naissance au château de Versailles de Clotilde de France fille de Louis dauphin de France et de Marie-Josèphe de Saxe
Elle est baptisée le 19 octobre 1761.
Filleule du duc de Berry (futur Louis XVI) et de Madame Louise.
La princesse épousera Charles-Emmanuel IV de Savoie roi de Sardaigne
NAISSANCE DE MME CLOTILDE, SŒUR DE LOUIS XVI
Clotilde de France
Marie-Clotilde de Bourbon
Marie Adélaïde Clotilde Xavière
[size=19][i](Marie Adelaide Clothilde de Bourbon)[/i]
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Vénérable Marie Clotilde de Bourbon
reine de Sardaigne (1796-1802)
à 5h15, au château de Versailles, Marie Josèphe de Saxe, Dauphine de France, donne naissance à une princesse.
Elle est ondoyée par Mgr de Bouillé de Saint-Giron, évêque d'Autun et premier aumônier du Roi, en présence du vicaire de la paroisse du château.
Elle est, ensuite, remise entre les mains de la comtesse de Marsan, Gouvernante des Enfants de France.
La comtesse de Marsan emmène la princesse dans l'appartement qui lui était destiné dans l'aile des princes, escorté par un exempt des gardes du corps.
Ses frères sont Louis Joseph de France, duc de Bourgogne, et les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Sa sœur est Mme Elisabeth.
A la Cour, du fait de sa physionomie, elle est surnommée "Gros Madame".
En 1808, elle est déclarée "Vénérable" par l’Église
Parents
Louis de Bourbon, (Louis-Ferdinand de France) dauphin de France 1729-1765
Maria Josepha von Sachsen, (Marie-Josèphe de Saxe) princesse de Pologne 1731-1767
Mariée le 6 septembre 1775 à Chambéry avec ( Carlo-Emanuele IV di Savoia) Charles-Emmanuel de Savoie (1751-1819), prince de Piémont, fils aîné de Victor-Amédée III de Sardaigne et de Marie-Antoinette d'Espagne.
(sans postérité)
Ils n’eurent pas d’enfants, mais furent très liés, unis par une piété solide et une foi sincère.
Petite-fille de Louis XV, sœurs des rois de France Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, fut reine de Piémont-Sardaigne.
Marie-Clotilde de Bourbon et son frère Charles comte d'Artois, futur Charles X
par François Hubert Drouais en 1763 Celle qu’on surnommait « Gros Madame » fut élevée par Madame de Marsan avec sa jeune sœur, Madame Elisabeth (née en 1764)
Elle perdit son père en 1765 et sa mère en 1767.
La Révolution fut perçue comme une calamité à Turin: la cour avait accueilli dès 1789 le comte d’Artois, frère de Clotilde, qui avait épousé une sœur de Charles-Emmanuel.
Leur frère, le comte de Provence était lui aussi marié à une princesse de Savoie et la princesse de Lamballe, victime des massacres de septembre était également membre de la Maison de Savoie.
Cependant, si Clotilde eut la joie de revoir son frère le comte d’Artois, parti en émigration avec sa famille et ses tantes, Mesdames, filles de Louis XV, parties en émigration en 1791, elle eut la douleur d’apprendre la mort de son frère Louis XVI et de sa belle-sœur Marie-Antoinette guillotinés en 1793, de sa sœur Elisabeth guillotinée en 1794 et de son neveu Louis mort à la prison du temple en 1795, à l’âge de 10 ans.
Portrait par Joseph Ducreux en 1774, miniature et portrait par François Hubert Drouais en 1775En 1796, sous la conduite du général Bonaparte, les troupes Françaises envahissent le nord de l’Italie et s’empare du comté de Nice et du duché de Savoie.
Le beau-père de Clotilde meurt et son mari accède au trône sous le nom de Charles-Emmanuel IV de Sardaigne.
Le nouveau souverain tâchera d’amadouer la république française mais malgré ses protestations d’amitié, le général Joubert, envahit ses états en 1798.
La cour de Turin se réfugie en Sardaigne (où elle demeurera jusqu’en 1814)
Portrait par Ernst Heinsius en 1790 Décédée le 07 mars 1802 à Naples à l'âge de 42 ans
Inhumée en l'église Sainte Catherine de Chiaia
Son mari abdique en faveur de son frère cadet Victor-Emmanuel et se retire dans un cloître.
Clotilde a été déclarée « Vénérable » par l’Église catholique, première étape vers la reconnaissance de sa sainteté…
Déclarée vénérable par le pape Pie VII le 10 avril 1808.
Déclaration renouvelée le 07 janvier 1982 par le pape Jean-Paul II, qui détermina qu'elle avait vécu les vertus chrétiennes dans un degré héroïque.