Les poisons

Je range sous ce titre l'affaire des poisons et aussi des livres sur les poisons.
Voici :

-L'affaire des Poisons : Crimes et sorcellerie au temps du Roi-Soleil de Jean-Christian Petitfils
Librairie Académique Perrin, 2010, 380 p : 21,50 euros

Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"En 1679, à l'apogée du règne de Louis XIV, éclate l'une des plus vastes affaires criminelles de tous les temps : l'affaire des Poisons. D'un seul coup se révèle l'envers sinistre du décor : les crimes de la Voisin, les sortilèges, les conjurations démoniaques, les messes noires, les sacrifices rituels... Affaire stupéfiante, ténébreuse, touffue, aux ramifications gigantesques, dans laquelle se trouvent mêlées des centaines de personnes, dont les plus grands noms de la cour de France, notamment la favorite, Mme de Montespan, à tel point que le roi lui-même, pris d'inquiétude, tente d'étouffer le procès. De l'officine des alchimistes au repaire des sorcières, des marchands de philtres d'amour aux fabricants de poisons, en passant par le cabinet du magistrat instructeur, La Reynie, c'est l'enquête policière complète sur l'une des plus étranges et irritantes énigmes de l'Histoire qui est ici offerte au lecteur. Mettant en lumière les moeurs et les mentalités d'une époque qui n'a pas été seulement celle des splendeurs de Versailles et de la culture classique, l'ouvrage de Jean-Christian Petitfils, fruit de longues recherches, présente des découvertes et des explications très convaincantes."



-Affaires de poisons : Les crimes et leurs imaginaires au XVIIIe siècle de Frédéric Jacquin
Belin, 2005, 190 p : 21,50 euros


Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"Cet ouvrage relate des crimes vieux de trois siècles, des crimes qui demeurent d'autant plus mystérieux que certains d'entre eux semblent s'inscrire dans une fantasmagorie socioculturelle se nourrissant au fil des rumeurs et des soupçons ambiants. Les aveux sont là pour confirmer des stratégies d'empoisonnement, pour dessiner des figures d'empoisonneurs ou d'empoisonneuses appartenant à toutes les strates de la société du XVIIIe siècle, du gentilhomme à la lingère ou à la paysanne. Le poison sort ainsi des cadres étroits de la stigmatisation politique. Il n'y a pas eu que l'Affaire des poisons. Il y eut une sorte d'invasion par de multiples affaires de poison, révélatrices d'un fantasme collectif du doute sur l'autre, ainsi que d'une anxiété face au risque de transgression des interdits les plus sacrés. Car dans ces affaires de poison, il n'y a pas que des coupables, il a aussi, visiblement nombre d'innocents pris dans la trame des dénonciations... autant d'imaginaire que de réalité."

C'est la catastrophe. Je me suis trompée de bouton. Je redonne ici les deux références mentionnées plus haut :

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Ah ! cette sinistre affaire, à rebondissements, de la poudre de succession n'a pas fini de faire couler l'encre !!! Tant de gens connus étaient éclaboussés ... Il a fallu l'étouffer vite fait bien fait !

Cette histoire de l'Affaire des Poisons a été plus importante encore qu'on ne l'a dit et j'ai même lu quelque part que Louis XIV était tellement épouvanté de voir tant de personnes de la Cour compromises qu'il n'a pas voulu donner suite.
Je vais essayer de me procurer le livre de Petitfils . Aurait-il résolu cette énigme comme il a résolu l'assassinat d'Henri IV ?

Je vous donne les références de ce livre qui concerne le début XVIIe siècle :

-L'assassinat d'Henri IV : Mystères d'un crime de Jean-Christian Petitfils
Librairie Académique Perrin, 2009, 330 p : 20,90 euros


Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"Le 14 mai 1610, vers quatre heures de l'après-midi, le carrosse découvert, où Henri IV a pris place avec ses principaux gentilshommes, quitte le Louvre et roule dans Paris qui s'apprête à fêter la reine Marie de Médicis, couronnée la veille. Il est arrêté rue de la Ferronnerie par un embarras de charrettes. Aussitôt un étrange rôdeur, habillé à la flamande et armé d'un couteau, saute sur la roue du véhicule et poignarde mortellement le roi. L'homme immédiatement appréhendé - un nommé Ravaillac, d'Angoulême - déclare, même sous la torture, qu'il a agi sans complice, uniquement pour punir le monarque de vouloir faire la guerre aux puissances catholiques et au pape. Qui est-il ? Un fanatique un déséquilibré, un " fou de Dieu " ou un fou tout court ? Cet halluciné a-t-il été manipulé par de puissants ennemis du roi, français ou étrangers ? Y a-t-il eu d'autres tueurs ? Reprenant l'ensemble du dossier, Jean-Christian Petitfils propose une piste nouvelle, étayée par un faisceau d'indices troublants. Son livre, véritable enquête policière, est une contribution majeure à la compréhension de l'une des grandes énigmes de l'histoire de France, dont les conséquences politiques et religieuses ont été considérables."

..... mon Roi préféré ( malgré son haleine de chacal ) !!!!

Il avait surtout bon goût en matière de femmes ! ....

Jacqueline du Roure, la troisième femme de Louis Armand XIX de Polignac et donc arrière-grand-mère du duc Jules, défraya la chronique par une vie truffée de scandales. Elle fut même soupçonnée, à l'époque sinistre de la grande vogue de la poudre de succession, d'avoir, par jalousie, tenté d'expédier les pieds outre Mlle de la Vallière, alors aimée de Louis XIV !
C'était un bruit probablement sans fondement et qui retomba de lui-même, la vicomtesse ne fut pas autrement inquiétée . Mais elle dut, avec son mari, regagner le Velay .

( Hedwige de Polignac : Les Polignac )

Le sujet est intéressant