rencontre Antoinette - Joséphine.

Je pense en effet que si il y avait vraiment eu rencontre, même brève, cela se serait su.

Je ne sais pas. J'attends un livre qui pourra peut-être donner la réponse...

Madame de Chimay a écrit:

Je ne sais pas. J'attends un livre qui pourra peut-être donner la réponse...

Vous connaissant chère Princesse, vous n'aurez aucun mal à trouver.

Citation :

Je ne crois pas l’avoir jamais lu pour ma part.
Que Joséphine ait pu croiser la reine à Versailles, dans la cohue des courtisans, c’est possible ; mais être invitée à Trianon, avec les intimes, je ne l’imagine pas.
Son mari et elle n’occupent aucune fonction à la cour, et je ne crois même pas qu’elle ait été présentée...
Du reste, Wiki nous dit qu’en 1788, elle repart en Martinique (sans préciser le mois) pour revenir à Paris en 1790.

Bonjour

Houps, je me plonge dans les mémoires de Mademoiselle d'Avrillion et la page 20, il est écrit qu'elle décide subitement de retourner en Martinique en juin 1788 avec Hortense. Elle laisse derrière elle, quelques dettes : 100 livres à une blanchisseuse, 246 livres 10 sols à deux cordonniers et 1 630 livres à un certain Tardiff (peut-être un prêteur).

Cordialement

Voilà, juin 88.
Dans les Mémoires de Georgette Ducrest, est évoqué le voyage de retour qu’elle fera avec Hortense.
Et l’anecdote des vieux souliers de cuir que l’équipage fabriquera pour sa fille, alors dans le plus grand dénuement.
A ses dames de compagnie, Josephine racontera donc qu’il s’agira là du bien le plus précieux qu’on lui ait offert.
L’ex-impératrice insista pour dire que l’on peut être bien malheureuse, et être couverte des plus beaux bijoux.
Et de continuer la comparaison avec la reine Marie-Antoinette, de qui elle possédait des brignolettes de diamant...

Si elle l'avait vue, elle l'aurait ajouté à ce moment-là, non ?

pimprenelle a écrit:

Si elle l'avait vue, elle l'aurait ajouté à ce moment-là, non ?

Peut-être.
Et aussi dans les Mémoires de la reine Hortense, lorsqu’elle évoque leur triste visite des appartements des Tuileries avec sa mère à l’occasion de l’installation de Bonaparte dans ces lieux.
Hortense se sent presque aussi mal à l’aise que sa Joséphine, ajoutant ici « tant Mme Campan m’avait entretenue de son infortune » (celle de Marie-Antoinette).

A une autre occasion, où elle parle de fêtes et de foule, elle évoque aussi Marie-Antoinette mais toujours se référant aux anecdotes racontées par Mme Campan.

P.S : Hortense de Beauharnais a été l’élève, la protégée, de Mme Campan.
Elle lui sera attachée toute sa vie, entretenant avec elle une fidèle correspondance. Elle prendra sa défense avec véhémence lorsque Mme Campan sera attaquée et critiquée aux grès des changements de régime.

Il semble de plus en plus que ce renseignement donné par Messadié soit donc... du Messadié ?

pimprenelle a écrit:

Il semble de plus en plus que ce renseignement donné par Messadié soit donc... du Messadié ?

Vous remarquerez que sachant cela je n'y ai prêté aucune attention

Bien à vous.

Une attitude à laquelle je me suis refusée, car elle tient plus de l'a priori que de la méthode scientifique. Je préfère creuser toute information qui m'intéresse, quitte à travailler pour rien, plutôt que de risquer de laisser passer un renseignement qui pourrait s'avérer.

Le hasard peut en effet faire tomber une information exacte sous la plume du plus fantaisiste des romanciers. Il convient donc de recouper.

Certes, mais il y a romancier et messadié

Bien à vous.

Et alors ?

Même donnée par un auteur que je n'apprécie pas, j'ai à coeur de vérifier toute information qui m'intéresse. Mais j'admets que c'est peut-être une déformation professionnelle de philologue...

J'ai commandé un livre qui peut peut-être donner cette information précieuse . Il me reste à le recevoir et je vous tiendrais au courant . Je pense même que ce livre est une véritable mine d'informations.

Merci de tout coeur, madame de Chimay.

J'aime la douceur et l'entraide de notre boudoir !!!

Oui, cher Österreich, c'est pour ça que j'ai fait appel à l'équipe.

Bonsoir

Il existe en effet une rumeur persistante de présence de Rose Tascher de la Pagerie ( Elle n utilisa jamais le prénom de Joséphine qui par ailleurs était Josèphe) à Versailles dans les années de la décennie 1780.
On parle de présence à des chasses des princes ( Comte de Provence, et Comte d Artois) . Les sources doivent pouvoir être retrouvées sur Internet.
Or il est prouvé que MA participait à ces chasses de temps en temps.
Donc techniquement elles auraient pu se croiser, mais il est peu probable que Rose fût présentée à MA. Son rang et ses quartiers de noblesse bien que supérieurs à ceux de son mari ne lui donnait pas pour autant accès au cercle de la famille royale.
Probablement qu elle était dans le flot des invités de seconde zone grâce à un ami ou une amie.

Très intéressant, merci cher desHayes. Peut-être aussi est-ce comme le cas de la Comtesse de la Motte et de beaucoup de gens qui entraient à Versailles. Ils ont pu croiser la reine mais sans plus.

Merci

Tout dans le comportement de Rose ( puis Joséphine) montre une personnalité qui travaille intensément ses réseaux. Beaucoup plus fine et mieux introduite que son mari, elle échappe à la guillotine ,(contrairement à lui) récupère une petite partie de ses biens, parvient à  convaincre parentd et amis de lui prêter de l'argent alors qu'elle est sans ressource et sans crédit. Elle survit et vit grâce à son art du réseau.
Elle sait jouer sur plusieurs "tableaux" , jouant deux "chevaux" simultanément comme Hoche et Bonaparte.
Certains historiens vont jusqu'à affirmer qu'elle participa en tant qu'entraineuse à des soirées dans des cercles privés qui s'ouvrent notamment celui de "la Chaumière" géré par les Tallien. C'est dans ce cadre qu'elle rencontre Bonaparte pour la première fois. D'où la volonté de ce dernier de lui donner un nouveau prénom afin de faire oublier cette parenthèse moins "reluisante" et moins connue mais qui témoigne encore une fois de la formidable capacité de survie de Rose "Joséphine".