Bijoux de rêves !!!

au louvre des antiquaires il y a des parures complètes dans de jolis écrins.......
étrangement il n'y a pas les prix ?!

je viens de parcourir mon bouquin mais il n'y a pas beaucoup de détails sur les bijoux de deuil, plus sur la mode des bijoux noirs et l'origine de cette mode, à l'époque de l'invasion de la Prusse par les armées napoléoniennes on demandait au femmes d'échanger leur bijoux d'or contre des bijoux en métal fondu dans les fonderies de Berlin, et la mode s'empara du phénomène dans toute l'europe....

bien à vous,

depuis le 18ème , les bijoux d'acier étaient à la mode, pendant la révolution, les boucles  de chaussures, les boutons d'habits en acier remplacèrent les métaux précieux.
l'acier poli utilisé en bijouterie par les anglais fut perfectionné par les français , le métal émaillé, taillé à facette et en perles, entra dans la fabrication de nombreux objets autres que les bijoux., et il était de bon ton d'en avoir.
" un assortiment dans le plus fin est plus élégant et peut-être plus cher que s'il était en or".
sous l'empire les femmes possédaient plusieurs parures en acier.

jusqu'à la fin du xixème siècle , l'industrie du bijoux de deuil occupa une grande place à Paris, avec le jais ( à l'aspect opaque convenant à la circonstance), et les pierres noires étant bien souvent du verre taillé, jusqu'à la découverte de l'aluminium qu'on utilisa aussi beaucoup seul ( car léger et inoxydable, finement ciselé ou " simplement" poli, donnait naissance à des choses très travaillées: croix, médailles, bracelets, colliers ), et aussi mélangé à l'or pour des bijoux plus précieux.
on parle aussi de nielle pour les bijoux de deuil, une plaque d'argent recouverte d'émail noir, mais beaucoup plus rares.

le premier objet d'art en aluminium est le hochet du prince impérial en 1856 !!!!

le diadème de deuil de la reine hortense d'époque empire :



collier en fonte de berlin offert après Iéna par Frédéric Guillaume III aus femmes de l'aristocratie Prussienne :



voilà tout ce que je peux vous dire ( en gros) à ce sujet , vous vous douterez que comme pour tout ce qui est à la mode, on trouvait donc beaucoup de ces bijoux en acier, métal, etc, à bon marché, les plus belles pièces, travaillées par des orfèvres valaient elles ausi cher que des bijoux en or, la qualité et la précision faisant la différence !

cette fois, bonne nuit !!!!

bien à vous,

au siècle de Louis XIV ils étaient très utilisés ! le diadème de la reine Hortense est lui même en perles de jais.

"la couleur sombre des camées ( des fonderies de berlin vers 1806) convenait à la bijouterie de deuil, pour laquelle l'assassinat du duc de Berry  en 1820 provoqua un engouement".
"c'est une fureur que les bijoux noirs, le jais, le fer et toutes les compositions noires s'emploient dans toutes les formes : des camées noirs de fer retenus par de petites chaînes de jais de distance en distance, font des colliers très à la mode. On en voit d'autres dont les chaine en fer de Berlin offrent le même travail que nos belles chaînes en or;" ( in le journal des modes).

dans mon bouqin ils parlent du jais, et du verre noir taillé à facettes très employé aussi pour les bijoux de deuil en france jusqu'à la fin du XIXème.

après il faut peut-être aussi faire attention,  tous les bijoux " noirs " ne sont peut-être pas que pour le deuil....avec la mode.....

bien à vous,

voici un bracelet de deuil à breloques Anglais, de la fin du XIXème.
les breloques/médaillons furent très à la mode en Angleterre, chacune d'elle pouvant renfermer soit une photo, soit une mèche de cheveux.
ici en or, émail,perles et diamants.


bien à vous,

Magnifique certes, mais je le préfèrerais sans les breloques ( surtout avec croix, ancre etc .... ).
Excusez-moi d'être aussi suante !

je pensais en le ragardant qu'il devait être horriblement lourd à porter en plus !
c'est un phénomène de mode typiquement anglais que de mettre ces " médaillons" partout partout....à cette époque, la reine Victoria a lancé cette mode il me semble, après la mort du prince Albert, en 1861.
et pour les veuves de marins, de Grands Amiraux, de general en chef des galères, il fallait bien des croix et des ancres

..... sans doute !

Et voici un petit historique du camée. Merci, Fée Clochette !!!!! :

Dans la glyptique, qui est l’art de graver les pierres fines, il faut distinguer deux techniques : l’une qui consiste à graver les pierres en creux, l’autre qui consiste à les graver en relief. La première de ces techniques produit les intailles ou pierres gravées ; la seconde, les camées.

L’art de graver des scènes mythologiques et des divinités, sur des pierres, coquillages ou autres supports qui s’y prêtent, est très ancien.

Bijoux et médaillons richement décorés, ont été souvent retrouvés dans différents sites archéologiques, comme à Pompei et à Herculanum, et ceci montre que les objets avec des motifs gravés représentant des divinités étaient déjà en vogue à l’époque des Romains. Les fouilles archéologiques de Pompei ont exhumé des exemples de camées exécutés même sur pierre de lave.

Les premiers exemples de taille utilisés pour les sceaux remontent à quatre mille ans, en Mésopotamie ; d’autres exemples, appartenant à la XII° dynastie égyptienne, aux environs de 1750 av. J.-C., sont exposés au Metropolitan Museum de New-York, et il s’agit de gravures en relief sur pierre en forme de scarabées utilisés également en tant que sceaux.

Le premier camée employé comme ornement de bague et de boucles d’oreilles, fut fabriqué dans la Grèce antique aux alentours de 400 av. J.-C.

Le coquillage n’était pas encore en usage. On faisait appel à des minéraux tels que la cornaline rouge, le jaspe, l’onyx et la malachite, sans toutefois parvenir à rendre l’effet polychrome ; à l’exception de l’agate qui, de par sa nature géologique à strates de teintes différentes, se prêtait mieux aux premières réalisations d’incision à relief doux.

Le terme moderne de camée, emprunté de l’italien cameo, est de même origine que camaïeu. Les camées étant le plus souvent gravés sur des agates à plusieurs teintes superposées, l’artiste tirait parti de la polychromie naturelle de la pierre pour donner à son sujet, au moyen des couches multicolores, l’aspect d’un camaïeu.

Comme aujourd’hui encore, l’ébauche était taillée sur la couche supérieure de couleur plus claire, ce qui permettait de faire ressortir le dessin par rapport à la couleur du fond.

Les sujets préférés des Grecs anciens ont toujours été des profils de femme, des divinités, ainsi que des personnages de la mythologie.

Au premier siècle av. J.-C. le savoir-faire des artistes grecs parvint à Rome ; les camées devinrent à la mode dans les classes les plus aisées et on en produisit de formats variés à des fins purement ornementales .


Bien modestes comparés à ceux que Pauline a posté en amont, voici les deux miens:

Je vais continuer à être casse-bonbons : je trouve que cela en fait trop, sur le collier .
Je préfère un seul !
Qu'est-ce que je me sens lourde .......

Pour les adorables porte bouquets, en amont .  Très jolis aussi sont les porte-cartes de visite en nacre :

Là, malheureusement un couvercle manque .....

Les étuis de cartes de visites ne sont pas minuscules . Ils font dix centimètres sur huit .

les paons peuvent faire penser à un travail indien, en extrapolant un peu....
pour les dimensions ces étuis sont à peine plus grands que mon paquet de cigarettes, pas si petits donc !
ce étuis ainsi que les camées sont-ils dans la même collection particuilère ?
(si c'est le cas je vous sortirai quelques unes de mes bricoles aussi alors !)

bien à vous,

Merci, Sosso, de me rafraîchir la mémoires : je me souviens de ces explications lors de la visite d'Edimbourg .
Je rappelle en passant que le comte d'Artois et Vaudreuil y séjournèrent pendant des années ( ainsi qu'à Londres ) avant la Restauration, au château de Mary Stuart , Hollyrood .

Intéressant

Que n'est-elle restée en France , elle, qu'un destin funèbre attendait outre-Manche !
Il y a comme une similitude entre sa fin et celle de Marie-Antoinette !

comme promis hier, voici quelques bricoles :

bracelets de pacotilles qui font la blague , celui du milieu doit être le plus ancien des trois, les deux autres sont plus récents, d'une cinquantaine d'années je dirai :


ensuite deux piques à cheveux, le blanc en résine avec des strass, doit dater des années 30', l'autre en métal doré, je n'ai aucune idée, peut-être début du siècle....à mon avis il manque quelque chose pour relier les deux feuilles de laurier....


le seul camée de ma " collection ", il était dans les affaires de ma grand-mère, je ne sais absolument pas de quand il date, et n'a certainement aucune valeur autre que sentimentale ( comme les autres ci-dessus), car il est en plastique d'un morceau à l'autre, le profil n'est pas trop vilain non plus !


enfin deux petites choses noires, le " sautoir " (à droite ) est mat, j'imagine que c'est du jais, le petit collier de gauche auquel il doit manquer deux perles, doit être en verre, ou en plastique car très brillant :

Comme je suis en train de bosser sur Boucher et les chinoiseries et que je fouillasse à droite à gauche (au fait, je me noie...j'ai trop à dire, et je ne sais par où commencer ! ), je suis retombé sur ce célèbre portrait de Madame de Pompadour à sa table de toilette.
J'ai pensé vous le poster ici.
Dans le détail, on remarque son bracelet avec la pogne de Louis XV : ce qu'il semble ronchon !!!





:idea: Le saviez-vous ?
On dit que c'est pour l'imiter, que Louis XV demanda à ses joailliers de tailler un diamant de la forme allongée de son sourire.
On nomme cette taille, marquise...évidemment.

madame sophie !
vous êtes vraiment "au taquet" , comme toujours !
bien à vous,

Citation :

Le saviez-vous ?
On dit que c'est pour l'imiter, que Louis XV demanda à ses joailliers de tailler un diamant de la forme allongée de son sourire.
On nomme cette taille, marquise...évidemment.

Oui, je le savais . Par extension, on appelle marquise toute bague de cette forme allongée bien spécifique .

Madame Sophie a écrit:

Derrière le miroir on peut par contre voir le large et froufroutant plumet grâce auquel Jeanne-Antoinette recouvrait de poudre blanche sa gorge et son visage , près du couvercle en argent doré du poudrier , d'un style déjà néoclassique que promouvront la marquise et son frère.

Justement, je me demandais si c'était du duvet de cygne ou du coton ?

Voici l'article qui vient de m'arriver :

Le Diamant maudit, au cou de Denise Darcel


Pire que la malédiction de Toutankhamon. Les malheurs que le célèbre Diamant bleu a engendré autour de lui ont fasciné des générations d’observateurs, tout aussi émerveillés par la beauté étrange du joyau, dont la couleur, un bleu changeant, variait selon la lumière. Il y a exactement 60 ans, au beau milieu du mois de janvier 1950, la France découvrait le diamant : l’actrice Denise Darcel, qui n’avait peur de rien, se faisait photographier à New York en arborant le diamant à son cou.
Le Diamant maudit, au cou de Denise Darcel

Ce fut une exclusivité pour Paris Match. L’hebdomadaire naissant s’était rendu à New York pour photographier le « Diamant du malheur », appelé aussi le « Hope ».

Harry Wilson, son propriétaire, avait autorisé l’actrice et chanteuse française Denise Billecard, devenue Denise Darcel avec le succès aidant, à poser en arborant le joyau à son cou, sous l’œil vigilant de policiers armés. L’héroïne du film Bastogne (1949) et future vedette du western Vera Cruz (1954, avec Gary Cooper), que les américains ont vite surnommé la « Jane Russell française », fut alors envahie de frissons. Le Diamant bleu, de 44,52 carats, est en effet l’une des pierres les plus précieuses et les plus connues au monde… mais aussi la plus dangereuse.

Personne ne connaît l’origine du diamant, sans doute propriété de la dynastie hindoue des Telegu au moyen-âge. Il passait pour être l’une des manifestation du dieu Siva. Jean de Tavernier, un aventurier, le vendit à Louis XIV. Mal lui en a prit : la légende raconte qu’il fut dévoré peu après par des chiens dans une forêt des environs de Versailles.

Nicolas Fouquet, superintendent des finances du royaume, eu le privilège de le porter lors d’une fête : le lendemain il fut arrêté et emprisonné jusqu’à la fin de ses jours. Le Roi Soleil accorda le même privilège à Madame de Montespan : Elle tomba peu après en disgrâce. Un siècle plus tard Marie-Antoinette et son amie la princesse de Lamballe ne purent résister à la tentation de porter l’étrange diamant : la première fut guillotinée et la seconde fut violée (), massacrée et déchiquetée en prison. Dérobé à la Révolution, on retrouva le joyau à Amsterdam en 1830. Il fut racheté par un financier britannique, Henri Thomas Hope. Le malheur s’empara de ses descendants : Francis Hope, Duc de Newcastle, offrit le diamant à son épouse l’actrice May Yohe. Il fut ruiné et cette dernière le quitta… avant de mourir de misère (à son tour) dans les ruelles des docks sordides de Newcastle. En 1901, son nouvel acquéreur, un joaillier américain, fit faillite.

Le diamant tomba alors entre les mains du français Jacques Collot : il devint fou et se suicida. Il avait peu avant vendu le joyau au prince Poniatowski, de Varsovie : celui-ci tua sa maîtresse dès qu’elle eut porté le diamant pour la première fois… avant de s’écrouler à son tour, poignardé par un révolutionnaire. Le « Hope » échoua alors dans la poche d’un bijoutier grec, qui le revendit à un sultan turc : rapidement, le premier mourut en tombant dans un précipice et le second, après avoir tué sa femme, perdit son trône. En 1909, Halid, nouvel acquéreur du Diamant bleu, mourut noyé en mer. En 1912 les McLean le rachetèrent : morts, ruines et divorces furent le lot de la famille. Madame McLean, épouvantée, déclara que « tous nos malheurs ont commencé avec l’achat de ce diamant ». Et c’est alors que Harry Winston, un des plus grands diamantaires au monde, en prit possession en 1949. Le mauvais sort semble s’être arrêté depuis. L’histoire montrera que Harry Winston, pas plus que Denise Darcel, n’ont connu de malheurs particuliers, même si l’actrice dut interrompre sa carrière à Hollywood après avoir refusé certaines avances. Le joaillier new-yorkais a fait don du Diamant bleu au Smithsonian Instuitute de Washington. Aujourd’hui encore il y est visible, dans une pièce réservée.


Photo du haut : le Diamant bleu. Photo du bas : Tarzan and the Slave Girl. Denise Darcel fut la vedette de ce film tourné en 1950, peu après s’être emparée de la légende du Diamant bleu.
Le Diamant maudit, au cou de Denise Darcel

A quand l'histoire de ce diamant à l'instar du Cœur de l'Océan du Titanic?

Bien à vous.

Dans le même genre, le nom m'échappe, il y a ce joyau faisant partie des bijoux de la Couronne d'ANGLETERRE. On raconte que seule une femme peut le porter, que tous les hommes l'ayant approché ou porté sont morts tragiquement par la suite...
Serait-ce la même pierre ?

..... à n'en pas douter !

BOUH !!!!!! Fais moi peur !