Levasseur, une jeune chanteuse d'opéra née à Valenciennes. Il découvre notre région quand il fait l'acquisition, en 1772, du château de Chennevières à Conflans-Sainte-Honorine.

C'est pour sa maîtresse, Rosalie Levasseur, que l'ambassadeur acheta le château de Chennevières (hameau de Conflans-Ste-Honorine) ; de son acquisition faisait partie la grosse tour de Confions, chef-lieu de la baronnie, dite tour de Ganne, qui ne renfermait plus alors que les archives, l'auditoire et la geôle ; mais à Neuville se trouvait un joli château, un superbe parc bordant l'Oise, une allée d'un kilomètre de long plantée d'une quadruple rangée de peupliers; il y avait aussi des arbres séculaires, des ormes, un superbe cèdre et un Sophora gigantesque, qui fleurit tous les trois ans ; ils existent encore aujourd'hui. Pour l'ambassadeur, la vallée était charmante, l'air pur, le climat très doux, la situation commode, à proximité de Paris, de Versailles et surtout de Chennevières ; l'ensemble constituait donc pour lui une fort belle propriété, pourvue d'un droit de chasse qui s'étendait sur les territoires de Neuville, de Conflans, de Ham, d'Eragny et de Chennevières, giboyeux en lièvres, lapins, perdreaux, et, dans certaines parties, propice à l'élevage des faisans. Ses ressources lui permettent d'aménager à Neuville une "chambre du roi" dont on ne sait à qui elle était destinée, de l'impératrice se rendant à Versailles ou du Roi de France venant partager leur plaisir commun à la chasse.

Les cahiers de doléances de 1789 témoignent des dégâts que cela causait aux cultures paysannes. Pourtant, il n'était pas étranger à la vie locale. Il fut nommé marguillier d'honneur de la paroisse d'Eragny, vraisemblablement du fait de la générosité de ses dons. Au moment de la grande peur qui précéda la Révolution et agita nos campagnes, il fit ouvrir les greniers publics où étaient conservées les réserves destinées à la fabrication du pain. Il s'était installé une vie confortable où son amie tenait une grande place. Le comte de Mercy-Argenteau fit des travaux considérables au château : il décora, en particulier, le salon d'angle de très fines boiseries sculptées dont il confia l'exécution aux artistes qui travaillaient pour la Reine à Versailles et à Trianon. Il fit procéder à un travail du même ordre dans la chambre d'honneur qui y était attenante et qui s'est appelée, par une tradition conservée jusqu'à nos jours, chambre de Joseph II, tradition d'autant plus vraisemblable que le lit est constitué par des faisceaux de licteurs. Ces embellissements auraient été exécutés à l'occasion du voyage à la cour de l'héritier de l'Impératrice Marie-Thérèse. A la même époque, une chambre du premier étage fut elle aussi, ornée de très délicates boiseries, où l'on remarque une lyre entre des branches de rosés. N'était-ce point là la chambre de Mademoiselle Rose-Josèphe Levasseur ?
Si l'ambassadeur se trouvait très bien dans sa propriété, il n'en était pas de même pour les habitants qui, eux, regrettaient leurs anciens maîtres auxquels ils avaient voué une profonde amitié ; et puis, ils le trouvaient trop haut et trop fier pour eux.
Avec son nouveau propriétaire, le château de Neuville devint le rendez-vous de la haute aristocratie. Sa proximité du château de Glatigny-Maurecourt, appartenant à la duchesse de Polignac, cette amie de la reine Marie-Antoinette que l'Ambassadeur avait amenée en France, et dont il était le conseiller et le gardien, le peu de distance de celui de Vauréal, appartenant au comte de la Marche, Louis-François-Joseph de Bourbon-Conty, le rendaient le centre d'attraction de la contrée et de ses illustres hôtes.

Est-ce que c`est vrai que ce château a appartenu à la Duchesse de Polignac ? Parce que je ne me souviens pas de l`avoir lu quelque part.
Fleurdelys
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MessageSujet: Re: Le château de Neuville   Le château de Neuville Icon_minitimeMar 4 Aoû - 19:07

Merci Fleurdelys pour toutes ces infos  Le château de Neuville 709648

Je ne me souviens plus pour la duchesse de Polignac  Wink

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