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 12 décembre 1793: (22 frimaire an II):

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yann sinclair

yann sinclair


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12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Empty
MessageSujet: 12 décembre 1793: (22 frimaire an II):    12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Icon_minitimeMar 27 Déc - 15:19

12 au 13 décembre (22 au 23 frimaire an II)


12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Capt2853
La bataille du Mans, peinture de Jean Sorieul, 1852

bataille du Mans


les Vendéens sont vaincus à la bataille du Mans

La bataille du Mans (12 et 13 décembre 1793) est une bataille de la guerre de Vendée, constituant l'un des épisodes de la Révolution française.

Elle se solde par la déroute des forces vendéennes face aux troupes républicaines, lors de la Virée de Galerne.

Victoire décisive républicaine
12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Pont_d16

Prélude

12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Vendee10
 Virée de Galerne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vir%C3%A9e_de_Galerne

12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Capt2854
Victorieuse à La Flèche après avoir échoué à franchir la Loire à Angers, l'armée vendéenne, désemparée et toujours harcelée par la cavalerie républicaine, poursuit sa marche en direction du Mans.
Ses effectifs sont alors considérablement réduits: l'armée catholique et royale, constituée de moins de 20 000 hommes, traîne toujours avec elle des milliers de blessés, de femmes et d'enfants.
De 80 000 personnes au départ de la Virée de Galerne, les Vendéens ne sont plus que 40 000.
Souffrant de la famine et du froid, ravagés par une épidémie de dysenterie à caractère gangréneux, atteints par le typhus ou la fièvre putride, ils cherchent essentiellement à se procurer des vivres.

Après avoir dispersé 4 000 républicains en une demi-heure à Pontlieue, les Vendéens, démoralisés et ayant perdu une bonne partie de leur armement, parviennent cependant à s'emparer du Mans le 10 décembre, à 4 heures de l'après-midi.
Ils se répandent dans la ville, où ils trouvent tout le ravitaillement nécessaire, en vivres et en vêtements. Cependant, le moral reste bas, la maladie continue de faire des ravages et les soldats, trop affaiblis et s'occupant des familles, ne peuvent plus mettre la ville en état de défense, alors que l'armée républicaine, réorganisée depuis la déroute de Dol, se prépare à l'assaut.


La bataille

Le 12 décembre 1793, au petit matin, l'avant-garde républicaine, commandée par Westermann et Muller, fait son apparition devant la ville. Henri de La Rochejaquelein, secondé par Talmont, rassemble alors 3 000 hommes, essentiellement des chouans, et se porte à la rencontre des républicains.
Il réussit à leur tendre une embuscade dans un bois situé près de la ville.
Les cavaliers de Westermann, surpris, doivent battre en retraite, tandis que la division Muller prend peur dès les premiers coups de fusil.
Les républicains sont sur le point d'être écrasés, lorsque la division du général Jacques Delaistre de Tilly, de l'Armée des côtes de Cherbourg, arrive en renfort sur le champ de bataille.
Cédant à leur tour à la panique, les Vendéens prennent la fuite et se réfugient dans la ville.
La Rochejaquelein tente alors de rassembler ses forces dispersées; la plupart des Vendéens ne se sont même pas rendus compte que les républicains sont si proches.

Peu de temps après, François Séverin Marceau, général en chef républicain, arrive à son tour sur les lieux de la bataille et fait rassembler toutes ses troupes à Cérans-Foulletourte.
Il est suivi de Kléber et des troupes de l'armée de Mayence, dont l'intervention est prévue dans les heures suivantes.
Marceau veut attendre l'arrivée de ces troupes avant de passer à l'attaque décisive, mais Westermann, impatient, lance ses troupes à l'assaut, obligeant Marceau à le soutenir.

L'armée républicaine entre dans la ville à la tombée de la nuit, emportant d'assaut toutes les barricades qu'elle rencontre. Les Vendéens sont totalement désorganisés.
Le chaos règne dans la ville où, pendant toute la nuit, les combats de rue sont acharnés.

Toussaint du Breil de Pontbriand écrit, plus tard, dans ses mémoires, d'après des témoignages recueillis:
Citation :
« Rien ne peut égaler la confusion et le désordre qui régnaient dans la ville, les rues étaient remplies de canons, caissons, voitures, équipages de tout espèce, qui encombraient l'armée. Une multitude de femmes et d'enfants cherchaient leurs parents et interrogeaient des gens qui ne leur répondaient qu'en les interrogeant eux-mêmes. On ne pouvait même réussir à se faire indiquer la route de Laval. Les hommes, les chevaux morts, remplissaient les rues, et on ne marchait que sur des cadavres, les cris des blessés, placés sur des voitures ou dans les maisons, comblaient la mesure de cette scène d'horreur1 »
La Rochejaquelein, constatant la défaite, ne songe désormais plus qu'à protéger la retraite des survivants en direction de la route de Laval, la seule libre, en passant par la porte Dorée et le pont sur la Sarthe.
Les Vendéens déploient quatorze canons à la sortie de la ville.
Ils parviennent ainsi à couvrir la retraite des fuyards et à tenir en respect les Républicains.
Cependant, des milliers de Vendéens, non-combattants pour la plupart, retranchés dans des maisons, sont encore bloqués à l'intérieur de la ville.
Des groupes de soldats vendéens y forment toujours des îlots éparpillés de résistance, qui parviennent à tenir toute la nuit, avant d'être anéantis par l'artillerie républicaine du général François Carpentier: les canons ouvrent le feu sur les bâtiments d'où partent des tirs, écrasant les civils sous les décombres.
La bataille tourne ensuite au massacre: les blessés, les femmes et les enfants réfugiés dans les maisons en sont délogés et mis en pièces par les soldats républicains.
Marceau sauve des milliers de prisonniers, mais il ne peut empêcher le massacre.
À ce moment, Kléber arrive en renfort avec ses troupes, mais la bataille est finie.
Lui aussi tente en vain de s'opposer au massacre. Dans ses mémoires, il rapporte:
Citation :
« On ne saurait se figurer l'horrible carnage qui se fit ce jour-là, sans parler du grand nombre de prisonniers de tout sexe, de tout âge et de tout état qui tombèrent en notre pouvoir2 »
Certains Vendéens parvenus à sortir de la cité sont reconduits dans celle-ci et livrés à la vindicte, tandis que d'autres sont sauvés par l'intervention de protecteurs, telle la propre mère du général François Roch Ledru des Essarts.
 De son côté, Westermann rassemble ses hussards et, suivi des régiments d'Armagnac et d'Aunis, se lance à la poursuite des Vendéens.
Tous les traînards sont massacrés, la plupart par des paysans sarthois.
Cependant, le gros de l'armée vendéenne, réduite de moitié, réussit à gagner Laval le 14 décembre 
Les cavaliers républicains restent à distance des faubourgs puis font alors demi-tour.
Quelques heures après la bataille, Benaben la décrit dans un long récit dans une lettre adressée à Jean-Antoine Vial, procureur syndic de Maine-et-Loire3.
Les corps des victimes sont ensevelis dans des charniers4.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_Mans_(1793)

12 décembre 1793: (22 frimaire an II):  Capt2855
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Couthon


Couthon est élu président de la Convention.

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