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 05 janvier 1759: Jacques Cathelineau

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yann sinclair

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MessageSujet: 05 janvier 1759: Jacques Cathelineau   05 janvier 1759: Jacques Cathelineau Icon_minitimeMer 9 Jan - 12:04

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Vendredi 05 janvier 1759
St Convoyon

05 janvier 1759: Jacques Cathelineau 300px-39
Jacques Cathelineau par Girodet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cathelineau
Jacques Cathelineau

militaire français, chef royaliste vendéen

né le 5 janvier 1759 au Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire)
mort le 14 juillet 1793 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) à l'âge de 34 ans

Il fut, au cours de la guerre de Vendée, pendant la Révolution française, le premier généralissime de l'Armée catholique et royale.

Il est surnommé « le saint de l'Anjou »

Biographie
Jeunesse

Jacques Cathelineau naît le 5 janvier 1759 au Pin-en-Mauges, dans l'ancienne province d'Anjou. Son père, Jean Cathelineau, qui cumulait deux métiers, travaillant l'été comme maçon et l'hiver comme tisserand, avait épousé Perrine Hudon en 1756 qui lui donna quatre fils, qui perdirent tous la vie pendant la Révolution française, entre 1793 et 1794, au cours de la Guerre de Vendée, et une fille : Jean (1756-1793), qui périt en décembre 1793 dans le désastre de Savenay, au retour de la Virée de Galerne, Jacques (1759-1793), Marie Jeanne (1761-1846), surnommée « Jeannic », Pierre (1767-1794), touché au combat en mars 1794 et décédé des suites de ses blessures, victime des "colonnes infernales", Joseph (1772-1793), capturé, condamné à mort et guillotiné en mars 17931.

Enfant, Jacques est placé chez l’abbé Yves Marchais, curé de La Chapelle-du-Genêt, dont l'influence était grande dans les Mauges. Jacques Cathelineau reçut l'enseignement spirituel de l'abbé Marchais pendant cinq ans ; il obtint à ses côtés un peu d'instruction et une éducation plus approfondie que beaucoup de jeunes hommes de sa condition.

Le 4 février 1777, Jacques Cathelineau épouse Louise Godin, de neuf ans son aînée. Ils eurent onze enfants dont cinq décédèrent dans leur première année. Lors du déclenchement de la Guerre de Vendée, Jacques Cathelineau exerce la profession de voiturier-colporteur. Il est également sacristain de sa paroisse ; sa réputation de grande piété lui vaut d'être appelé « le saint de l'Anjou » avant même le début de la révolte vendéenne.


https://maria-antonia.forumactif.com/t1521-les-massacres-de-vende

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yann sinclair

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MessageSujet: les massacres de Vendée   05 janvier 1759: Jacques Cathelineau Icon_minitimeMer 9 Jan - 12:06

Citation :
Et voilà pourquoi je suis bien incapable de chanter la Marseillaise.... Crying or Very sad

et vous n'êtes pas le seul , je vous l'assure , cher Baron... Twisted Evil

Les derniers charniers trouvés au MANS , et qui sont des preuves des combats acharnés en Vendée et Bretagne le rappellent...
Mais ici, nul échafaud, mais de armes blanches y compris sur femmes et enfants non combattants : on fauche les jambes puis on taillade les têtes...Pas mal non plus... What a Face

Archéologie des guerres de Vendée : les charniers des 12 et 13 décembre 1793

Une équipe de l'Inrap vient de dégager au Mans, Quinconce des Jacobins, deux fosses renfermant les restes des victimes de la tuerie des 12 et 13 décembre 1793. Sur prescription de l'Etat (Drac des Pays-de-la-Loire), ce sondage précède la construction d'un espace culturel par la ville du Mans.


La première fosse contient neuf ou dix individus, parfois tête bêche ; le dernier cadavre, sur le ventre, a été jeté sur les autres. Certains sujets possèdent encore boutons de chemise et de culottes, boucle de bottes ou de guêtres, canif, chapelet…
De forme rectangulaire, la seconde fosse a été condamnée par une épaisse couche de chaux vive. Elle contient une vingtaine de corps, mais seuls neuf ont été fouillés. Leur disposition anarchique évoque un charnier creusé dans l'urgence, sans réel geste funéraire ni considération pour les défunts.
Hormis un enfant et deux adolescents, les sujets inhumés sont tous des adultes. De nombreuses femmes sont présentes.
De nombreux corps portent les stigmates osseux d'un véritable acharnement : fractures de fémurs et de radius, incisions nettes du pariétal, mandibule tranchée, maxillaire coupé, omoplate percée… Un seul impact d'arme à feu a été décelé ; en revanche l'usage d'armes blanches induit des combats rapprochés et des traumatismes multiples.






La virée de Galerne

Le 10 décembre 1793, l'armée catholique et royale s'empare du Mans. Les troupes républicaines reprennent la ville les 12 et 13 décembre. 20 à 30 000 soldats républicains affrontent 30 à 60.000 Vendéens dont 10 à 20.000 combattants. Le gros de l'armée vendéenne fuit la ville en direction de Laval à marche forcée. À la suite des combats, la répression envers les prisonniers et les fuyards, malades, blessés, vieillards, femmes et enfants va se dérouler au Mans et aux alentours de la ville. 2 à 5 000 Vendéens vont perdre la vie dans cette bataille, une centaine parmi les forces républicaines. Cette grande armée vendéenne se compose notamment d'Angevins, appuyés par quelques milliers de Chouans manceaux et bretons. Sans combattre, elle est déjà sujette à une forte mortalité liée à une épidémie de dysenterie accompagnée de fièvre putride : « la maladie brigantine ».
La bataille du Mans est un épisode important de la première guerre de Vendée : « la virée de Galerne ». La galerne désigne le vent du Nord-Ouest et caractérise ici et pour les vendéens les pays au Nord de la Loire. La virée de Galerne débute le 18 octobre 1793, au lendemain de la défaite de Cholet. Elle s'achève par l'anéantissement de l'armée catholique et royale dirigée par Henri de la Rochejacquelin, généralissime de 21 ans, à Savenay, le 23 décembre 1793, par les troupes de Kléber.

En 2005, l'Inrap avait exhumé le camp napoléonien d'Étaples établi par la Grande Armée en vue de la conquête de l'Angleterre (1803-1805). Aujourd'hui un important épisode de la Révolution est éclairé par cette découverte archéologique majeure.
Les corps retrouvés dans les charniers du Mans appartiennent probablement à l'armée catholique et royale, mais on ne peut exclure la présence de combattants républicains. L'analyse des éléments de vêtements permettra peut-être d'en identifier l'origine.





Aménagement

Ville du Mans






Contrôle scientifique

Service régional de l'archéologie (DRAC Pays-de-la-Loire)

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