Préambule : ils sont tous géniaux mais je ne vais partager QUE ceux qui ont un rapport avec le Boudoir.
Si vous voulez tout tout tout, filez là http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/les-concerts-classiques-a-voir-a-la-rentree-2019-a-paris-20190911
Première mise en scène du jeune réalisateur et plasticien Clément Cogitore, grand retour de Leonardo Garcia Alarcon à l’Opéra de Paris pour l’une des pages les plus célèbres du baroque français… Et surtout un casting éblouissant, réunissant le meilleur de la nouvelle génération lyrique française: de Sabine Devieilhe à Julie Fuchs, en passant par Florian Sempey, Jodie Devos ou Stanislas de Barbeyrac. Aucun doute, ces Indes galantesde Rameau s’annoncent comme l’événement opéra de cet automne.
Les Indes galantes. Du 27 septembre au 15 octobre à l’Opéra Bastille, place de la Bastille (XIIe). Tél.: 08 92 89 90 90.
Alors qu’il triomphe actuellement en salles avec son sublime Ad astra (une des grandes révélations de la Mostra de Venise), le réalisateur hollywoodien James Gray s’attaquera, en novembre, à Paris, à son premier opéra. Un coup de maître pour le Théâtre des Champs-Élysées, qui plus est dans un chef-d’œuvre absolu du genre: Les Noces de Figaro, au côté du chef mozartien Jérémie Rhorer, et avec un casting emmené par Sabine Devieilhe, Robert Gleadow et Stéphane Degout.
Les Noces de Figaro. Du 26 novembre au 7 décembre au Théâtre des Champs-Élysées, 15 av. Montaigne (VIIIe). Tél.: 01 49 52 50 50.
En prévision des 20 ans du tournage du film culte d’Alain Corneau, le jeune violiste et chef Valentin Tournet, qui doit sa vocation à la bande originale enregistrée par Jordi Savall, rend hommage à ce jalon essentiel du mouvement baroque en France. S’entourant de l’occasion des musiciens de sa Chapelle harmonique, mais aussi de comédiens qui liront des extraits du récit de Pascal Quignard.
Tous les matins du monde. Le 11 octobre à l’auditorium du Louvre.
On n’aurait pu rêver mieux pour ouvrir cette saison de l’Opéra royal de Versailles (qui fête ses 250 ans) que ce titre emblématique et pourtant oublié d’André Grétry. Le compositeur phare de Marie-Antoinette signe là une œuvre révélatrice de son génie de l’harmonie. Œuvre dont l’air le plus célèbre fut sans doute le dernier entendu sur la scène de l’Opéra royal avant la fuite du couple royal de Versailles. Pour cette recréation et sa première production maison, Château de Versailles Spectacles a fait appel au chef Hervé Niquet et au metteur en scène Marshall Pynkoski, familier des lieux.
Richard cœur de lion. Du 10 au 13 octobre à l’Opéra Royal, 4 av. de Paris, Versailles (78). Tél.: 01 30 83 78 89.
Pour trois jours, la Philharmonie laisse ses clefs au pianiste Alexandre Tharaud, qui y a imaginé une programmation autour du mythe de Versailles (sujet de son prochain disque chez Warner). Un voyage en musique, au cours duquel dialogueront pianistes modernes et jeunes clavecinistes sur fond de musique baroque française, mais aussi des hommages explicites à Rameau ou Couperin, rendus par les compositeurs des XIXe et XXe siècles.
Week-end Versailles. Du 15 au 17 novembre à la Philharmonie, 21 av. Jean-Jaurès (XIXe). Tél.: 01 44 84 44 84.