Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Madame Augustine, marchande de modes

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Ririh

Ririh


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Date d'inscription : 29/09/2016

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MessageSujet: Madame Augustine, marchande de modes   Madame Augustine, marchande de modes Icon_minitimeSam 14 Aoû - 11:46

Une authentique marchande de modes du XVIIIe, à notre époque à Loches  Madame Augustine, marchande de modes 580524

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  • “ Le XIXe siècle était insupportable pour les femmes… ”

    Dans son atelier-boutique située Grande rue, elle crée des modèles de robes inspirées des années 1700 à 1815. Pas au-delà. « Ce que j’aime, c’est la silhouette qu’elles forment, tous ces détails de dentelle, ce volume… Jusqu’au XVIIIe, la taille devait être fine, le décolleté bas. Ce sont les jupons qui donnent le volume. Les robes avec arceaux étaient surtout pour la noblesse. J’en ai pour les soirées. Au Premier Empire, la taille était moins marquée, la robe se portait serrée sous la poitrine. Par contre, au Second Empire, les dames étaient habillées comme des montgolfières ! », dit-elle dans un grand éclat de rire. Un des modèles qui l’a fait rêver est la robe à la Polonaise, « froncée derrière, que portait Marie-Antoinette ».



  • Rêve de cinéma

    La jeune couturière assure n’avoir jamais porté de jeans. « Je m’habille Premier Empire, c’est très confortable. Après cette période, le XIXe siècle était insupportable pour les femmes, avec des corsets qui descendent jusqu’aux cuisses. J’en ai la vision de la femme enfermée ».
    Ses talents de couturière se retrouvent dans les chapeaux, les sacs, la corsetterie, les manteaux, les capes, les bijoux. « Je suis une grande fan de la mousseline, et de tous les lainages », confie-t-elle.
    Madame Augustine a ouvert cet été sa boutique à Loches, après avoir visité Tours et Amboise. « Un coup de cœur » pour cette ville historique qui ne dénote pas avec son univers. Originaire de Belfort, elle a suivi six mois durant des cours de stylisme à Paris. « Je le regrette, une perte de temps et d’argent », dit-elle. Depuis deux ans, elle vend en ligne ses créations. « Ma sœur, Tatiana, est archiviste. Elle déniche des gravures de mode ancienne, elle m’aide à la décrire. »
    Ce travail minutieux lui demande une semaine pour confectionner une robe. Auparavant, elle travaille sur les croquis, recherche les tissus. « Les délais sont d’un à deux mois », précise-t-elle. Du 12 au 14 octobre, elle sera présente à son premier salon du mariage, à Mariage Expo à Tours. Un nouveau défi qu’elle se lance, après avoir réalisé des robes de baptême et des costumes pour hommes et enfants.
    Un de ses rêves est que le cinéma ou le théâtre fasse appel à son talent. Qui sait, la vie ne tient pas qu’à un fil dans la couture…



Adresse de la créatrice
Madame Augustine, 16, Grande-Rue, à Loches

Son téléphone
06.09.44.61.97

Son adresse internet
https://www.madameaugustine.com/

Adresse de l'article
https://www.lanouvellerepublique.fr/loches/madame-augustine-ou-la-mode-des-dames-du-xviiie

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