Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles

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5 participants
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Klada

Klada


Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 26/04/2019

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MessageSujet: La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles   La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Icon_minitimeDim 8 Sep - 10:29

Bonjour. Je souhaite partager en public un article oenologique. J'en ai trouvé un qui existe déjà, mais il est centré sur les vignes d'Argenteuil tandis que celui que je souhaite mettre en ligne concerne toute la France.
https://maria-antonia.forumactif.com/t7752-picoler-les-vignes-d-argenteuil
Pour finir j'ai préféré ouvrir un fil distinct et je l'ai placé dans la même rubrique par soucis de cohérence. La modération avisera. Wink
Je ne suis pas susceptible. Wink

Or donc

La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Zzzz210

Vous voyez ce que je veux dire ? J'aurais pu le placer dans Sciences ou dans France au XVIIIe. Il y a tellement dans ce forum Le Boudoir de Marie-Antoinette ! Wink
Plongeons dans l'article dont je donne d'abord la référence si vous voulez le lire dans son site.
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/epoque-moderne-vigne-vin-france-xviie-xviiie-siecles-12034/


  • L'évolution du vignoble français à l'époque moderne se caractérise par une extension géographique et une spécialisation qualitative. Il existe très peu de nouvelles régions de vignobles à part le Beaujolais, créé essentiellement au cours du XVIIe siècle dans le prolongement des vignes du Lyonnais. La vigne progresse dans toute la Bourgogne et autour d'Avignon (Côtes du Rhône). Le canal du Midi favorise les exportations des vins du Languedoc qui sont acheminés vers le port de Bordeaux. La prospérité de la façade atlantique encourage l'extension des vignobles du Sud-Ouest (Bordeaux, Armagnac, Bergerac, Jurançon...).


À la faveur de l'accroissement des échanges commerciaux par voies fluviales avec les pays d'Europe du Nord, la production des vignobles du nord de la France et des régions du Rhin augmente considérablement jusqu'au XVe siècle. Elle ne suffit bientôt plus à satisfaire la demande et d'autres régions viticoles se développent : les régions du Bordelais et de la Bourgogne connaissent alors un nouvel essor à partir du XVIe siècle. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les voies de communication se multiplient, s'améliorent et deviennent plus sûres. Le vin est acheminé par la route, les canaux et les fleuves et tous les vignobles de France participent à l'approvisionnement en vin de la capitale.

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Détail (inversé) d'un tableau de Louis-Nicolas Van Blarenberghe : Vue du port de Brest, peint en 1774. :copyright: Musée des Beaux-Arts de Brest Métropole Océane


Le vin, un marché en forte croissance

Cette croissance n'est pas le fait des vignobles de qualité mais plutôt celui des petits vignerons qui profitent de la conjoncture économique et démographique favorable, pour planter des petites parcelles aux environs des villes où la consommation de vin s'accroît. En région parisienne, le cépage Gamay s'étend durant le XVIIIe siècle et permet le succès des guinguettes situées hors des murs de la Capitale. De plus, les goûts des consommateurs ont évolué et l'on préfère désormais le vin rouge voire noir, qui paraît plus robuste et supporte l'apport d'eau.

Au XVIIe siècle, les Hollandais exercent une incontestable suprématie sur le commerce maritime mondial et contribuent à l'essor de certains territoires viticoles, entre Nantes et Bayonne. Ce sont les premiers à importer d'énormes quantités de vins (surtout blancs), quels que soient leur qualité et leur cru. La demande croissante entraîne le développement d'une viticulture populaire fonctionnant avec des cépages grossiers. Cette modification du vignoble a pour conséquences une détérioration de la qualité des vins et une augmentation de la production. Dès lors, pour ne pas perdre la récolte, la distillation du vin se répand et les vins blancs médiocres ne trouvant plus preneurs, sont valorisés en étant distillés : la distillation progresse rapidement en Charente, à la demande des négociants hollandais qui recherchent des alcools forts d'où leur intérêt pour le Cognac. Au XVIIe siècle, la distillation gagne les régions au sud de la Garonne et fait naître l'Armagnac.

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Variété de raisin 'folle blanche', cépage de l'ouest de la France utilisé pour la distillation du Cognac et de l'Armagnac. Inrap. :copyright: IFV Sud-Ouest


La naissance des grands crus

Cependant à partir du XVIIIe siècle, l'activité vinicole s'oriente vers la recherche de vins de plus grande qualité : choix des terroirs, réduction des rendements, amélioration de la vinification et possibilité de vieillissement des vins vont permettre la naissance de crus de très grande qualité.

Le vignoble bordelais est essentiellement détenu par des membres du Parlement de la ville, propriétaires de vastes domaines centrés autour d'un château. Dans les Graves et le Médoc, ils prennent conscience du potentiel de leurs vignes dont les cépages (Cabernet-Sauvignon) permettent le vieillissement du vin. Les grands crus apparaissent au début du XVIIIe siècle (Margaux, Lafite, Latour) et deviennent très recherchés par les Anglais qui en apprécient la couleur et la profondeur, favorisant le vieillissement et la mise en bouteilles.

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Château Laville à Saint-Sulpice et Cameyrac (Gironde), domaine du Bordelais. Inrap. :copyright: Château Laville


Les grands Bourgognes apparaissent durant la seconde moitié du XVIIIe siècle : ce sont des vins produits par les clos d'ecclésiastiques et de parlementaires. Thomas Jefferson, ambassadeur des États-Unis, visite la Bourgogne en 1787 et souligne la qualité du Chambertin, du Clos-Vougeot ou du Montrachet.

D'autres grands vins sont nés dès la fin du XVIIe siècle et relancent le marché du vin blanc : le Champagne qui fait la conquête de Londres dès les années 1680 puis celle de Paris au XVIIIe siècle ; on assiste à la naissance de vins blancs liquoreux et chers comme le Monbazillac et le Sauterne.

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Château du Clos de Vougeot, Bourgogne. Inrap. :copyright: Château du Clos de Vougeot


Le commerce du vin à Paris

Au XVIIe siècle, les taxes prélevées sur le commerce du vin à Paris concernent les droits à payer pour faire entrer le vin dans la capitale. Acheminer frauduleusement du vin devient un exercice quotidien : on creuse même des tunnels clandestins pour installer des tuyaux !

Pour échapper aux taxes, les cabaretiers tentent de sortir du périmètre de leur application : à partir de 1675, cabarets et guinguettes s'installent au-delà des limites nord de Paris (actuelle rue Saint-Lazare). Le même vin servi d'un côté ou de l'autre des barrières d'octroi, voit son prix multiplié par quatre. Dans les guinguettes, le vin provenant des campagnes environnantes n'est pas trafiqué, contrairement aux vins servis intra-muros. Le succès de ces établissements populaires ne se dément pas tout au long du siècle suivant.

En 1789, le mur des Fermiers généraux est étendu de plusieurs kilomètres, ce qui a pour conséquence d'annexer les guinguettes. Durant trois jours d'insurrection, une partie des barrières d'octroi sont prises d'assaut et détruites par les insurgés. Les octrois sont supprimés en 1791.

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Tableau de Vincent Van Gogh : La guinguette, peint en 1886. Musée d'Orsay, Paris. :copyright: Wikimedia Commons, domaine public


Le transport du vin

Au début du XVIIIe siècle, les bouteilles de verre destinées au transport et à la conservation des vins remportent un succès grandissant. Leur utilisation pour commercialiser le vin était auparavant interdite car les contenances n'étaient pas respectées. La mise au point du verre « noir » par les Anglais puis l'évolution des formes de bouteilles, devenues hautes et cylindriques, contribuent largement au succès de ce récipient. Dès 1707, les bouteilles anglaises sont adoptées partout en France et en 1723, est implantée la verrerie Mitchell, future « Verrerie royale de Bordeaux ». Le roi Louis XV autorise officiellement le transport du vin en bouteilles : le Champagne en 1728 puis le Bourgogne en 1750. La bouteille se révèle essentielle pour le développement du Champagne dont la prise de mousse ne se déclenche que dans des bouteilles résistantes à la pression et très bien bouchées. La forme dite « Bourgogne » est la première à émerger : elle permet un gain de place pour le transport et le stockage. Les formes spéciales des bouteilles de Bordeaux et de Champagne apparaissent à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

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Anciennes bouteilles de Champagne Moët & Chandon (1680, 1741, 1742, 1925). Inrap. :copyright: Collection Moët & Chandon


À savoir

Dans les pays de vignobles, la vigne ne constitue pas une monoculture : elle est intercalée avec d'autres productions (vergers, céréales, légumineuses...). Les vignobles sont implantés aux abords des villages qui donnent leur nom au vin (Saint-Émilion, Meursault, Sancerre, Châteauneuf-du-Pape...) ; en Alsace, ce sont les cépages qui ont donné leur nom au vin et non le terroir. En 1789, la France compte près de 1,6 million d'hectares de vignes et produit une trentaine de millions d'hectolitres de vin (60 % de surface supplémentaire par rapport au XVIe siècle et doublement des volumes de vin).

Voilà. J'espère avoir réjoui les amateurs de bonnes choses avec la lecture de cet article de l'historienne Isabelle Bernier.
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de Neubourg

de Neubourg


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Date d'inscription : 08/08/2018

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MessageSujet: Re: La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles   La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Icon_minitimeMer 29 Jan - 13:07

On peut se demander pourquoi les verres à vins sont en gros t 7 fois plus grands qu'il y a 3 siècles. La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles 49856

  • Au Royaume-Uni, une étude menée par l’université de Cambridge a montré que les verres à vin d’aujourd’hui sont sept fois plus grands qu’il y a 300 ans et que leur taille a surtout augmenté au cours de ces vingt dernières années.

    Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs britanniques ont examiné la contenance de 411 verres à vin depuis 1700. Alors qu’au XVIIIe siècle, ils offraient une capacité moyenne de 66 millilitres, dans les années 1900, ils contenaient alors près de 230 millilitres environ pour atteindre, dans les années 2000, les 416 millilitres.


https://clubsandwich.konbini.com/

Ici, cela se voit. La dame a un petit verre. Wink

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Bianfu

Bianfu


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Date d'inscription : 01/05/2020

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MessageSujet: Re: La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles   La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Icon_minitimeJeu 25 Juin - 19:10

Fait intéressant : la Cour de Versailles buvait du vin du Château Labastide. Je développe : en 2007, les soeurs Orliac, qui exploitent le domaine, ont fait dans le château une découverte à tomber par terre.

  • un laissez-passer du roi Louis XVI daté du 11 juin 1780 exigeant la libération de leur ancêtre Jean Orliac, négociant en vin des bords de la Garonne et emprisonné après avoir fait faillite. Le roi était friand des Bruilhois d’Orliac, fournisseur officiel de la cour de Versailles et de la noblesse.


Incroyable non ? L'info me vient du Petit Bleu.
https://www.petitbleu.fr/
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madame antoine

madame antoine


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Date d'inscription : 30/03/2014

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MessageSujet: Re: La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles   La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Icon_minitimeLun 6 Sep - 10:48

Bonjour chers Amis,

Voici également une émission concernant le vin au XVIIIe siècle.

Dans l'émission "La Table des bons vivants", Olivier Poels revient sur la façon dont on vivait le vin pendant la Révolution en France. Du savoir-faire en vigueur à cette époque en passant par le goût et de la place qu'occupait le vin dans la société. Petit tour d'horizon.
https://www.europe1.fr/societe/degustation-et-savoir-faire-comment-se-portait-le-vin-au-18e-siecle-4064983

Nous ajouterons le complément d'informations donné par la chaîne.

Si vous avez toujours voulu savoir quel goût avait un vin datant de la Révolution française, Olivier Poels vous apporte la réponse dans l'émission de Laurent Mariotte "La Table des bons vivants". Il nous éclaire également sur la façon dont il était conditionné et perçu dans la société.

Oxydation rapide
"Le vin ne voyageait pas très bien à l'époque", explique Olivier Poels. "Pour commencer, il arrivait dans des tonneaux et non en bouteilles. On n'avait pas encore créé la mise en bouteilles dans les appellations. Il mettait plusieurs jours pour arriver et une fois que la marchandise parvenait à bon port, soit le négociant soit le restaurateur le mettait en bouteilles ou en pichet. Le vin s'oxydait donc très vite avec ce procédé."

Question de goûts
"C'est difficile de dire quel goût avait le vin à l'époque mais il était probablement bon et même très bon suivant les millésimes", commente le chroniqueur. "On sait par exemple que Napoléon Bonaparte, un peu plus tard, en raffolait. Mais les connaissances de l'époque en termes de vinification étaient évidemment très sommaires. Les œnologues n'existaient pas. On ne comprenait pas grand-chose au processus de fermentation. Tout cela a été découvert bien plus tard, notamment par Pasteur."

En revanche, tout comme aujourd'hui, certains vins avaient meilleurs goûts... "Il y avait des millésimes plus réputés que d'autres, et notamment, les années dites chaudes qui produisaient des meilleurs vins."

Démocratisation
"On peut parler de révolution dans la consommation des vins puisque jusqu'à la moitié du 18e siècle, le vin est réservé aux gens les plus fortunés, aux nobles et aux gens qui habitaient dans les villes", raconte Olivier Poels. "Petit à petit, sa consommation commence à gagner des classes plus modestes. Le vignoble français, qui jusqu'alors est relativement petit, va connaître un accroissement phénoménal pendant plusieurs dizaines d'années à cette époque. Il y a une explosion des rendements des plantations. Le vignoble prospère et les prix flambent. Et c'est à ce moment-là que se constituent d'ailleurs les plus grandes fortunes dans le vignoble."

Preuve ultime de cette croissance, en 1780, un édit est émis pour arrêter les plantations frénétiques de vignes un peu partout en France.


Bien à vous

madame antoine

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globule
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globule


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MessageSujet: Re: La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles   La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Icon_minitimeMar 31 Jan - 18:04

Caramba La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles 914132 On a découvert qu'il y avait de la vigne au XVIIIe siècle dans l'Yonne, plus précisément à Villeroy.
Comment on récoltait ?
Selon le maire Bougaut "la vigne se façonne au pic". Après la vendange, "on foule le raisin dans une grande cuve, deux ou trois fois et on tire le vin lorsqu’il cesse d’être en fermentation. On ne peut le conserver du fait de la pauvreté du peuple qui le force à vendre son vin dans l’année, et peu après qu’il est mis dans les futailles. "

Mais faut être réaliste, ça a marché moyen. La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles 139651

"Il y a plusieurs municipalités qui ont planté de la vigne dans les terres basses propres à porter du grain en abondance. Mais ces plantations ont été de peu de rapport parce qu’elles sont exposées à la gelée".

Finalement, le vignoble de Villeroy d’une contenance de 8 à 10 arpents, soit un peu plus de 4 ha, fut transporté "sur une montagne qui n’est propre qu’à ce genre de culture. On n’a pas besoin d’ajouter qu‘il conviendrait de faire arracher ces vignes plantées dans de la bonne terre car elles coûtent beaucoup d’efforts au propriétaire en ne lui rapportant presque rien"

Du coup les cultivateurs se sont tournés vers le cidre.
https://www.lyonne.fr/

_________________
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