France-Angleterre ; le grand corps à corps maritime de
Pierre de la Condamine
France -Empire, 1987 , 387 p
Quatrième de couverture
Quand les traités de Westphalie ( 1648 ) et des Pyrénées ( 1659 ) eurent consacré la prépondérance française en Europe occidentale, l’Angleterre pouvait-elle accepter que vint s’y ajouter un jour la suprématie sur les mers ?
Les tensions religieuses interviennent et , en décembre 1688 , Jacques II , le roi catholique et francophile d’une Angleterre protestante et francophobe , est évincé par son gendre Guillaume d’Orange. La nouvelle guerre de Cent Ans qui commence aura longtemps un aspect de guerre de succession d’Angleterre.
Jacques II , non plus que son fils Jacques III , ne seront restaurés , mais ils vivront les multiples épisodes d’une saga n’excluant ni les conspirations dans les châteaux des Highlands, ni le guet-apens au relais de poste, ni même l’évasion de la fiancée captive . Pour finir , le fils de Jacques III, Charles-Edouard conduira une éblouissante épopée avant d’être le héros malheureux de la bataille de Culloden .
Cependant , la Bretagne est devenue base stratégique et frontière maritime. A Saint Malo , la frégate infernale lancée contre la Cité fait plus de bruit que de ravages , à Camaret , la victoire de Vauban sauve Brest. Plus tard, l’Angleterre ayant reconquis sa supériorité maritime, les côtes de Bretagne reverront ses escadres . Toutefois, les troupes débarquées devront abandonner le siège de Lorient dans des circonstances peu banales et, dans une autre action, elles subiront une sévère défaite à Saint Cast.
Le combat des Cardinaux , l’affaire de la flottille de la Vilaine , les dernières navigations du corsaire François Thurot et la prise de la ville fortifiée de Carrickfergus en Irlande par un petit corps expéditionnaire français contribuent à l’attachante diversité d’un ouvrage écrit dans une langue claire et dense selon une conception renouvelée.