Louise Adélaïde de Bourbon Condé

Louise de Condé de Claude-Alain Sarre
Editions Jean-Paul Gisserot , 2005 , 276 p : 8 euros

Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

" Louise Adélaïde de Bourbon Condé est Princesse de sang royal, fille de Louis Joseph, Prince de Condé, et de Charlotte de Rohan. Élevée au couvent, elle émigre, dès juillet 1789, avec son père, son frère et son neveu, le duc d'Enghien, en juillet 1789. Commence alors un long périple qui l'amènera dans une douzaine de pays, où elle subira le sort pénible des émigrés, vite jugés indésirables par leurs hôtes successifs. Elle quitte son père pour entrer en religion, prononce ses vœux solennels à 45 ans et connaît dix couvents différents. Enfin, en 1814, elle peut rentrer à Paris où son cousin, Louis XVIII, lui donne le Temple : elle y fonde une communauté de Bénédictines qui vit toujours aujourd'hui à Vauhallan, près de Paris. Son destin tourmenté, sa sensibilité et sa force d'âme, sa spiritualité à la fois chaleureuse et rigoureuse, en font une femme d'exception qui mérite d'être mieux connue."

Et voici d'autres ouvrages sur elle :

-La Princesse Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, le double reflet de l'étoile de Marguerite Savigny-Vesco.
P. Lethielleux, 1932, 200 p


- Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé de Marie-Louise Jacotey
D. Guéniot, 1996, 232 p

Merci à vous

Justement Chou, je viens de retrouver le livre de Mme Savigny Vesco dans ma bibliothèque. Je propose de faire découvrir la vie de cette princesse. Je la mets dans mes piles.

Avec plaisir!

Ha oui Madame de Chimay, dites nous tout ! En revanche, j'ai l'ouvrage de Claude-Alain Sarre, intéressant mais très porté sur la vie religieuse de la princesse, et du coup un peu soporifique pour moi.
Ah ! j'oubliais, c'était une amie de Clotilde de France, Gros Madame. J'en ai parlé dans sa biographie, chapitre I et je vais en reparler dans le chapitre IV, en préparation.

Pas de problème mais il faudra attendre encore un peu....
J'ai encore moult livres à lire....

Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé de
Marie-Louise Jacotey, Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé
D. Guéniot (1996) , 232 p

Considérée par ceux qui la connaissaient comme l'une des plus douces et aimables jeunes femmes de la famille royale et de la Cour.

Voyez ce souvenir sous la plume de la baronne d'Oberkirsch ;

On nage là dans l'ambiance du film de Patrice Leconte, Ridicule !  

Bien à vous.

Pas con, la Condé!  

Pourtant à la Cour de France ce n'est pas les vautours qui devaient manquer.... 

Quelle frisolité tristouille !  

En effet...  

Ils étaient bien curieux les mystiques.....ceux vers me rappellent ceux de Sainte Teresa d'Avila qui disaient.....
Vivo sin vivir en mí
y tan alta vida espero
que muero, porque no muero
(je vais essayer de traduire)

Je vis en dehors de moi
et j'attends une vie si glorieuse
que je meurs, de ne pas mourir (elle voulais rejoindre son amouré. Dieu)

Il parait que Sainte Teresa, se flagellait très souvent pour échapper au tentations du diable, alors elle tombait en extase, et c'est là qu'elle voyait Dieu et lui parlait......
ces mystiques!!!!!.......

Nous connaissons tous l'extase de Sainte-Thérèse d'Avila !    

On peut difficilement appeler Mlle de Condé une mystique. Une abbesse de Cour serait plus juste.

Je t'avouerais que ces nuances, mystique, abbesse ... m'échappent un peu .  

Un abbesse peut mener grand train et tenir salon dans son abbaye...
Une mystique a des élévations plus spirituelles que matérielles  

Bien à vous.

Comme le signale Majesté, ce sont des choses qui sont sur deux plans différents.

La comparaison pourrait être faite avec un président d'une part, et un communiste d'autre part. On peut être président sans être communiste, et communiste sans être président. D'un côté il y a une conviction, une inspiration qui pousse à déplacer les montagnes, de l'autre une fonction temporelle qui n'indique en rien les opinions du titulaire.

L'abbesse est la présidente d'un couvent. Parmi les religieux et les laïques peuvent se trouver des mystiques, comme on peut trouver des communistes chez les hommes politiques ou les électeurs.

Suis-je clair ?

Cela me rappelle Louis XV : Commencez par croire, M. l'abbé ! Je vous donne un an .  

A qui Louis XV a-t-il dit cela ?  
M'est avis que le premier ministre du Régent, l'abbé Dubois, ne croyait pas en Dieu non plus ! Bien que cela n'ait pas de rapport, il était fort vulgaire. A une dame qui était venue lui réclamer une faveur, il lui lança : "Allez vous faire fo*tre". Etant allée se plaindre auprès du Régent, celui-ci lui répondit : "L'abbé Dubois est parfois un peu vif, mais toujours d'excellent conseil..."!   

Citation :

A qui Louis XV a-t-il dit cela ?  

...  à un abbé qui réclamait des bénéfices ecclésiastiques .      J'ignore son nom .  
Je me demande si ce n'est pas sous la plume de Chamfort que j'ai lu cette anecdote .