Vue générale de Fontarabie assiégée par les troupes et la flotte françaiseDans le cadre de la guerre de Trente Ans, Fontarrabie subit son siège le plus célèbre. Le prince de Condé, à la tête d’une armée de douze mille hommes, en est chassé par une sortie des 7 000 défenseurs de la ville2. La fin de ce siège est fêtée chaque année par ses habitants avec l'Alarde. Malgré cela, la ville est à nouveau assiégée et prise l’année suivante, l’ingénieur Pierre de Conty d'Argencour participant au siège côté français (Gérard Folio, La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 (ISBN 2-11-094732-2), consulté le 3 mars 2007 p 38)
La bataille de Fontarrabie ou de Fuenterrabía (7 septembre 1638) une victoire espagnole sur la France.
La batailleEntre juin et septembre 1638, dans le cadre de la Guerre de Trente Ans, les troupes françaises assiègent la place forte de Fontarrabie, ville frontalière située à l'embouchure de La Bidasoa.
L'armée française, commandée par Henri II de Bourbon-Condé (Prince de Condé) et Henri d'Escoubleau de Sourdis, composée de 27 000 hommes, et de nombreux bateaux de guerre. On estime à 16 000 le nombre de boulets tirés par les Français sur les murailles de la ville. À la fin du conflit, il resta environ 300 survivants, principalement des femmes et des enfants. Si la ville était virtuellement détruite, elle ne se rendit pas.
Le 07 septembre, un détachement de l'armée espagnole dirigé par Juan Alfonso Enriquez de Cabrera, IXe amiral de Castille, arriva au secours de la ville et défit les forces françaises.
La déroute, considérée comme désastreuse par les Français, fut attribuée par Henri d'Escoubleau de Sourdis à un de ses généraux, Bernard de La Valette, duc d'Épernon, qui avait refusé de diriger une attaque ordonnée par Sourdis, croyant à son manque d'intérêt tactique.
Les forces françaises se composaient de 18 000 soldats d'infanterie, et 2000 cavaliers, appuyés par 20 à 30 bateaux de guerre et près de 7000 marins. La citadelle de Fontarrabie était défendue par environ 1300 hommes, auquel on rajoute les 15 000 soldats d'infanterie et 500 cavaliers du détachement de Juan Alfonso Enriquez de Cabrera.
Postérité:La victoire fait toujours l'objet de célébration à l'heure actuelle, tous les 8 septembre, avec un défilé appelé : el Alarde.
La ville de Fontarrabie reçut le titre de « Muy noble, muy leal, muy valerosa y muy siempre fiel », soit « Très noble, très loyal, très valeureuse et toujours très fidèle ».