yann sinclair
Nombre de messages : 26304 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 1er décembre 1737: Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse Sam 1 Déc - 9:41 | |
| Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, décède au château de Rambouillet.
Louis-Alexandre de Bourbon portrait vers 1681 du comte de Toulouse "endormi" (portrait par Mignard) Rappel à Dieu de Louis-Alexandre de Bourbon, dernier fils de SMTC Louis XIV, prince, homme politique et militaire français (° 6 juin 1678). comte de Toulouse (1681)
duc de Penthièvre (1697)
duc de Rambouillet (1711)
Amiral de Francechef du Conseil de la MarinePrésident du Conseil de la Marine Grand Veneur de France (1714)gouverneur de Guyenne (1689)puis de Bretagne (1695)lieutenant général des armées du roi- Né le 6 juin 1678 à Versailles
- Légitimé en novembre 1681
- Décédé le 1er décembre 1737 à Rambouillet à l'âge de 59 ans
- Inhumé dans la Chapelle Royale Saint-Louis de Dreux
Parents- Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715
- Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan 1640-1707
- Relation avec Madeleine Aumont
- dont
- Philippe Auguste de Sainte-Foix 1721-1795
- Marié le 2 février 1723, Paris, avec Marie Victoire Sophie de Noailles1688-1766
- Filleule: Élisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé 1705-1765
- Témoin au mariage de Jacques de Salomon, seigneur de La Lande +ca 1703 et de Jeanne Françoise de Biaudos 1672-1761
- Témoin au mariage de Jean Pierre de Montléart, marquis de Rumont 1690-1773 et de Marie Elisabeth Catherine Mithon
(portrait de 1690 par Hyacinthe Rigaud).Amiral de France en 1683.Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1681), duc de Penthièvre (1697), d’Arc, de Châteauvillain et de Rambouillet (1711), naquit à Versailles le 6 juin 1678 et mourut à Rambouillet le 1er décembre 1737. Fils naturel de Louis XIV et de Madame de Montespan, il fut légitimé et fait comte de Toulouse en 1681, puis duc de Penthièvre en 1697 et duc de Rambouillet en 1711. Il reçut en 1683, à l’âge de cinq ans, la charge d’amiral de France et fut fait colonel d’un régiment d’infanterie à son nom en février 1684, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie en 1693.portrait vers 1681 du comte de Toulouse "endormi" (portrait par Mignard)Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il fut chargé de défendre la Sicile. En 1704, devant Malaga, il infligea de très lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l’amiral George Rooke. Il obtint le gouvernement de Guyenne en janvier 1689, qu’il échangea contre celui de Bretagne en mars 1695. Fait maréchal de camp le 3 janvier 1696 puis lieutenant général des armées du Roi le 3 août 1697, il obtint la charge de grand veneur de France en mars 1714. Il fut chevalier des Ordres du Roi le 2 février 1693 puis chevalier de la Toison d'or en 1704.portrait du comte de Toulouse en 1683, "en St Jean Baptiste"C’était, dit Saint-Simon, « un homme fort court, avec un accueil aussi gracieux qu’un froid naturel, mais glacial, le pouvait permettre ; de la valeur et de l’envie de faire, mais par les bonnes voies, et en qui le sens droit et juste, pour le très ordinaire, suppléait à l’esprit ; fort appliqué d’ailleurs à savoir sa marine de guerre et de commerce et l’entendant très bien. »En 1706, il acheta à Joseph Fleuriau d'Armenonville le château de Rambouillet. Il agrandit considérablement le domaine et fit procéder à d’importants embellissements du château. Par lettres patentes de mai 1711, le marquisat de Rambouillet fut alors érigé en duché-pairie.portrait du comte de Toulouse en 1693, "en habit de novice du St Esprit", par Louis Boullogne le JeuneEn 1712, il acheta à Louis II Phélypeaux de La Vrillière, l’Hôtel de La Vrillière situé près de la place des Victoires, appelé depuis « Hôtel de Toulouse », et le fit réaménager par l’architecte Robert de Cotte. L’hôtel abrite aujourd’hui la Banque de France. Comme son frère le duc du Maine, un édit du Roi de juillet 1714 le déclara apte à succéder au trône à la suite des princes légitimes et lui donna le rang de prince du sang. Mais cet édit fut cassé par le Parlement de Paris en 1717.Contrairement à son frère, le comte de Toulouse ne fut cependant pas écarté du pouvoir. Lors de la polysynodie, il devint chef du Conseil de la Marine, jusqu’en 1722, date à laquelle il fut remplacé par le même Fleuriau d’Armenonville à qui, quelques années auparavant, il avait un peu forcé la main pour lui acheter son domaine de Rambouillet. portrait du comte de Toulouse en 1683 avec son frère le duc du Maine par Nicolas de Larguillière ; portrait du comte de Toulouse avec sa soeur Françoise Marie, Melle de Blois, duchesse de Chartres, en 1696 par Hyacinthe RigaudEn 1723, il fit un mariage d’amour en épousant Marie Victoire de Noailles qui lui donna un fils, Louis Jean Marie de Bourbon , duc de Penthièvre, de Rambouillet, d’Aumale et de Gisors. Ce mariage, contracté quelques mois avant la mort du Régent en août 1723, fut rendu public peu après cet événement.portrait du comte de Toulouse par Alexis Simon Belle vers 1705Louis XV avait pour le comte de Toulouse une grande affection renforcée par leur goût commun pour la chasse.En août 1724, le Roi alla pour la première fois chasser le cerf à Rambouillet où il coucha.Il y retourna dès le mois suivant et prit dès lors l’habitude de s’y rendre très régulièrement. Portraits par Hyacinthe Rigaud vers 1708.Tombé en disgrâce, le comte de Toulouse se retira dans son château de Rambouillet où il mourut en 1737 des suites d’une opération.Il est inhumé, ainsi que sa famille, dans la Chapelle royale de Dreux.Acquit de Madame la Princesse de Conti le comté de Penthièvre, et le fit de nouveau ériger en Duché-Pairie par Lettres du mois d'avril 1697.Pour lui, ses hoirs et successeurs mâles ou femelles. Gouverneur de Bretagne.
Il est le dernier fils légitimé de Louis XIV et de Françoise Athénaïs de Rochechouart-Mortemart, marquis de Montespan.
Il est titulaire des charges de Grand Amiral de France et de Grand Veneur.
A Paris, sa résidence officielle est l'Hôtel de Toulouse (l'actuel siège de la Banque de France).
Il a pour unique enfant Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1681), duc de Penthièvre (1697), d’Arc, de Châteauvillain et de Rambouillet (1711), est un aristocrate et officier de marine français né à Versailles le 6 juin 1678 et mort à Rambouillet le 1er décembre 1737. Il est nommé amiral de France, alors qu'il n'a que cinq ans. Dernier des enfants naturels que Louis XIV eut de la marquise de Montespan, il fut légitimé et fait comte de Toulouse en 1681. Comme pour ses aînés le nom de sa mère, femme mariée, ne fut pas mentionné dans l'acte de légitimation. Il était officiellement fils du seul roi. C'était la dernière grâce que reçut la marquise déjà en disgrâce et compromise dans l'affaire des poisons. Retirée dans son château de Clagny, près de Versailles, la marquise put élever son fils et lui inculquer ses valeurs. Nommé duc de Penthièvre en 1697 et duc de Rambouillet en 1711. À la mort de son demi-frère, le comte de Vermandois, en 1683, il reçut, à l’âge de cinq ans, la charge d’amiral de France et fut fait colonel d’un régiment d’infanterie à son nom en février 1684, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie en 1693. Nommer ses fils légitimés très jeunes à des postes aussi brillants permettait au roi de conserver la haute main sur les affaires maritimes pendant les longues années de la minorité. Il obtint le gouvernement de Guyenne en janvier 1689, qu’il échangea contre celui de Bretagne en mars 1695. Il n'avait alors que 17 ans. Il fut également nommé chevalier des Ordres du Roi le 2 février 1693, maréchal de camp le 3 janvier 1696 puis lieutenant général des armées du Roi le 3 août 1697. Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il fut chargé de défendre la Sicile. En 1704, devant Malaga, la flotte qu'il commande inflige de très lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l’amiral George Rooke. Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, le nomma chevalier de la Toison d'or en 1704.
C’était, dit Saint-Simon, « un homme fort court, avec un accueil aussi gracieux qu’un froid naturel, mais glacial, le pouvait permettre; de la valeur et de l’envie de faire, mais par les bonnes voies, et en qui le sens droit et juste, pour le très ordinaire, suppléait à l’esprit; fort appliqué d’ailleurs à savoir sa marine de guerre et de commerce et l’entendant très bien »
En aimant la musique, il commanda à André Danican Philidor « l'Aîné », en 1703, de copier les partitions de Michel-Richard de Lalande.
En 1706, il acheta à Joseph Fleuriau d'Armenonville le château de Rambouillet. Il agrandit considérablement le domaine et fit procéder à d’importants embellissements du château. Par lettres patentes de mai 1711, le marquisat de Rambouillet fut alors érigé en duché-pairie.
En 1712, il acheta à Louis II Phélypeaux de La Vrillière, l’Hôtel de La Vrillière situé près de la place des Victoires, appelé depuis « Hôtel de Toulouse », et le fit réaménager par l’architecte Robert de Cotte. L’hôtel abrite aujourd’hui la Banque de France. Il obtint également la charge de grand veneur de France en mars 1714. La même année, comme son frère, le duc du Maine, un édit du Roi de juillet le déclara apte à succéder au trône à la suite des princes légitimes et lui donna le rang de prince du sang.
Cet édit fut cassé par le Parlement de Paris en 1717. Le comte de Toulouse ne fut cependant pas écarté du pouvoir et même, on lui laissa ses charges et sa fortune contrairement à son frère aîné sur qui se cristallisait la jalousie muée en haine des princes du sang et des ducs...
Lors de la polysynodie, il devint chef du Conseil de la Marine, jusqu’en 1722, date à laquelle il fut remplacé par le même Fleuriau d’Armenonville à qui, quelques années auparavant, il avait un peu forcé la main pour lui acheter son domaine de Rambouillet.
Il eut deux enfants naturels de Madeleine Aumont: Louis-Alexandre de Sainte-Foy (né en 1720 et mort jeune), puis l'année suivante Philippe-Auguste de Sainte-Foy (1721-1795) dit le « chevalier d'Arcq »
Après que son projet de mariage avec Charlotte de Lorraine, Mademoiselle d'Armagnac, d'une branche cadette de la Maison de Guise, eut été refusé par le roi Louis XV, en 1723, il fit un mariage d’amour en épousant, d'abord secrètement, Marie-Victoire de Noailles qui lui donna un fils, Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre, de Rambouillet, d’Aumale et de Gisors. Ce mariage, contracté quelques mois avant la mort du Régent, cousin et beau-frère du comte, en août 1723, fut rendu public peu après cet événement. En effet, la nouvelle comtesse de Toulouse était veuve du marquis de Gondrin, un des deux fils du duc d'Antin, le seul fils légitime de la marquise de Montespan et pour cette raison, le mariage pouvait être considéré comme nul... Louis XV avait pour le comte de Toulouse une grande affection renforcée par leur goût commun pour la chasse. En août 1724, le Roi alla pour la première fois chasser le cerf à Rambouillet où il coucha. Il y retourna dès le mois suivant et prit dès lors l’habitude de s’y rendre très régulièrement.
Tombé en disgrâce, le comte de Toulouse se retira dans son château de Rambouillet où il mourut en 1737 des suites d’une opération. Il est inhumé, ainsi que sa famille, dans la Chapelle royale de Dreux.
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