yann sinclair
Nombre de messages : 26307 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 1er février 1749: Françoise-Marie de Bourbon Jeu 31 Jan - 9:56 | |
| Françoise-Marie de BourbonMademoiselle de Blois dite « la Seconde Mademoiselle de Blois » (La première Mademoiselle de Blois est Marie-Anne de Bourbon (1666-1739))Dynastie Maison de Bourbon Titulature Légitimée de France en novembre 1681 Petit-fille de France (par mariage) Duchesse de Chartres Duchesse d’Orléans duchesse d’Orléans douairière Légitimée en novembre 1681, comme fille du seul roi; sa mère étant une femme mariée, son nom ne fut pas mentionné. Née le 4 mai 1677 au Château de Maintenon Décédée le 1er février 1749 au Palais-Royal à l'âge de 71 ans. (Journal de Barbier, Quatrième série (1743-1750), conforme au manuscrit autographe de l'auteur, Charpentier Libraire-Éditeur, 28 Quai de l'École, Paris, 1858) Inhumée le 06 février 1749 dans l'église du Couvent de la Madeleine (Église de la Madeleine) de Traisnel rue de Charonne et dépôt de cœur dans l'église de l'abbaye du Val de Grâce.
Photo plaque de l'urne de cœur fille illégitime de Louis XIV et de Mme de Montespan et veuve de Philippe d’Orléans « le Régent » Parents- Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715
- Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan 1640-1707
- Mariée le 18 février 1692 à la chapelle royale du château de Versailles avec Philippe II, duc d'Orléans 1674-1723
(témoins: Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715, Louis de Bourbon, dauphin de France 1661-1711, Emmanuel Théodose de La Tour d'Auvergne, duc d'Albret 1643-1715)(fiançailles célébrées et contrat de mariage signé le 17 février 1692 dans le cabinet du Roi à Versailles)Ils eurent néanmoins huit enfants:- ?... d’Orléans, Mademoiselle de Valois (17 décembre 1693 – 17 octobre 1694)
- Marie Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans (20 août 1695 – 21 juillet 1719), épouse (1710) Charles, duc de Berry
- Louise-Adélaïde Louise Adélaïde d’Orléans (13 août 1698 – 10 février 1743), Mademoiselle d’Orléans, abbesse de Chelles en 1719
- Charlotte-Aglaé Charlotte Aglaé d’Orléans (20 octobre 1700 – 19 janvier 1761), Mademoiselle de Valois, épouse (1720) François Marie d’Este-Modène, duc de Modène
- Louis Louis Ier d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1723), surnommé « le Pieux » (4 août 1703 – 4 février 1752)
- Louise-Élisabeth Louise Élisabeth d’Orléans (11 décembre 1709 – 16 juin 1742), Mademoiselle de Montpensier, épouse (1723) Louis Ier, roi d’Espagne
- Philippine Élisabeth Philippine Élisabeth Charlotte d’Orléans (18 décembre 1714 – 21 mai 1734), Mademoiselle de Beaujolais
- Louise-Diane Louise Diane d’Orléans (27 juin 1716 – 26 septembre 1736), Mademoiselle de Chartres, épouse (1732) Louis François de Bourbon-Conti, prince de Conti
- Témoin au mariage de Louis-Auguste de Bourbon, prince de Dombes 1670-1736 et de Anne Louise de Bourbon-Condé, duchesse du Maine 1676-1753
- Témoin au mariage de Louis Joseph des Laurents d'Ampus et de Constance Eléonore d'Estrées 1671
- Témoin au mariage de Michel de Forbin, marquis de Janson et de Françoise Christine de Nicolaï +1740
Elle ne fut pas aimée par sa mère qui, célèbre pour sa beauté, lui en voulait d’être laide. ( Mémoires de Mme de Caylus [[url=https://books.google.fr/books?id=thIKAAAAIAAJ&pg=PR9&lpg=PR9&dq=montespan+blois+laide&source=web&ots=YRCxwEMzv0&sig=AShsGVbGVJskrD-gnvoZFPWr3x4&redir_esc=y#v=onepage&q=montespan blois]https://books.google.fr/books?id=thIKAAAAIAAJ&pg=PR9&lpg=PR9&dq=montespan+blois+laide&source=web&ots=YRCxwEMzv0&sig=AShsGVbGVJskrD-gnvoZFPWr3x4&redir_esc=y#v=onepage&q=montespan%20blois%20laide&f=false[/url]]) La marquise de Montespan connaissait d’ailleurs la disgrâce. Après une première séparation obtenue par l’aumônier de la cour (1675), puis une réconciliation dont Françoise-Marie et son frère, le comte de Toulouse, furent les fruits, la disgrâce fut consommée après l’Affaire des poisons. La légitimation des deux enfants peut être présentée comme le cadeau de rupture du roi. D’ailleurs, la marquise de Maintenon qui avait élevé les précédents enfants naturels de la favorite refusa d’élever ces deux enfants issus non seulement du double adultère mais aussi du parjure. Ayant remplacé la marquise de Montespan dans le lit du roi, elle s’ingénia à réconcilier le souverain avec la reine. Elle remplaça bientôt la reine quand, après la mort de celle-ci, le roi l’épousa secrètement. Fiançailles célébrées et contrat de mariage signé le 17 février 1692 dans le cabinet du Roi à Versailles Fille légitimée de France, par son mariage duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans, était une fille naturelle que Louis XIV eut secrètement de la marquise de Montespan Mariée le 18 février 1692 en la chapelle royale du château de Versailles avec Philippe II, duc d'Orléans 1674-1723 (témoins: Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715, Louis de Bourbon, dauphin de France 1661-1711, Emmanuel Théodose de La Tour d'Auvergne, duc d'Albret 1643-1715)
Néanmoins, tout à sa volonté d’abaisser les grands du royaume, Louis XIV donna pour époux à Françoise-Marie, le 18 février 1692 (Archives des Yvelines, registres paroissiaux de Versailles (1080399 - BMS 1691-1692, page 125)), son neveu Philippe d’Orléans, duc de Chartres, futur Régent. Il lui attribua une dot énorme de deux millions de livres, qui ne suffit pas à vaincre les préventions des Orléans, et particulièrement de la princesse palatine, scandalisée par cette mésalliance. Le mariage ne fut d’ailleurs pas heureux. Parlant de son futur époux, la jeune fille de 14 ans, disait avec cynisme: « Peu m'importe qu’il m'aime, pourvu qu'il m’épouse ! » quant au promis, il surnomma bientôt sa femme Madame Lucifer. Certes, Philippe trompait son épouse, mais celle-ci, imbue de sa naissance « royale » ne s’en souciait pas plus que de ses enfants. Elle cherchait à compenser le « vice » de sa naissance en traitant son entourage avec hauteur y compris sa jeune belle-sœur Élisabeth-Charlotte, future duchesse de Lorraine qu’elle voulait traiter « en servante » Françoise-Marie de Bourbon, duchesse d'Orléans
La duchesse de Chartres par Gobert (1700) 1692: Témoin au mariage de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine 1670-1736 et de Anne Louise de Bourbon-Condé, duchesse du Maine 1676-1753 1719: Témoin au mariage de Louis Joseph des Laurents d'Ampus et de Constance Eléonore d'Estrées 1671 1725: Témoin au mariage de Michel de Forbin, marquis de Janson et de Françoise Christine de Nicolaï +1740 1731: Témoin au mariage de Étienne Gallet 1702-1789 et de Charlotte Nicole Piet +1784 La courEn 1701, la mort de Monsieur la hissa au rang de seconde dame de la Cour, juste après la duchesse de Bourgogne. La duchesse d’Orléans était une femme orgueilleuse, dolente, paresseuse, qui passait son temps étendue sur son canapé, entourée de ses dames de compagnie, toutes laides et dociles qui ne pouvaient lui faire ombrage ni être des maîtresses potentielles de son mari. En 1703, après quatre filles, elle donna enfin le jour à un fils. Sa sœur aînée, la duchesse de Bourbon, et elle se jalousaient. En 1710, elles se querellèrent à propos du mariage du duc de Berry, dernier fils du Grand Dauphin. Les deux duchesses avaient des filles à marier, mais la duchesse d’Orléans sut mettre dans son jeu la duchesse de Bourgogne et surtout Françoise de Maintenon, épouse secrète du roi, de sorte que le duc de Berry épousa Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans laquelle en profita pour mener une vie de débauche n’épargnant aucune humiliation publique ou privée à sa mère. Veuve à 19 ans, Madame de Berry affirme ses prétentions à être la première dame du royaume dès l'avènement de la Régence (1715-1723). Elle se fait attribuer le palais du Luxembourg où elle tient sa cour et se livre à de scandaleuses orgies. La santé délabrée par ses excès de bouche, ses coucheries et une série de grossesses clandestines, la duchesse de Berry, meurt le 21 juillet 1719, des conséquences de sa vie dissolue. L'autopsie la révèle derechef enceinte, alors que trois mois auparavant elle a manqué périr en accouchant d'une fille morte-née, fruit de ses amours avec le capitaine de sa garde, le comte de Riom. Certains ragots faisaient de la duchesse de Berry la maîtresse de son propre père et ce, dès avant son mariage. L'historien Jules Michelet attribue au Régent la paternité de l'enfant dont la duchesse de Berry accouche au palais du Luxembourg début avril 1719. D’ailleurs, les autres filles de la duchesse d’Orléans n’avaient pas non plus d’affection pour cette mère qui les avait toujours traitées avec indifférence. Mademoiselle de Valois devint la maîtresse du duc de Richelieu et, pour éviter le scandale, on la maria rapidement au duc de Modène. Il en était de même avec les autres filles, mal élevées et désagréables. La RégenceEn 1715, à la mort de Louis XIV, Philippe devint Régent de France pendant la minorité de Louis XV et Françoise-Marie devint la première dame du royaume, l’équivalent d’une reine. Elle n’en bougea pas plus de son canapé, sauf pour quelques parties de campagne en son château de Bagnolet. En 1721, elle eut la joie de marier ses filles au prince des Asturies et à son frère, l’infant d’Espagne. En 1723, à la mort de son époux, elle se retira à Saint-Cloud.
Françoise Marie de Bourbon, née le 25 mai 1677, morte le 1er février 1749, fille légitimée de France, dite la seconde Mademoiselle de Blois, par son mariage duchesse de Chartres (1692) puis duchesse d’Orléans (1701), était une fille naturelle de Louis XIV et de Madame de Montespan. Portraits de Mademoiselle de Blois en 1685
Légitimée en 1681, comme fille du seul roi ; sa mère étant une femme mariée, son nom ne fut pas mentionné. Elle ne fut pas aimée par sa mère qui, célèbre pour sa beauté, lui en voulait d’être laide1. La marquise de Montespan connaissait d’ailleurs la disgrâce. Après une première séparation obtenue par l’aumônier de la cour (1675), puis une réconciliation dont Françoise-Marie et son frère, le comte de Toulouse, furent les fruits, la disgrâce fut consommée après l’Affaire des poisons. La légitimation des deux enfants peut être présentée comme le cadeau de rupture du roi. portrait en 1691 avec son frère le comte de Toulouse en "Pomone et Verumne" par François de Troy D’ailleurs, la marquise de Maintenon qui avait élevé les précédents enfants naturels de la favorite refusa d’élever ces deux enfants issus non seulement du double adultère mais aussi du parjure. Ayant remplacé la marquise de Montespan dans le lit du roi, elle s’ingénia à réconcilier le souverain avec la reine. Elle remplaça bientôt la reine quand, après la mort de celle-ci, le roi l’épousa secrètement. portrait en 1690, avec sa soeur Louise Françoise de Bourbon, Melle de Nantes, duchesse de Condé (à droite)- Francoise-Marie de Bourbon, Duchesse d'Orléans, 2nde Mademoiselle de Blois (1677-1749) à droite et sa soeur Louise-Francoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes, Duchesse de Bourbon (1673-1743) à gauche, filles du roi Louis XIV. de France et de la Marquise de Montespan Néanmoins, tout à sa volonté d’abaisser les grands du royaume, Louis XIV donna pour époux à Françoise-Marie, le 9 janvier 1692, son neveu Philippe d’Orléans, duc de Chartres, futur Régent. Il lui attribua une dot énorme de deux millions de livres, qui ne suffit pas à vaincre les préventions des Orléans, et particulièrement de la Princesse Palatine, scandalisée par cette mésalliance. Le mariage ne fut d’ailleurs pas heureux. Parlant de son futur époux, la jeune fille de 14 ans, disait avec cynisme : « je ne me soucie pas qu’il m'aime, je me soucie qu'il m’épouse ! » Portraits : par Marie Victoire Jaquotot ca 1710 et par Pierre Gobert, en 1692 en "Galathea"
Ils eurent néanmoins huit enfants. Certes, Philippe trompait son épouse, mais celle-ci, imbue de sa naissance « royale » ne s’en souciait pas plus que de ses enfants. Elle cherchait à compenser le « vice » de sa naissance en traitant son entourage avec hauteur y compris sa jeune belle-sœur Elisabeth Charlotte, future duchesse de Lorraine qu’elle voulait traiter « en servante »... Portrait par Pierre Gobert en compagnie de son fils Louis futur duc d'Orléans vers 1713
En 1701, la mort de Monsieur la hissa au rang de seconde dame de la Cour, juste après la duchesse de Bourgogne. La duchesse d’Orléans était une femme orgueilleuse, dolente, paresseuse, qui passait son temps étendue sur son canapé, entourée de ses dames de compagnie, toutes laides et dociles qui ne pouvaient lui faire ombrage ni être des maîtresses potentielles de son mari. Celui ci la surnommait ouvertement Madame Lucifer. Portraits réalisés en 1692, par François de Troy, par Pierre Gobert, et par Alexandre Caminade
En 1703, elle donna enfin le jour à un fils. Sa sœur aînée, la duchesse de Bourbon, et elle se jalousaient. Portrait en 1692 par Nicolas de Largillière
En 1710, elles se querellèrent à propos du mariage du duc de Berry dernier fils du Grand Dauphin. Les deux duchesses avaient des filles à marier, mais la duchesse d’Orléans sut mettre dans son jeu la duchesse de Bourgogne et surtout Françoise de Maintenon, épouse secrète du roi, de sorte que le duc de Berry épousa Marie Louise Élisabeth d'Orléans laquelle en profita pour mener une vie de débauche n’épargnant aucune humiliation publique ou privée à sa mère. Portraits, par Rosalba Carriera en 1695, et par Pierre Gobert en 1700 alors qu'elle était duchesse de Chartres
Veuve à 19 ans, elle mourut à 24 ans des conséquences de sa vie dissolue. Certains ragots faisait de la duchesse de Berry la maîtresse de son propre père et ce, dès avant son mariage. D’ailleurs, les autres filles de la duchesse d’Orléans n’avaient pas non plus d’affection pour cette mère qui les avait toujours traitées avec indifférence. Mademoiselle de Valois devint la maîtresse du duc de Richelieu et, pour éviter le scandale, on la maria rapidement au duc de Modène. Il en était de même avec les autres filles, mal élevées et désagréables. Portraits en 1707, et en 1710
Portrait en 1730 par Pierre Gobert Parents- Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715
- Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan 1640-1707
- Mariée le 18 février 1692 à la chapelle royale du château de Versailles avec Philippe II, duc d'Orléans 1674-1723
(témoins: Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715, Louis de Bourbon, dauphin de France 1661-1711, Emmanuel Théodose de La Tour d'Auvergne, duc d'Albret 1643-1715)(fiançailles célébrées et contrat de mariage signé le 17 février 1692 dans le cabinet du Roi à Versailles)dont- Ne 1693-1694
- Marie 1695-1719
- Louise-Adélaïde 1698-1743
- Charlotte-Aglaé 1700-1761
- Louis 1703-1752
- Louise-Élisabeth 1709-1742
- Philippine Élisabeth 1714-1734
- Louise-Diane 1716-1736
- Témoin au mariage de Louis-Auguste de Bourbon, prince de Dombes 1670-1736 et de Anne Louise de Bourbon-Condé, duchesse du Maine 1676-1753
- Témoin au mariage de Louis Joseph des Laurents d'Ampus et de Constance Eléonore d'Estrées 1671
- Témoin au mariage de Michel de Forbin, marquis de Janson et de Françoise Christine de Nicolaï +1740
portrait en 1685 de Melle de BloisLégitimée en 1681, comme fille du seul roi ; sa mère étant une femme mariée, son nom ne fut pas mentionné.Elle ne fut pas aimée par sa mère qui, célèbre pour sa beauté, lui en voulait d’être laide.La marquise de Montespan connaissait d’ailleurs la disgrâce.Après une première séparation obtenue par l’aumônier de la cour (1675), puis une réconciliation dont Françoise-Marie et son frère, le comte de Toulouse, furent les fruits, la disgrâce fut consommée après l’Affaire des poisons.La légitimation des deux enfants peut être présentée comme le cadeau de rupture du roi.portrait en 1691 avec son frère le comte de Toulouse en "Pomone et Verumne" par François de TroyD’ailleurs, la marquise de Maintenon qui avait élevé les précédents enfants naturels de la favorite refusa d’élever ces deux enfants issus non seulement du double adultère mais aussi du parjure.Ayant remplacé la marquise de Montespan dans le lit du roi, elle s’ingénia à réconcilier le souverain avec la reine.Elle remplaça bientôt la reine quand, après la mort de celle-ci, le roi l’épousa secrètement. portrait en 1690, avec sa soeur Louise Françoise de Bourbon, Melle de Nantes, duchesse de Condé (à droite)- Francoise-Marie de Bourbon, Duchesse d'Orléans, 2nde Mademoiselle de Blois (1677-1749) à droite et sa soeur Louise-Francoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes, Duchesse de Bourbon (1673-1743) à gauche, filles du roi Louis XIV. de France et de la Marquise de MontespanNéanmoins, tout à sa volonté d’abaisser les grands du royaume, Louis XIV donna pour époux à Françoise-Marie, le 9 janvier 1692, son neveu Philippe d’Orléans, duc de Chartres, futur Régent.Il lui attribua une dot énorme de deux millions de livres, qui ne suffit pas à vaincre les préventions des Orléans, et particulièrement de la Princesse Palatine, scandalisée par cette mésalliance.Le mariage ne fut d’ailleurs pas heureux.Parlant de son futur époux, la jeune fille de 14 ans, disait avec cynisme : « je ne me soucie pas qu’il m'aime, je me soucie qu'il m’épouse ! » portrait en 1692 en "Galathea" par Pierre GobertIls eurent néanmoins huit enfants.Certes, Philippe trompait son épouse, mais celle-ci, imbue de sa naissance « royale » ne s’en souciait pas plus que de ses enfants.Elle cherchait à compenser le « vice » de sa naissance en traitant son entourage avec hauteur y compris sa jeune belle-sœur Elisabeth Charlotte, future duchesse de Lorraine qu’elle voulait traiter « en servante »...En 1701, la mort de Monsieur la hissa au rang de seconde dame de la Cour, juste après la duchesse de Bourgogne.La duchesse d’Orléans était une femme orgueilleuse, dolente, paresseuse, qui passait son temps étendue sur son canapé, entourée de ses dames de compagnie, toutes laides et dociles qui ne pouvaient lui faire ombrage ni être des maîtresses potentielles de son mari.Celui ci la surnommait ouvertement Madame Lucifer. Trois portraits réalisés en 1692, le premier par François de Troy, le deuxième par Pierre Gobert, et le troisième par Alexandre CaminadeEn 1703, elle donna enfin le jour à un fils.Sa sœur aînée, la duchesse de Bourbon, et elle se jalousaient.En 1710, elles se querellèrent à propos du mariage du duc de Berry dernier fils du Grand Dauphin.Les deux duchesses avaient des filles à marier, mais la duchesse d’Orléans sut mettre dans son jeu la duchesse de Bourgogne et surtout Françoise de Maintenon, épouse secrète du roi, de sorte que le duc de Berry épousa Marie Louise Élisabeth d'Orléans laquelle en profita pour mener une vie de débauche n’épargnant aucune humiliation publique ou privée à sa mère. Portrait par Rosalba Carriera en 1695, et portrait par Pierre Gobert en 1700 alors qu'elle était duchesse de ChartresVeuve à 19 ans, elle mourut à 24 ans des conséquences de sa vie dissolue.Certains ragots faisait de la duchesse de Berry la maîtresse de son propre père et ce, dès avant son mariage.D’ailleurs, les autres filles de la duchesse d’Orléans n’avaient pas non plus d’affection pour cette mère qui les avait toujours traitées avec indifférence.Mademoiselle de Valois devint la maîtresse du duc de Richelieu et, pour éviter le scandale, on la maria rapidement au duc de Modène.Il en était de même avec les autres filles, mal élevées et désagréables. Portrait en 1707, et portrait en 1710En 1715, à la mort de Louis XIV, Philippe devint Régent de France pendant la minorité de Louis XV et Françoise-Marie devint la première dame du royaume, l’équivalent d’une reine.Elle n’en bougea pas plus de son canapé, sauf pour quelques parties de campagne en son château de Bagnolet.En 1721, elle eut la joie de marier ses filles au prince des Asturies et à son frère, l’infant d’Espagne.En 1723, à la mort de son époux, elle se retira à Saint-Cloud où elle mourut en 1749.-*-*-
Composition de la maison de la femme du Régent Françoise-Marie de Bourbon, (épouse de Philippe II d'Orléans, Régent) Françoise Marie de Bourbon, duchesse de Chartres, duchesse d'Orléans- 1 dame d'honneur : 1ère dame : Madeleine de Laval, Maréchale de Rochefort (de 1692 à 1729).- dames d'honneur : Louise Elvide Damas de Thianges, duchesse de Sforza (en 1685) ; Gabrielle Françoise d'O, marquise de Clermont Gallerande, (du 17 aout 1719 à avril 1727).- dame d'atour : Marie Anne de Sainte Hermine, comtesse de Mailly (de 1692 à 1696) ; Marie Elisabeth de Rochechouart de Mortemart, marquise de Castries (de 1696 à 1718) ; Marie Anne d'O, marquise d'Epinay (de 1718 à 1727) ; Gabrielle Françoise d'O, marquise de Clermont Gallerande, soeur de la précédente (de 1727 à 1749).- 4 dames "pour accompagnement" en 1715 : Geneviève Armande de la Rochefoucauld, comtesse de Clermont Tonnerre (petite fille de la Maréchale de Rochefort); Diane Gabrielle de Jussac, marquise de Conflans et Armentières ; Marie Anne d'O, marquise d'Epinay ; Marie Geneviève Henriette Gertrude de Bourbon, comtesse de Poitiers. Deux dames d'atour de la duchesse d'Orléans, une de ses dames d'honneur, et une de ses "dame pour accompagner" : Marie Anne de Sainte Hermine, comtesse de Mailly ; Gabrielle Françoise d'O, marquise de Clermont Gallerande ; Louise Elvide Damas de Thianges, duchesse de Sforza ; Diane Gabrielle de Jussac, marquise de Conflans et Armentières. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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