Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 22 décembre 1718: Philippe-Emmanuel de Croÿ

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yann sinclair

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MessageSujet: 22 décembre 1718: Philippe-Emmanuel de Croÿ   22 décembre 1718: Philippe-Emmanuel de Croÿ Icon_minitimeSam 22 Déc - 13:40



22 décembre 1718: Philippe-Emmanuel de Croÿ Ob_3312ff_elisabeth-charlotte-de-orleans22 décembre 1718: Philippe-Emmanuel de Croÿ WAAACH5BAEKAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==


Une nouvelle terre pour la duchesse

Bien que le château de Lunéville eût été donné en douaire à la duchesse par son époux, en 1719 pour le cas où elle lui survivrait, elle en fut évincée, après que le cardinal de Fleury lui eut assuré qu’elle ne souffrirait pas de cette décision. Lettre de Fleury à Élisabeth-Charlotte, du 15 août 1736: Selon Fleury: « la France est disposée à faire tout ce qui pourra contribuer au repos de SAR et à l’honneur de son rang. Si elle fixe son domicile en Lorraine, elle y jouira d’une absolue indépendance. Tout ce qui lui sera dû, pour sa dot, son douaire et pour l’entretien des princesses sera payé, dès que ce qui doit leur revenir aura été réglé entre SAR et le duc de Lorraine. »

La veuve de Léopold, qui avait trouvé chez son fils peu de soutien, n’avait aucune raison de le suivre en Italie ou en Allemagne, se considérant comme trop vieille pour apprendre l’allemand. Elle ne retourna d’ailleurs dans les terres de l’Empire que pour la grossesse de sa belle-fille en juin 1739 où elle revit ses deux fils François et Charles-Alexandre. Alors que son départ était imminent, elle garda tout de même espoir de rester à Lunéville.

Lettre d’Élisabeth-Charlotte à la marquise d’Aulède, le 11 juin 1736 à Lunéville: « […] le roy veut bien me permettre de rester isy, dans mon abitations, qui m’a été donné par contra de mariage. D’abord que le roy le permet, je n’en sortiray sûrement pas, et je ne suis pas comme mon fils, qui préfère d’estre simple suget de l’empereur à estre souvereint.[…]Pour l’éné, vouderoit aussy me rendre suget de cette empereur, qui coupe la gorge à sa fille énée et à tout mes enfans,en me voulant faire aler à Bruselle ; mes c’est à quoy je ne consantiray jamais, et resteray isy, puisque le roy le trouve bon, pour y finir mes jours. J’ayme fort et la Lorraine et les Lorrains ; je n’en suis point hais, et, par concéqand, je resteray avec eux jusqu’à la fain de mes jours ; mes, pour l’empereur, j’aymerois mieux mourir tout à leurs que d’estre sous sa dominations. Je vivray de ma vie, car de ceray isy, ou bien à Paris, sy le roy le veut. Pour à luy, il est le chef de ma maison, et je luy obéirray toujours, mes à nulle autre puissance ; et comme il me permet de rester isy, j’y finira mes jours, à ce que j’espère. […] »
Désormais, Stanislas élirait résidence à Lunéville et la duchesse serait envoyée dans l’ancien fief seigneurial de Commercy, construit par Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz; puis réaménagé à partir de 1708 par le cousin par alliance de la princesse, le prince Charles-Henri de Vaudémont, fils naturel de Charles IV. La nouvelle demeure de la duchesse dut être remeublée, puisque le château fut inoccupé pendant une quinzaine d’année. Le mobilier provenait des appartements de la princesse à Lunéville, et peut-être dans les salons de réception ou les anciens appartements du duc Léopold. Désespérée de la perte de la nationalité lorraine, amère et furieuse contre son fils, Élisabeth-Charlotte se résigna à céder la place à Stanislas et consentit à l’échange le 4 juillet 1737. Elle n’obtint cependant, ni le titre de gouvernante de Lorraine qu’elle avait réclamé, ni l’érection du bailliage de Lunéville en souveraineté, ni même la libre disposition du château et du parc pour pouvoir recevoir l’ambassadeur du roi de Sardaigne chargé de lui demander, au nom de son maître Charles-Emmanuel III, la main de l’aînée de ses filles, Élisabeth-Thérèse. Toutes ces faveurs lui furent refusées, alors qu’elle vécut à Lunéville depuis près de quarante ans, dans le seul but d’écarter la princesse qui « incarnait l’antique indépendance des duchés »

Départ de Lunéville pour Commercy : l’adieu des Lorrains

Le mariage par procuration de la princesse Élisabeth-Thérèse avec le représentant du roi de Sardaigne Charles-Emmanuel, le prince de Carignan, célébré le 5 mars 1737, retarda de quelques jours la prise de possession de la Lorraine. Mais dès le lendemain, la duchesse abandonna Lunéville, pour se rendre d’abord à Haroué accompagnée de la princesse Anne-Charlotte, d’Élisabeth-Thérèse, de la princesse d’Armagnac, de la duchesse de Richelieu ; puis, le 14 mars, ce fut seule qu’elle vint résider au château de Commercy. Sa fille Anne-Charlotte se dirigeait vers Remiremont, où son élection comme abbesse devait avoir lieu ; tandis que son aînée Élisabeth-Thérèse était en route pour Turin.

« […] Je vis S.A.R. Madame la Duchesse Régente, et les deux augustes Princesses ses filles [Élisabeth-Thérèse et Anne-Charlotte], s’arracher de leur palais, le visage baigné de larmes, levant les mains vers le ciel, et poussant des cris, tels que la plus violente douleur pourroit les exprimer. Ce seroit tenter l’impossible que de vouloir dépeindre la consternation, les regrets, les sanglots, et tous les symptômes de désespoir auxquels le peuple se livra, à l’aspect d’une scène qu’il regardoit comme le dernier soupir de la patrie. Il est presque inconcevable que des centaines de personnes n’aient pas été écrasées sous rouës des carosses, ou foulées sous les pieds des chevaux, en se jettant aveuglément, comme elles firent, à travers les équipages, pour en retarder le départ. Pendant que les clameurs, les lamentations, l’horreur et la confusion régnoient à Lunéville, les habitants de la campagne accouroient en foule sur la route par où la Famille royale devoit passer, et prosternés à genoux, ils lui tendoient les bras et la conjuroient de ne pas les abandonner. Peu de jours après ce tragique spectacle, le roi Stanislas vint prendre possession du palais de Lunéville. »
Alors que la régente se dirigea vers sa nouvelle résidence, la population se lamenta et se jeta au-devant de sa voiture pour l'empêcher de partir, comme en témoigne les écrits de l’époque : les lettres de Madame Graffigny ou les gravures exécutées sous la demande de Valentin Jumarai-Duval en 1750. Alors que François III, qui avait reçu une éducation à la cour de Vienne, était froid et distant avec ses sujets, Élisabeth-Charlotte, quant à elle, restait très populaire ; sa tristesse lors de son départ de Lunéville, témoigna de son attachement pour la terre et les habitants des duchés. À son arrivée à Commercy, la duchesse put jouir en usufruit seulement, du château et principauté de Commercy et d'Euville, avec les lieux et villages, leurs territoires et dépendances, ainsi qu’un revenu de six cent mille livres. Même si elle conserva son honneur de souveraine, son pouvoir n’était qu’illusoire, puisqu’elle était soumise au « bon vouloir de la Cour française », qui notifia sous forme de treize articles la vie, la justice, et le commerce de la principauté de Commercy, rendant la duchesse impuissante. Par exemple, les articles 2 et 4 de la Convention stipulaient que la quantité de sels et tabacs était fixée selon le nombre des habitants, et ce genre de produits ne pouvait être vendu que dans un magasin établi à Commercy. Connue sous le nom de Madame Royale désormais, elle devait soustraire sa principauté à la juridiction de la Lorraine, passant ainsi les dernières années de sa vie dans la précarité et la maladie. Fleury refusa même de lui venir en aide financièrement, ne lui accordant que l’autorisation d’établir une loterie : « Votre Altesse mariée dans une maison étrangère ne peut donc rien demander de plus au Roy. » Dès le début de sa souveraineté à Commercy, la duchesse s’entoura d’une Maison importante où figurent des membres de famille restées fidèles à l’ancienne dynastie : Spada, Gallo, Bouzey, Gourcy, Mercy et nomma le comte de Girecourt chancelier, garde des sceaux et chef de ses conseils, et cinq conseillers d’État. Elle fut à l’initiative de la création d’un conseil d’État, chargé de décider des grandes affaires d’administration publique, et d’une Cour des grands – une cour de justice jugeant en appel les procès entre particuliers – cette dernière remplit aussi des fonctions de Cour des aides et finances. Stanislas ne vint jamais la voir à Commercy, et elle ne voulait pas le rencontrer, animée sûrement par la rancœur qu’elle entretenait envers ce roi déchu, qui après l’échec de la proposition de mariage de l’une de ses filles avec Louis XV, avit usurpé les duchés d'un prince qui l' avait autrefois accueilli.

Mort de la dernière duchesse de Lorraine

Une santé fragilisée En 1699 à Paris, la duchesse contracta la petite vérole, elle guérit grâce aux soins de sa mère et d’Helvétius ; lorsque ce n’était pas son état de santé qui était fragilisé, c’était celui de ses enfants, ou l’infidélité de son époux qui lui provoquèrent ainsi des tracas. Son état de tristesse était perceptible à travers ses lettres et ne fit qu’aggraver son état de santé. Les nombreuses plaintes de la duchesse, visibles dans ses lettres, montrent que sa vie était rythmée par de nombreux ennuis de santé : ennuis mineurs comme ulcère de jambe, « pituite », dents gâtées, abcès, rhume de cerveau, dysenterie, coliques hépatiques, petite vérole et sans doute une hypertension artérielle qui se manifesta par des crises d’apoplexies dont une qui lui fut fatale.

Lettre d’Élisabeth-Charlotte à la marquise d’Aulède, Luneville, ce 13 janvier 1724 « […] je vous écris, estant acablé de mal de teste et de pituite […] »

Lettre d’Élisabeth-Charlotte à la marquise d’Aulède, Lunéville, ce 24 août 1724 « Il est vret, Madame, que le mesme mal que j’ay eu à la jambe, il y a 3 ans, m’est revenu avec de grande douleurs ; mes ce n’est pas un rumatisme, ce sont des varise qui s’ouvrent et qui me sont restées de ma dernière couche, où l’on m’accoucha de force, et c’est ce qui m’a causé ce mal […]

Lettre d’Élisabeth-Charlotte à la marquise d’Aulède, À Lunéville, ce 20 février 1725 « […] pour mon rume, dure encore, mes c’est plustost une pituite qu’un vret rume […] »
Pour soulager la duchesse, « l’eau de boule » était fréquemment utilisée. Il s’agissait d’une préparation à base de tartrate de fer et de plantes vulnéraires, utilisée dans le traitement des anémies, en cataplasmes, anti-inflammatoire et antalgique.
L’embonpoint de la Palatine, sa mère, toucha aussi sa fille qui était connue pour sa gourmandise : elle adorait les carpes frites, le maquereau, les truffes du Périgord et le vin de champagne. D’ailleurs, selon les travaux actuels de Thierry Franz, la duchesse, aimant cuisiner tant des plats salés que sucrés, elle possédait sa propre cuisine au château de Lunéville. Une table surgissait toute dressée du parquet, satisfaisant l’émerveillement de tous les convives pour plus de discrétion. Ce goût pour la cuisine n’était pas une exception, puisque Louis XV avait, lui aussi, un cabinet à pâtisserie. Son père et Mme de Tavagny, abbesse de l’Estange, étant morts d’un accident vasculaire cérébral, la duchesse craignait donc de mourir de cette même manière, et ses craintes furent justifiées.

À la veille de sa mort Etant donné l’état de santé fragile de la duchesse tout au long de sa vie, elle fut entourée constamment de médecins, de chirurgiens qui ne purent éviter l’attaque d’apoplexie après les divertissements organisés pour la fête de Sainte-Anne, le 8 juillet 1743. Le rétablissement de la duchesse suscita un tel enthousiasme qu’il témoignait de sa popularité et de l’affection que lui portèrent ses sujets. La duchesse avait le « moral affaibli au point d’être en enfance », « et elle n’en retrouva plus qu’une lueur au lit de mort, lorsqu’elle reçut les saints sacrements ». Elle assista cependant aux réjouissances données en novembre 1744, en l’honneur du mariage de son fils François III, où elle distribua la médaille frappée à Vienne à l'occasion de la cession de la principauté de Commercy. En mi-décembre, elle fut frappée par une nouvelle attaque d’apoplexie ; tandis que du « 18 ou 22 décembre, on lui administra tous les jours le Saint-Viatique et une médecine pour lui libérer le ventre, ce qui soulagea la tête », elle refit une attaque le 22, et sombra dans un coma. Elle rendit son dernier souffle le 23 décembre 1744 à huit heure du matin, entourée des anciens serviteurs de son mari et « emportant les regrets des Lorrains, qui voyaient en elle la veuve d’un prince qu’ils avaient chéri, et à bien dire, leur dernière souveraine, symbole de leur nationalité perdue. » Dès le lendemain, ses entrailles furent portées en grande cérémonie à l'hôpital Saint-Charles, inhumées devant le maître-autel. Le 27 décembre, le cœur fut déposé dans le socle même de la statue, tandis que le corps fut déposé dans la chapelle du château où il resta jusqu'au 17 février 1745, jour il fut conduit à l'église des Chanoines. Le 19 février, le corps fut conduit à Nancy et descendu dans le caveau des Cordeliers.

Acte de décès d’Élisabeth – Charlotte de Bourbon – Orléans, Duchesse de Lorraine. Extrait des registres des baptêmes, mariages et mortuaires faits dans l’Église collégiale et paroissiale de Saint Nicolas de Commercy, année 1744.
« Le vingt trois decembre mil sept cent quarante quatre environ les huit heures du matin, est decedée en son chasteau, tres haute, tres puissante et tres excellente princesse Élisabeth – Charlotte de Bourbon d’Orleans, duchesse douairiere de Lorraine et de Bar, souveraine de Commercy et Euville, après avoir reçu l’extreme onction le vingt et un à trois heures après midy, et le saint Viatique le vingt deux à neuf heures du matin […] Les entrailles ont eté enterrées par le mesme dans le sanctuaire de l’eglise de l’hospital. […] Le cœur a aussy esté reçu par le mesme à la tête de son chapitre et deposé dans la sacristie […] Le corps de S.A.R. est demeuré en dépôt dans la chapelle du château jusqu’au dix sept février 1745 […] et demeura jusqu’au dix huit, auquel jour le service et les obsèques ayant été faits par Monseigneur l’Evêque […] le conduisit dans le carrosse […] et le mit en depôt à sept heures du soir (à Toul), entre les mains du R.P. prieur de St Epvre et toute la communauté pour passer la nuit dans son église. Le dix neuf, après les services faits […] le corps de ladite A.R. fut remis par led. R.P. prieur au sus dit P. Doyen qui le conduisit […] à la porte de l’église des Cordeliers de Nancy, […] fut deposé dans le caveau, sepulcre ordinaire de la maison royale de Lorraiue. […] Fait au retour de Nancy, à Commercy, ce vingt quatre février mil sept cent quarante cinq. Signé : J.F. Simonin, doyen et curé. »

Notes : La chapelle où le corps a été déposé le 18 février est la chapelle des bénédictins de Saint Evpre de Toul. Elle est désormais transformée en maisons d'habitations sis allée de la Louvière dont figurent encore les vestiges apparents de cette chapelle (piliers, croisées d'ogives).

La mort de la dernière duchesse de Lorraine La Galaizière interdit la publication de l’oraison funèbre du jésuite Père Aubert qui était d’usage, craignant d’augmenter l’animosité envers les troupes française présentes depuis 1733. La cour de Lunéville n’observa qu’un deuil d’un mois, Commercy fut attribuée naturellement à Stanislas qui en fit une de ses plus belles résidences. Les gens de la Maison de la duchesse se mirent alors au service de ses fils François Ier duc de Toscane et empereur du Saint-Empire ou de Charles-Alexandre, gouverneur des Pays-Bas et époux de Marie-Anne, sœur de Marie-Thérèse. La duchesse ne vit donc pas son fils monter sur le trône de l’Empire, puisqu’il fut seulement élu le 13 septembre de l’année suivante, à Francfort. De son union avec Marie-Thérèse, seize enfants virent le jour, dont la future reine Marie-Antoinette. Quant à sa fille Anne-Charlotte, abbesse de Remiremont en 1738, elle quitta la Lorraine à la mort de sa mère, vécut longtemps à Innssbrück et mourut, abbesse du chapitre de Mons, en 1773. Élisabeth-Charlotte laissa son empreinte au sein de Commercy, tant dans les cœurs des habitants, qu’à travers les travaux d’embellissement de la ville, par le décret ordonnant l’alignement des façades de maisons par rapport à la rue. Bien qu’issue d’une famille prestigieuse, dès son arrivée en Lorraine elle sut se faire aimer de son peuple. Pendant le carnaval de 1699, suivant une vieille coutume de Nancy, les personnes mariées pendant le cours de l’année munies d’un petit fagot et se tenant par le bras, devaient aller présenter leurs hommages au souverain, qui les recevait dans l’antique Salle des Cerfs, et après une procession dans la ville, faire un grand feu de leurs fagots au milieu de la cour du palais ducal. Le couple ducal pris activement part à cette fête, en prenant la tête de la procession. La principale occupation de la duchesse, à Commercy, semblait être la pratique de la dévotion. Elle assistait, en effet, « à deux messes par jour et communiait souvent, chaque fois qu'elle approchait de la table sainte, en remettant au curé dix louis pour les besoins de la paroisse et des pauvres. » Au-delà de sa dévotion, c’est sa bonté, sa générosité de cœur et son dévouement que la population garda en mémoire. Sa bienfaisance se manifesta en diverses occasions, tant à l’égard des pauvres de sa seigneurie que vis-à-vis de ses serviteurs, intensifiant ainsi l’amour de son peuple.

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