Autissier et le portrait miniature romantique en Belgique. Bruxelles, Kredietbank, 1998. Grand in-8° carré sous reliure d'éditeur, 190 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la galerie de la Kredietbank, à Bruxelles, du 19 février au 19 avril 1998.
Texte du feuillet de présentation de l'exposition :
Les portraits miniatures sont de petites œuvres généralement peintes sur des plaquettes d'ivoire encadrées sous verre. Très populaires au XVIIIe et au XIXe siècles, ces petits bijoux ont été progressivement supplantés par la photographie, inventée en 1839. En Belgique, la dernière grande exposition de portraits miniatures a eu lieu en 1912.
L'exposition de la Kredietbank a pour thème la production artistique du miniaturiste français Louis-Marie Autissier et de ses élèves et contemporains en Belgique. Né en 1772 à Vannes, en Bretagne, l'artiste s'établit à Bruxelles au début du XIXe siècle. Il y acquiert un grand renom et reçoit de nombreuses commandes de la bourgeoisie fortunée et de la noblesse. De 1806 à 1809, il est peintre du roi des Pays-Bas Louis Bonaparte. Par la suite, le roi Guillaume Ier a aussi souvent fait appel à lui. Autissier meurt à Bruxelles en 1830.
Au nombre des élèves d'Autissier figurent entre autres Alexandre Delatour, Louis-Henri de Fontenay, Dominique Du Caju et Amélie Van Assche. L'exposition présente différentes œuvres de ces artistes, mais aussi d'autres contemporains actifs en Belgique en tant que miniaturistes : Françoise-Reine Dagois, Joseph-Philippe Oorloft, Louis-Théodore Herman et Alessandro Cittadini.
L'exposition a ceci de particulier qu'elle est la première organisée sur le continent européen avec un portraitiste-miniaturiste comme personnage central. Elle réunit une soixantaine d'œuvres d'Autissier et présente un nombre presque identique d'œuvres de ses élèves et contemporains.
De nombreux musées et collectionneurs privés de divers pays européens mais aussi des États-Unis y ont apporté leur concours. Une œuvre est empruntée à la collection de S.M. la reine Elisabeth II et sept proviennent de la collection royale de La Haye, propriété de la « Stichting Historische Verzamelingen van het Huis Oranje-Nassau ».