Santé

Les nouvelles pratiques de santé : Acteurs, objets, logiques sociales (XVIIIe-XXe siècles
de Patrice Bourdelais et al.
Belin , 2005, 382 p : 35,90 euros

Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"Depuis deux siècles, de la toilette quotidienne aux exercices physiques, de l'application des principes de prévention à la multiplication des examens médicaux intrusifs (analyse d'urine, examen gynécologique), les soins du corps ont changé. Le corps caché, secret, économisé est devenu le corps dénudé, transparent et entretenu par le mouvement ; simple enveloppe de chair il est désormais le bien ultime de l'individu, dont le maintien en santé constitue l'objectif essentiel. À partir d'exemples européens, africains et chinois, ce livre propose une lecture croisée du rôle des acteurs, des patients mais aussi des membres des professions médicales (médecins, sages-femmes et infirmières) et des institutions (école, église, bureaux d'hygiène, associations) dans ce changement collectif et progressif qui se situe à l'articulation des aspirations de la population (avec de fortes disparités sociales), des politiques hygiénistes et des offres du monde de la médecine. Il montre aussi quelles sont les conditions qui ont conduit à la situation médicale et sanitaire actuelle des pays riches."

Le génie et la folie au XVIIIè siècle de
WILLARD Nedd
Presses universitaires de France, 1963, 170 p

L'Avènement de la médecine clinique moderne en Europe (1750-1815). Politiques, institutions et savoirs de KEEL OTHMAR . Québec et Genève, Les Presses de l'Université de Montréal et Georg Éditeur, 2001, 542 p. (Coll. " Bibliothèque d'histoire de la médecine et de la santé ".)

La Malédiction du Grand-Saint-Antoine. 25 mai 1720 : la peste entre à Marseille de MOUTON PATRICK. Marseille, Éditions Autres Temps, 2001. 136 p., ill.

En parlant de santé...que vous arrive-t-il , Princesse, de poster tant et tant des références bibliographiques depuis ce matin ?

Bien à vous.

C'est " l'effet Fabre d'Eglantine" qui ne me réussit guère , je crois....

La ligne du Jabron pendant la peste de 1720 de
Jean-Pierre Joly
C'est à dire, 80 p

Pour essayer de contenir l’extension de la contagion de la peste qui s’était déclarée à Marseille en 1720, les autorités mirent en place dans l’urgence des lignes militaires s’étirant du Rhône au Mercantour. Dans la traversée du Comtat et des monts du Vaucluse, cette ligne était matérialisée par des fossés et palissades ou par une muraille de pierre sèche. Au fond de la vallée du Jabron, c’est le torrent lui-même qui servit de limite, surveillée par des hommes en armes. Des guérites les abritaient, un commandement coordonnait le dispositif, qui fonctionna jusqu’en 1722. Fut-il utile ? La peste ne toucha pas le Jabron… Puis la ligne fut démantelée, mais les habitants du Jabron s’en souviennent, jusqu’à aujourd’hui, et remercient chaque hiver saint Sébastien pour sa protection.
C’est cette Ligne du Jabron que Jean Pierre Joly présente dans ce livre. Elle n’avait jusqu’alors fait l’objet d’aucune étude, et elle n’a pas laissé de traces sur le terrain. Mais les acteurs civils et militaires de l’époque la racontent de façon très vivante et concrète.



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