yann sinclair
Nombre de messages : 26262 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 06 mai 1693: François Tallemant Lun 6 Mai - 12:01 | |
| François Tallemant dit l'Aîné https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Tallemant_l%27A%C3%AEn%C3%A9
né à La Rochelle le 23 septembre 1620 baptisé le 04 octobre 1620 mort à Paris le 06 mai 1693
homme d'Église et traducteur français. Frère de Gédéon Tallemant des Réaux et cousin de Paul Tallement dit le Jeune, il est aumônier de Louis XIV pendant 24 ans ( Il est le premier titulaire de la charge n[sup]o 3 d'aumônier du roi. François Bouthillier de Chavigny lui succèdera : fiche [archive] du Centre de recherche du château de Versailles)[/sup], puis premier aumônier de Madame. Il est élu membre de l'Académie française en 1651. On lui doit deux traductions, jugées médiocres par ses contemporains, celle des Vies des hommes illustres de Plutarque, parue en six volumes en 1663–1665; c'est lui que visait Nicolas Boileau en parlant du « sec traducteur du français d’Amyot » (Nicolas Boileau, Épitre VII. Auguste de Blignères (Essai sur Amyot et les traducteurs français au XVIe siècle, p. 218, n. 1 [archive]) écrit: « L'abbé Tallemant […], un des plus violents détracteurs de la Phèdre de Racine, s'était, dit-on, attiré ce trait de satire en lisant en pleine Académie une lettre calomnieuse contre Boileau ») Il a aussi traduit l'Histoire de Venise de Giovan Battista Nani, parue en quatre volumes en 1689. Outre ses traductions, il reste de lui six discours qu'il fit dans l'Académie. Dans l'un d'eux, il déclare: « Quelle douceur d’être mêlé parmi l’élite des plus beaux esprits du monde ! Quelle utilité de profiter de l’étude et de l’application des plus habiles en toute sorte de littérature ! Car enfin, Messieurs, on ne peut exceller qu’en une chose. La Poésie seule, vous le savez, se partage entre plusieurs personnes différentes, mais la société d’une académie rend utiles à chacun tous les divers talents de ceux qui la composent, par ces conversations savantes et ingénieuses où chacun apporte de son fonds et parle selon le génie que la nature lui a donné et qu’il a cultivé par l’étude » (Panégyriques et harangues à la louange du Roy prononcez dans l’Académie françoise dans diverses occasions (1680). Cité par l'Institut de France : [1] [archive]) Paul Pellisson a dit de lui: « Il avoit de l'esprit, il ne manquoit pas même de savoir » (Paul Pellisson, Histoire de l'Académie françoise, volume I, p. 366 (1653)) Un historien de l'Académie française ajoute: « Il connaissait parfaitement le grec, le latin, l'italien, l'anglais, l'espagnol. C'était un excellent homme, mais inquiet par caractère. Ce défaut lui avait fait appliquer spirituellement un plaisant sobriquet : tandis que quelques-uns de ses confrères de l'Académie, cardinaux, ministres, évêques, étaient appelés Son Éminence, Son Excellence, Sa Grandeur, lui on le nommait Son Inquiétude » (Tyrtée Tastet, Histoire des quarante fauteuils de l'Académie française depuis la fondation jusqu'à nos jours, 1635–1855, vol. II, p. 494 (1855)) _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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