Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 1er septembre 1792: Le bruit se répandit d'une conspiration dans les prisons

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yann sinclair

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MessageSujet: 1er septembre 1792: Le bruit se répandit d'une conspiration dans les prisons   1er septembre 1792: Le bruit se répandit d'une conspiration dans les prisons Icon_minitimeSam 3 Sep - 13:46

Le bruit se répandit d'une conspiration dans les prisons

Les guichetiers du Châtelet attestaient qu'ils avaient entendu leurs prisonniers crier pendant la nuit: Vivent les Autrichiens!

A bas la nation!

Le même jour, un condamné à mort s'écrie devant le tribunal révolutionnaire qu'il sera bientôt vengé, que la prochaine nuit, d'accord avec leurs libérateurs, les prisonniers sortiraient, égorgeraient les sentinelles, mettraient le feu à Paris: il répéta le lendemain, sur l'échafaud, la même déclaration.

Il est certain qu'ils avaient au moins essayé de s'échapper.

Les barrières de Paris furent ouvertes le 1er septembre, après une fermeture de quarante-huit heures, mesure qui exclut toute idée de préméditation des massacres, de la part de la Commune.


La veille du 02 septembre, un bruit sinistre avait circulé dans Paris: on annonçait que les Prussiens, sous les ordres de leur roi et de Brunswick, étaient venus investir la ville de Verdun, et qu'ils l'avaient sommée de se rendre.

Aussitôt le comité de défense générale s'était réuni, et on avait discuté les moyens les plus efficaces pour conjurer les dangers qui menaçaient le pays.

Quelqu'un ayant proposé de transporter le siège du gouvernement à Saumur: a Non, s'écria Danton, la France est dans Paris; si vous abandonnez Paris à l'étranger, vous vous livrez et vous lui livrez la France.

C'est dans Paris qu'il faut se maintenir par tous les moyens; mais il ne faut pas songer à combattre sous les murs de la capitale: le 10 août a divisé la France en deux partis, dont l'un est attaché à la royauté et l'autre veut la république.

Celui-ci est le seul sur lequel vous puissiez compter pour combattre.

L'autre se refusera à marcher; il agitera Paris en faveur de l'étranger tandis que vos défenseurs, placés entre deux feux, se feront tuer pour le repousser.

Mon avis est que pour déconcerter ses mesures et arrêter l'ennemi, il faut faire peur aux royalistes.

Oui, vous dis-je, leur faire peur !!! »

Du comité Danton courut à la commune, et le lendemain matin, les habitants de Paris, en se réveillant, virent placardée sur tous les murs la proclamation suivante:


COMMUNE DE PARIS

Aux armes..., citoyens... Aux armes ! L'ennemi est à nos portes !

Le procureur de la commune ayant annoncé les dangers pressants de la patrie, les trahisons dont nous sommes

menacés, l'état de dénuement de la ville de Verdun, assiégée en ce moulent par les ennemis, qui, avant huit jours, sera peut-être en leur pouvoir,

Le conseil général arrête:

1° Les barrières seront à l'instant fermées

2° Tous les chevaux en état de servir à ceux qui se

rendent aux frontières seront sur-le-champ arrêtés

3° Tous le citoyens se tiendront prêts à marcher au premier signal

4° Tous les citoyens qui, par leur âge ou leurs infirmités, ne peuvent marcher en ce moment, déposeront leurs armes à leurs sections, et l'on armera ceux des citoyens peu fortunés qui se destinent à voler sur les frontières

5° Tous les hommes suspects ou ceux qui, par lâcheté, refuseraient de marcher, seront à l'instant désarmés ;

6° Vingt-quatre commissaires se rendront sur-le-champ aux armées pour leur annoncer cette résolution, et dans les départements voisins pour inviter les citoyens à se réunir à leurs, frères de Paris, et marcher ensemble à l'ennemi

7° Le comité militaire sera permanent; il se réunira à la maison commune, dans la salle ci-devant de la Reine

8° Le canon d'alarme sera tiré à l'instant; la générale sera battue dans toutes les sections pour annoncer aux citoyens les dangers de la patrie

9° L'Assemblée nationale, le pouvoir exécutif provisoire, seront prévenus de cet arrêté

10° Les membres du conseil général se rendront sur-le-champ dans leurs sections respectives, y annonceront les dispositions du présent arrêté, y peindront avec énergie à leurs concitoyens les dangers imminents de la patrie, les trahisons dont nous sommes environnés ou menacés; ils leur représenteront avec force la liberté menacée, le territoire français envahi; ils leur feront sentir que le retour à l'esclavage le plus ignominieux est le but de toutes les démarches de nos ennemis, et que nous devons, plutôt que de souffrir, nous ensevelir sous les ruines de notre patrie et ne livrer nos villes que lorsqu'elles ne seront plus qu'un monceau de cendres;

11° Le présent arrêté sera sur-le-champ imprimé, publié et affiché.


Signé: HUGUENIN, président,

TALLIEN, secrétaire-greffier.


A l'église des Carmes, la situation, loin de changer, s'aggravait d'heure en heure.

La surveillance redoublait, et chaque prisonnier était fouillé avec un soin tout particulier.

On leur enlevait jusqu'aux objets les plus inoffensifs.

D'un autre côté, plusieurs de leurs parents ou amis étaient venus les visiter, et à leurs serrements de mains, aux larmes dont leurs yeux se remplissaient à chaque instant, il était facile de voir que leurs cœurs redoutaient une catastrophe prochaine.

Cependant les prêtres demeuraient calmes, et leur confiance en Dieu restait inébranlable.

Après le dîner, qui avait lieu à midi, un commissaire de la section vint faire lui-même l'appel nominal, et la promenade quotidienne fut différée (1).

(1). Suivant l'abbé Vialar, toutes les ois que les prêtres sortaient de l'église pour se promener dans les jardins, et qu'ils rentraient ensuite dans l'église, on en faisait un appel général pour être bien sûr qu'il n'était échappé aucune victime. Cet appel, ajoute M. l'abbé Montfleury, était fait par un ancien valet de chambre ou maître d'hôtel de Mgr l'archevêque.

Peu de temps après cette visite le poste fut relevé; les nouveaux gardes, plus nombreux que ceux qu'ils remplaçaient, étaient des individus sans uniformes, armés de piques et coiffés d'un bonnet rouge; le commandant seul portait un habit

de garde nationale. Enfin, vers quatre heures, l'ordre fut donné de se, rendre au jardin, et contrairement à ce qui s'était passé jusqu’alors, on força les vieillards, les infirmes et ceux qui auraient voulu se recueillir dans de pieuses méditations, à suivre leurs camarades d'infortune.

Chacun alors quitta l'église, en traversant la chapelle de la sainte Vierge et une petite sacristie située à gauche du chœur, descendit au jardin par un escalier auquel aboutissait un corridor qui conduisait à cette sacristie.

La partie du jardin dans laquelle les courageux défenseurs de la foi allaient conquérir la palme du martyre existe à peu près encore aujourd'hui, dans le même état où elle était à cette époque.

Elle se composait d'un grand carré, subdivisé lui-même en quatre portions d'égale grandeur, et séparées entre elles par des allées sablées au centre desquelles se trouve un grand bassin circulaire.

Cette position du jardin était limitée au midi par le bâtiment du couvent, au nord par la communauté des Filles du Saint-Sacrement, à l'est par les maisons de la rue Cassette, et, à l’ouest par d'autres jardins et dépendances du couvent.

Le long des murs séparatifs de la rue Cassette et de la communauté des Filles du Saint-Sacrement, aussi bien que du côté ouest, il existait de larges allées destinées à la promenade et ombragées par de grands arbres et d'épaisses charmilles.

Au fond, à gauche, presque à l'angle nord, se trouvait un petit bâtiment qui servait d'oratoire, et qui n'avait pour ornement qu'une statue de la sainte Vierge et quelques bancs de bois.

C'était là que les religieux allaient, pendant la trop grande chaleur du jour, chercher le silence qui convient si bien au pieux recueillement.

Une fois descendus dans le jardin, les prisonniers se divisèrent en plusieurs groupes et se dispersèrent sous les allées latérales; un seul, l'abbé Girault, resta auprès du bassin et se mit à réciter ses prières.

Pendant ce temps, des événements d'une autre nature s'accomplissaient à la section du Luxembourg.

L'assemblée générale de cette section s'était réunie dans l'église de Saint-Sulpice, sous la présidence de Joachim Ceyrat, nouvellement élu juge de paix, pour délibérer sur les mesures à prendre dans l'intérêt général.

Un détachement de gardes nationaux, commandés par le citoyen Tanche, stationnait dans la rue Palatine.

A l'intérieur de l'église, on avait converti la chapelle du Saint-Sacrement en bureau pour les enrôlements volontaires, et le sieur Lemaitre (Joseph-Marie), demeurant alors rue du Vieux-Colombier, présidait à ces enrôlements.

De plus, un certain nombre de fédérés marseillais, qui avaient quitté leur caserne des Cordeliers, étaient venus assister à la séance, suivant l'invitation qui leur en avait été faite.

Quand l'assemblée fut en nombre suffisant pour voter, Louis Prière, marchand de vins, demeurant cour des Fontaines, au Luxembourg, s'élança dans la chaire, qui servait alors de tribune, exposa la gravité de la situation et, montrant les ennemis à Châlons, annonça qu'il fallait au plus vite marcher contre eux; mais que pour lui il ne bougerait pas tant qu'on ne se serait point débarrassé des individus renfermés dans les prisons, et surtout des prêtres détenus au couvent des Carmes.

Cette déclaration causa dans l'assemblée une agitation des plus vives.

Plusieurs membres, entre autres les sieurs Lucron, Yose, Violette, Chavessey, Vitra et Vigneuil, l'accueillirent avec une certaine répugnance, et profitant de cette hésitation, M. Alexandre Carcel, horloger, demeurant rue des Aveugles, vis-à-vis celle Garancière, prit la parole et fit observer qu'il pouvait bien y avoir des coupables dans les prisons, mais qu'il y avait aussi des gens qui ne l'étaient pas, et qu'assurément les honnêtes citoyens ne voudraient pas tremper leurs mains dans le sang des innocents.

 En conséquence, il proposa de nommer une commission composée de six membres qu'on prendrait dans l'assemblée, et qui. vérifieraient ceux qui avaient des faits à leur charge, afin de les traduire devant les tribunaux.

Cette motion fut suivie d'un murmure approbateur, et peut-être allait-elle être accueillie, quand le président Joachim Ceyrat la combattit en disant « Tous ceux qui sont détenus aux Carmes sont Coupables, et il est temps que le peuple en fasse justice »

Cette observation rendit de l'énergie aux partisans de la motion de Prière, qui fut mise aux voix et adoptée par la majorité.

De plus, trois commissaires, MM. Lohier, Lemoine et Richard, furent nommés pour se rendre à la commune et lui communiquer ce vœu afin de pouvoir agir d'une manière uniforme (1).

(1). Le registre des délibérations de la section du Luxembourg pendant le mois de septembre 1792 a disparu. A son défaut, M. Granier de Cassagnac a copié l'extrait du procès-verbal de la séance de ce jour dans l'Histoire particulière des événements, etc., par Mathon de la Varenne.

Mais cet extrait contient une inexactitude; au lieu de ces mots: « d'une manière uniforme », Mathon de la Varenne a écrit: « d'une manière conforme »

Plus heureux que M. Granier de Cassagnac, nous avons trouvé aux archives du palais de justice la pièce suivante, qui ne permet aucun doute à cet égard:

« Extrait de procès-verbaux des délibérations de l'Assemblée générale de la section du Luxembourg.

« Du 02 septembre 1792, l’an IV de la liberté, le 1er de l'égalité, sur la motion d'un membre de purger les prisons en faisant couler le sang de tous les détenus de Paris avant de partir, les voix prises, elle a été adoptée. Trois commissaires ont été nommés, MM. Lohier, Lemoine, Richard, pour aller à la ville communiquer, afin de pouvoir agir d'une manière uniforme.

« Pour extrait conforme»

« Signé: HEU, secrétaire de l'Assemblée générale. »

Au moment de partir, l'un de ces commissaires, M. Lohier, demanda à l'assemblée comment on entendait se débarrasser des prisonniers d'une manière uniforme.

Parla mort ! s'écrièrent à la fois plusieurs citoyens et le président lui-même (1).

A ces mots, tous ceux qui s'étaient montrés les plus chauds partisans de l'idée émise par Prière, et principalement les fédérés marseillais, sortirent avec impétuosité de l'église et s'élancèrent comme des furieux dans la direction du couvent des Carmes.

Alors, ne redoutant que trop ce qui allait arriver, M. Carcel se rendit immédiatement auprès du commandant Tanche, en le priant de rassembler au plus vite d'honnêtes citoyens pour protéger les prisonniers qu'on voulait attaquer; mais ses sollicitations demeurèrent sans effet (2).

Une fois arrivés dans la rue de Vaugirard, ces forcenés se répandirent dans les corridors du couvent, envahirent chacune des pièces ou cellules qui prenaient jour sur le jardin et là, semblant attendre un signal, ils se contentèrent de passer, à travers les barreaux des fenêtres, leurs sabres et leurs baïonnettes en proférant les cris les plus sanguinaires.

Pour se soustraire à de telles injures, les malheureux détenus gagnèrent le fond du jardin, les uns s'abritant sous les charmilles, les

autres pénétrant dans le petit oratoire, où ils commencèrent à dire les vêpres du dimanche. Auprès de cet oratoire se trouvait alors Mgr l'archevêque d'Arles, accompagné de l'abbé de la Pannonie. « Pour le coup, Monseigneur s'écria ce dernier, je crois bien qu'ils vont venir nous assassiner.
— Eh bien, mon cher, répondit l'archevêque; si c'est le moment de notre sacrifice, soumettons-nous et remercions Dieu d'avoir à lui offrir notre sang Pour une si belle cause.

un même instant, de nouveaux cris se firent entendre, du côté de la rue Cassette ou de la rue de Vaugirard, et vinrent se confondre avec ceux des individus qui avaient pénétré dans le couvent.

Or voici ce qui s'était passé:

Vers une heure de l'après-midi, quatre voitures de place contenant un certain nombre de prêtres arrêtés, quittaient la rue de Jérusalem, où étaient les bureaux de la mairie, et se dirigeaient vers la prison de l'abbaye Saint-Germain.

Parmi les prisonniers se trouvait l'abbé Sicard, sous-instituteur des sourds-muets, qui a raconté le sanglant épisode de la manière suivante

« On donne le signal du départ en recommandant à tous les cochers d'aller très lentement, sous peine d'être massacrés sur leurs sièges et en nous adressant mille injures.

Les soldats qui devaient nous accompagner, nous annoncent que nous n'arriverons pas jusqu'à l'Abbaye, que le peuple, à qui ils vont nous livrer, se fera enfin justice de ses ennemis et nous égorgera dans la route.

Ces mots terribles étaient accompagnés de tous les accents de la rage et de coups de sabre, de coups de pique, que ces scélérats assénaient sur chacun de nous.

« Les voitures marchent; bientôt le peuple se rassemble et nous suit en nous insultant. « Oui, disent les soldats, ce sont vos ennemis, les complices de ceux qui ont livré Verdun, ceux qui n'attendaient que votre départ pour égorger vos enfants et vos femmes. Voilà nos sabres et nos piques ; donnez la mort à ces monstres ! »

« Qu'on imagine combien le canon d'alarme, la nouvelle de la prise de Verdun et ces discours provocateurs durent exciter le caractère naturellement irascible d'une populace égarée à laquelle on nous dénonçait comme ses plus cruels ennemis.

Cette multitude effrénée grossissait de la manière la plus effrayante, à mesure que nous avancions vers l'Abbaye par le Pont-Neuf, la rue Dauphine, et le carrefour Buci...

Enfin nous arrivons à l'Abbaye: les égorgeurs nous y attendaient.

« La cour était pleine d'une foule immense; on entoure nos voitures; un de nos camarades croit pouvoir s'échapper: il ouvre la portière et s'élance au milieu de la foule, il est aussitôt égorgé; un second fait le même essai, il fend la presse et allait se sauver; mais les égorgeurs tombent sur cette nouvelle victime et le sang coule encore. Un troisième n'est pas plus épargné. La voiture avançait vers la salle du comité; un quatrième veut également sortir, il reçoit un coup de sabre qui ne l'empêche pas de se retirer et de chercher un asile dans le comité. Les égorgeurs imaginent qu'il n'y a plus rien à faire dans cette première voiture, ils ont tué trois prisonniers, ils ont blessé le quatrième; ils ne croient pas qu'il y en avait un de plus, ils se portent avec la même rage sur la seconde voiture (1). »

Vingt et un prisonniers périrent ainsi en arrivant dans la cour du jardin de l'Abbaye, et il a suffi d'une poignée d'hommes dirigés par un nommé Maillard (2) pour accomplir un tel carnage

Quand la dernière victime eut expiré, Maillard dit à ceux qui l'accompagnaient: «Il n'y a plus rien à faire ici, allons aux Carmes (1)


Et ces misérables, enivrés tout à la fois de sang et de vin, enfilèrent la rue du Four-Saint-Germain et, gagnant rapidement la rue des Canettes, débouchèrent dans la rue du Vieux-Colombier en criant: « Vive la nation ! Mort aux réfractaires (2). »

Ce furent ces cris qui retentirent sous les voûtes du couvent des Carmes.

Il était alors un peu moins de quatre heures.

Dès que ces clameurs sauvages furent parvenues aux oreilles des individus apostés aux fenêtres, ceux-ci les quittèrent brusquement et se ruèrent, comme à un signal convenu, sur la porte du jardin, qu'ils enfoncèrent, puis, se divisant en deux groupes, ils se précipitèrent les armes à la main à la poursuite des prêtres dont ils avaient juré la perte.

Le premier groupe, qui avait suivi l'allée du milieu, rencontra aussitôt, près. du bassin, l'abbé Girault qui, toujours absorbé par sa pieuse lecture, semblait complètement étranger à ce qui se passait sous ses yeux.

Lui fendre la tête d'un coup de sabre et l'achever à coups de pique fut l'affaire d'un instant.

En voyant tomber cette première victime, M. l'abbé Salins accourut, espérant ramener les massacreurs à d'autres sentiments; mais un coup de fusil l'étendit raide mort aux pieds de ceux-là mêmes qu'il se disposait à haranguer, et qui cherchaient déjà une troisième victime.

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