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 Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre

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globule
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MessageSujet: Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre   Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre Icon_minitimeSam 8 Juin - 12:19

Grosse expo à Chambord Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre 914132


  • Le Château de Chambord présente son exposition « Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre » jusqu’au 1er septembre 2019.
  • C’est l’occasion de revenir sur l’histoire du château, mais aussi de dépeindre l’époque pendant laquelle il est sorti de terre, et de brosser le portrait de ses commanditaires.
  • Parmi eux, François Ier, surnommé le Restaurateur des Lettres, dont l’influence se fait toujours ressentir aujourd’hui.


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C’est l’histoire d’un château idéal, et d'un roi idéalisé. C’est du moins ce que voulait François Ier lorsqu’il donna l’impulsion, en septembre 1519, de ce chantier qui deviendra l’une des plus stupéfiantes constructions de la Renaissance  française : le château de Chambord. « La cité idéale, c’est une notion qui a cours à la Renaissance, en France et en Italie. C’est le moment où l’on veut faire une ville qui soit parfaite dans ses fonctionnalités, que ce soit dans l’aspect de l’ingénierie mais aussi du bon gouvernement » décrypte Jean d’Haussonville, Directeur Général du Domaine national de Chambord.

Jusqu’au 1er septembre 2019, une exposition de 2000 m² intitulée « Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre » est présentée au public, « la plus importante de son histoire » nous indique-t-on. Avec 150 œuvres en provenance de 33 collections internationales, le château de Chambord fait la part belle à la Renaissance, proposant aux visiteurs d’en savoir plus sur la construction du monument tout en rappelant le contexte intellectuel, esthétique et politique de l’époque.

Les créateurs d’aujourd’hui s’en inspirent

Tout au long du parcours de cette exposition sont présentés dix-huit projets issus d’universités des cinq continents. Avec comme thème « Chambord inachevé », puisque le projet initial de Chambord n’a jamais été totalement terminé, ces travaux sont l’occasion d’ouvrir la perspective de la dimension contemporaine du château.

Les visiteurs de l’exposition pourront découvrir ainsi ces dix-huit projets à travers un film d’une minute trente, diffusé sur des écrans pendant le parcours, accompagné d’un panneau comprenant plusieurs images et un texte de présentation. Le coup de cœur de 20 Minutes est celui de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy. Les étudiants ont en effet recréé le château via le jeu Minecraft. Une prouesse ! Les architectes en herbe ont profité de cette expérience pour poursuivre la genèse de l’œuvre de Léonard de Vinci en achevant l’escalier à quatre volées au centre du donjon. Devenu « château dans le ciel », en référence à Miyazaki, le projet des étudiants nantais est à ne pas manquer.

L’influence du « père » de François Ier

Cette année 2019 est également une date anniversaire pour Léonard de Vinci. Le 2 mai 1519, l’artiste meurt au Clos Lucé, à Amboise. Trois années auparavant, alors âgé de 64 ans, il débarque d’Italie avec trois tableaux célèbres dans ses bagages : La Joconde, La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne et Saint Jean Baptiste. Nommé « premier peintre, ingénieur et architecte du roi » par François Ier, qui l’appelle « père », le maître italien profite de la beauté du Château du Clos Lucé dans les dernières années de sa vie.

On ne peut pas dire de Léonard de Vinci qu’il a été l’architecte de Chambord ; il est même mort quatre mois avant l’ouverture officielle du chantier de construction du château. Mais on retrouve des traces de son influence dans la conception du projet de construction de Chambord, notamment de par le plan centré du donjon ou la présence de l’escalier à double révolution. « On sait qu’il avait travaillé sur des plans, sur des projets d’architecture. Le donjon de Chambord est l’expression d’un programme léonardien. Il y a un rapprochement troublant entre les idées qu’on trouve dans les carnets de Léonard et la mise en œuvre. Mais personne ne sait la part directe de Léonard De Vinci dans la construction de Chambord » précise Jean d’Haussonville.

L’année De Vinci

Pendant leur visite de l’exposition « Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre », les visiteurs auront l’occasion d’en savoir plus sur Léonard de Vinci, notamment grâce à trois feuillets originaux du Codex Atlanticus, tout droit venus de la bibliothèque Ambrosienne de Milan. L’arrivée de ces manuscrits n’a pas été de tout repos puisqu’il faut prendre de grandes précautions pour exposer ces œuvres au public. « On ne les expose pas plus de trois mois, et il faut les laisser reposer dans l’obscurité parfaite pendant un certain temps, de sorte à garder la fraîcheur des documents » raconte Jean d’Haussonville. « On les expose dans des caissons qui garantissent une stabilité hygrométrique, qui sont protégés en ultraviolet, et qui protègent aussi contre le vol » note-t-il.

Au-delà des œuvres qui sont présentées à Chambord, une autre exposition consacrée à Léonard de Vinci fera son apparition à partir du 24 octobre. C’est au musée du Louvre, qui possède la plus importante collection au monde de peintures du maître italien, qu’une rétrospective inédite de sa carrière sera proposée. Plus de dix années de travail ont été nécessaires pour dresser cette exposition qui s’annonce déjà comme le succès de l’automne.

Une politique similaire il y a cinq siècles et aujourd’hui

Vu comme un roi brave au combat, grand amateur d’art, François Ier est lié à une ère nouvelle lorsqu’il est sacré en 1515. « C’est un des personnages historiques dont la figure apparaît dans les livres d’Histoire aujourd’hui » explique Jean D’Haussonville. « C’est l’introducteur de la Renaissance en France et l’Histoire retient cela. C’est une période qui est encore assez heureuse parce qu’elle précède les guerres de religion ».

On pourrait voir des similitudes entre les chefs d’Etat français récents et le règne de François Ier. Interrogé à ce sujet, Jean d’Haussonville souligne les points communs qu’on pourrait leur trouver : « Ce qui est certain, c’est que, dans la tradition politique française, le président de la République est quelqu’un de protecteur des arts et de la culture. On voit qu’il y a une constante en France où le pouvoir politique se soucie que les arts soient fleurissants, explique-t-il. Il y a aussi d’autres constantes comme la protection de la langue française. L’édit de Villers-Cotterêts est imposé par François Ier dans les actes administratifs. Nos chefs d’État ont tous eu à cœur de protéger la langue française, d’en assurer la promotion et la diffusion ».

Une comparaison à tempérer

Jean d’Haussonville liste enfin une troisième similarité entre les dirigeants de notre époque et François Ier : « La protection de l’unité du royaume est un autre élément qui traverse les siècles. “La République une et indivisible”, c’est une notion de la Révolution Française qui est une continuité de la France et de la nation à travers les temps. Aujourd’hui, nous sommes toujours dans cette conception-là de la souveraineté et l’indivisibilité du pays ».

Toutefois, le Directeur Général du Domaine national de Chambord note que la comparaison s’arrête vite : « Il y a quand même cinq siècles qui nous séparent. L’homme de la Renaissance pense comme nous parce que nous sommes les héritiers de la Renaissance, et que c’est une rupture avec le monde médiéval. Mais, en même temps, c’est un être d’il y a cinq siècles et il est très difficile pour nous de se plonger dans la psychologie de l’homme ou de la femme de la Renaissance. »
https://www.20minutes.fr/

Belle expo à voir en groupe Very Happy Very Happy

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cassos

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MessageSujet: Re: Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre   Chambord, 1519 – 2019 : l’utopie à l’œuvre Icon_minitimeVen 14 Juin - 7:57

Bien ce truc !
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