Le royaume secret de Marie-Antoinette

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/le-petit-trianon-de-versailles-royaume-secret-de-marie-antoinette_1493579.html

Bonjour à tout le forum.

Au moment des restaurations dans les petits appartements de a reine, un article faisait le point en liant tous les endroits où elle a apposé sa griffe à Versailles.
Il m'est donc difficile de choisir où le partager avec vous.
Là ? https://maria-antonia.forumactif.com/t5232-versailles-des-grands-aux-petits-appartements-de-la-reine
Là ? https://maria-antonia.forumactif.com/t7570-le-cabinet-des-glaces-mouvantes-au-petit-trianon
Là ? https://maria-antonia.forumactif.com/t123-le-petit-theatre-de-marie-antoinette-a-trianon

Par souci de ne pas ouvrir un nouveau fil de discussion, voici.

• Les secrets du Versailles mystérieux de la reine Marie-Antoinette
  
  Adorée puis vilipendée, la souveraine au destin tragique fascine encore. Son domaine est riche de lieux insoupçonnés qui racontent sa quête perpétuelle d’intimité. Découverte en trois étapes.
  
  
  • 1/ Le Petit Trianon et le hameau de la reine
    
    Louis XVI ne pouvait rien refuser à son épouse. Alors, en 1774, quand elle lui demande le Petit Trianon, ce palais construit sous Louis XV, il s’empresse de le lui offrir. Une reine de France détenait pour la première fois un bâtiment, et elle en fit "l’instrument de son indépendance", raconte Hélène Delalex, conservatrice au château de Versailles, dans Marie-Antoinette. La Légèreté et la Constance (éd. Perrin, 2021). Même Louis XVI n’y venait que sur invitation !
    
    
    
    Fermé aux visiteurs, le belvédère surplombant le jardin anglais cache un somptueux décor et une mosaïque de marbre. La reine prenait parfois le thé dans ce pavillon qui donnait l’illusion d’être en plein air.
    
    La souveraine appréciait cette vie loin de la cour. Avec ses vrais amis, elle passait ses après-midi à jouer, converser, faire de la musique ou se promener dans le Jardin anglais et le hameau. Mais elle s’attira ainsi les foudres des grandes familles de l’ancienne cour, mises à l’écart.
    
    
    
    Marie-Antoinette avait fait construire un village de campagne, avec une ferme où elle conduisait ses enfants. La rusticité des extérieurs masque de luxueux intérieurs.
    
    
    Une grotte aménagée pour Marie-Antoinette en 1782 dans le jardin anglais
    
    
    Niché au fond d’un vallon, ce refuge était propice au repos et aux conversations intimes. Avec sa banquette tapissée de mousse, son orifice permettant de surveiller l’entrée, sa cascade masquant les bruits et sa sortie dérobée, l'endroit a fait naître moult ragots et soupçons d'infidélité…
    
    
    
    La grotte aménagée pour la souveraine en 1782 dans le jardin anglais.
    
    
    Un boudoir sur mesure pour se protéger des regards extérieurs
    
    
    Ce boudoir a été le seul chantier conséquent mené par la reine à l’intérieur du Petit Trianon. Elle le voulait à côté de sa chambre, en lieu et place de l’escalier privé du roi. Ornés de grands miroirs, des panneaux de bois amovibles permettaient de masquer les fenêtres et de se protéger des regards extérieurs. Le soir, les bougies se reflétaient à l’infini dans les glaces. Mais pourquoi Marie-Antoinette se cachait-elle ainsi ? Cette fantaisie se retourna contre elle et fit le lit des plus folles rumeurs.
    
    
    
    Un système de poulies permettait de monter et de descendre les panneaux. Ce mécanisme à la mode au XVIIIe siècle existait dans d’autres demeures.
  
  
  
  
  
  • 2/ Le théâtre privé de Marie-Antoinette
    
    Dans le jardin français du Petit Trianon, un bâtiment habillé de deux colonnes antiques passe quasiment inaperçu. Pourtant, cet écrin dissimule un petit bijou : ce théâtre aux couleurs bleu et or.
    
    
    
    Le peintre Lagrenée livra le plafond, Apollon entouré des Grâces et des Muses, juste avant l’inauguration en 1780.
    
    Passionnée par le sixième art et la musique, la souveraine voulait une installation pérenne pour remplacer les scènes provisoires aménagées au gré des représentations dans son domaine.
    
    
    
    Les sculptures sont en carton-pierre, le marbre est faux… Recourir à de telles techniques, moins coûteuses, réduisait la durée des travaux. Ils furent menés de 1778 à 1780 par l’architecte Mique, qui édifia aussi le belvédère.
    
    Elle y accueillait des œuvres au goût de l'époque : les opéras de Gluck et Sacchini, Le Barbier de Séville, de Beaumarchais… Comme elle aimait aussi jouer la comédie, elle monta sur scène à plusieurs reprises avec la "troupe des seigneurs" composée de ses amis. "Elle chanta et interpréta les premiers rôles, jouant les bergères et les servantes", rapporte Hélène Delalex dans son ouvrage. Si des rumeurs racontent que son jeu fut jugé "royalement" mauvais par certains spectateurs, personne ne sait ce que Beaumarchais pensa de son interprétation de Rosine lorsqu’il fut invité à voir Le Barbier de Séville en 1785. Ce fut la dernière représentation donnée par Marie-Antoinette dans son théâtre.
    
    
    
    Au-dessus de la scène, deux figures féminines encadrent le chiffre de la reine (ses initiales), un M et un A entrelacés.
  
  
  
  
  
  • 3/ Le Petit Appartement de Marie-Antoinette
    
    Enfant, Marie-Antoinette aimait braver l’interdit : elle montait à cheval à califourchon, refusait de porter son corset... Après cette jeunesse libre et insouciante à la cour autrichienne, l’étiquette rigide de la cour de France est un carcan. Du lever au coucher, sa journée était mise en scène sous le regard des courtisans. "Elle se pliait à cette vie de perpétuelle représentation, mais fuyait dès que possible dans ses espaces privés", relate la conservatrice Hélène Delalex. De sa chambre à coucher, une porte dérobée menait dans son petit appartement, un dédale de pièces (boudoir, bibliothèque, cabinet…) où elle aimait se reposer et converser avec quelques privilégiés. Elle s’est investie avec passion dans leur réaménagement.
    
    
    
    Après son bain, quasi quotidien, la reine se reposait sur un lit pour se remettre des "fatigues du bain", selon une recommandation médicale.
    
    
    Marie-Antoinette passionnée de décoration intérieure
    
    
    Les deux souverains que tout opposait – personnalité, physique, goûts… – mirent huit ans à consommer le mariage, mais la naissance de leurs enfants les rapprocha. Lorsque Marie-Antoinette attend le deuxième en 1781, l’excitation entourant l'arrivée probable du dauphin l’incita à faire redécorer son boudoir, ou cabinet de la méridienne. "La maternité fut une révélation. Elle s’occupait elle-même de ses enfants, leur témoignait beaucoup d’affection, jouait avec eux…" Cela freina son attrait pour les jeux, les fêtes et autres extravagances, seule sa passion pour l’aménagement perdura. Elle décida alors d'agrandir ses espaces privés au deuxième étage du château, dont deux petites pièces qui furent certainement réservées au comte de Fersen. Le jeune Suédois entretint un lien discret et intime avec la reine jusqu’à sa mort, sans que l’on sache si cet amour fut ou non seulement platonique.
    
    
    
    Les boiseries dorées de la bibliothèque dissimulent un système de crémaillères, moderne pour l’époque, servant à régler la hauteur des étagères.
    
    
    Sept pièces lèvent le voile sur sa vie privée
    
    
    Au second étage du petit appartement, le château de Versailles a aménagé un nouvel espace dédié au cercle intime de Marie-Antoinette. Ses relations avec ses enfants, Louis XVI, sa famille proche (comtes et comtesses de Provence et d'Artois), ses amis (princesse de Lamballe, duchesse de Polignac…) et sa première femme de chambre (Henriette Campan) seront présentées dans sept pièces, où l'on verra aussi mobilier et œuvres d'art. Ouverture le 20 juin 2023.
    
    
    
    La reine aimait se reposer, à la mi-journée, dans le cabinet de la méridienne, dont la décoration célèbre le Dauphin, le couple royal et l’amour conjugal.
  
  https://www.caminteresse.fr/histoire/les-secrets-du-versailles-mysterieux-de-la-reine-marie-antoinette-11189798/
  

J'apprécie que les propos soient mesurés.

Mon ami, tout comme vous, j'apprécie la retenue des propos : pas d'affirmations hâtives, pas de conclusions précipitées. Le doute quand il n'y a aucune certitude.