Marie Antoinette conduite au supplice

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Ïmprimé à Londres (William Lane) entre 1793 et 1795

Je vous la zoom



Corrigez-moi si je me trompe mais la reine n'avait plus son bonnet.

Une image terrible

Close-Up :

© Look and Learn


Marie Antoinette approaching the guillotine.
English School (20th Century)
colour lithograph

Ecole FRANCAISE du début du XIXème siècle : Marie Antoinette sur l'échafaud



Aquarelle sur papier cartonné.
10 x 17 cm
ttps://www.christophe-herbelin.fr

Invité a écrit:

Marie-Antoinette conduite à son exécution le 16 octobre 1793 - par William Hamilton que nous connaissons tous



J'aime beaucoup ce tableau il ya comme un projecteur qui l'illumine, je ne sais ce que l'artiste essayé de démontrez, mais avec cette longe robe et cette lumière qui l'entoure par rapport aux autres personnages en plus du regard vers le ciel qu'elle  a  et son aire  délaissé qu'a demi contient on pourrais croire qu'elle est déjà partie ailleurs surtout avec la lumière et la robe blanche, on dirait une revenante... Je la trouve aussi très gracieuse ... voila, ce tableau m'a toujours fait cette impression.

Je vous fais part des informations apportées par L'Histoire par l'image.
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/execution-marie-antoinette

• • CONTEXTE HISTORIQUE
  
  Depuis sa fuite et son arrestation à Varennes en juin 1791, le sort de la famille royale était en suspens. La journée insurrectionnelle du 10 août 1792 allait sceller tragiquement son avenir. Louis XVI, reconnu coupable d’intelligence avec les puissances étrangères, est exécuté le 21 janvier 1793. Enfermée à la prison du Temple avec ses enfants et sa belle-sœur, Marie-Antoinette redoute ce qui l’attend, même si pendant le procès du roi le sort des autres membres de la famille royale n’a pas été envisagé. Alors que les difficultés intérieures et extérieures menacent de renverser la jeune République, Marie-Antoinette, symbole de l’Ancien Régime et incarnation du mal pour une Révolution tentant d’édifier une ère nouvelle, est transférée à la Conciergerie. Le 3 octobre, la Convention décide de la traduire devant le Tribunal révolutionnaire. Le 15, au terme d’un procès expéditif, elle est condamnée à la peine de mort pour crime de haute trahison. Elle est exécutée le 16 octobre à midi un quart.
  
  
  • ANALYSE DES IMAGES
  
  Marie-Antoinette apparaît au centre du tableau dans un déshabillé de piqué blanc et coiffée d’un petit bonnet de linon. Cet habit angélique est rehaussé par un éclairage lumineux et contraste avec les vêtements sombres de ceux qui l’entourent. Son attitude est pleine de dignité, toute à ses prières les yeux levés vers le ciel. Elle part pour l’échafaud. L’encadrent Henri Sanson, le bourreau, qui lui lie les mains, et le prêtre constitutionnel – étrangement vêtu comme un prêtre anglican – qu’elle feint d’ignorer et à qui elle a refusé de se confesser. Autour de ce triptyque central, un groupe de soldats assiste à la scène et retient les manifestations bruyantes d’une foule de révolutionnaires composée de poissardes et de sans-culottes grotesques. Derrière eux, d’autres soldats apparaissent amenant avec eux la charrette qui doit mener la condamnée à la guillotine, place de la Révolution. L’exubérance de la foule contraste avec le comportement figé et solennel de la reine, en particulier la poissarde dont les bras levés et nus renvoient aux mains liées de la condamnée, victime passive plus que véritable coupable. Marie-Antoinette représente l’offrande de la république aux passions exacerbées de la foule révolutionnaire.
  
  
  • INTERPRÉTATION
  
  Ce tableau, contemporain de l’événement qu’il retrace, est à rapprocher de l’iconographie hagiographique d’inspiration royaliste qui envahit alors le marché anglais et européen. Cette production sentimentale met en avant la beauté, la jeunesse et l’innocence de la reine, et s’attache surtout, à la différence du tableau d’Hamilton, à représenter son exécution. Ainsi, une gravure publiée à Londres par Sayers le 2 janvier 1794 (Anonyme, The Death of Marie-Antoinette, Paris, Bibliothèque nationale, collection De Vinck 5471) précise dans sa lettre que : « La belle Princesse […] conserva toujours sa dignité d’esprit naturelle et elle monta sur l’échafaud avec fermeté en regardant calmement autour d’elle. Quand elle vit l’instrument fatal, elle changea un peu de contenance, mais elle retrouva rapidement sa sérénité antérieure. L’exécuteur l’attacha immédiatement à la planche et le croissant ayant été placé sur son cou, la hache tomba et, en un instant, sépara la tête du corps. » Ces estampes, comme le tableau d’Hamilton rapidement gravé, servent à soulever l’émotion et à impressionner la sensibilité populaire anglaise et européenne. A l’inverse, l’iconographie révolutionnaire française représentera la mort de la reine comme le début d’une ère nouvelle d’égalité politique.

J'en profite pour rappeler que William Hamilton a traité ce sujet des malheurs de la famille royale de France à plusieurs reprises.
https://maria-antonia.forumactif.com/t7050-l-apotheose-de-louis-xvi#378163

Inspiré ?



Aucune info disponible sur cette image.

Une représentation qui m'est inconnue :



(vers 1800)

J'ai trouvé le magnifique tableau de Georges Cain sous forme de gravure.



On la date de 1885.

Maria Cosway a écrit:

Close-Up :

Marie Antoinette At The Guillotine, 1793 canvas print by Granger.


https://fineartamerica.com/featured/marie-antoinette-at-the-guillotine-1793-granger.html?product=canvas-print

Vous connaissez cette Marie-Antoinette en rouge ?

Sans logo



Sinon je connais pas
Ils disent gravure anglaise
Bisous

Chakton a écrit:

Cool.
Du coup, il n'est peut-être pas inutile de reposter le tableau dans son intégralité.



Quelques infos subsidiaires :
- Ce tableau fut présenté au Salon de la Société des artistes français de 1885 (n°441).
- C'est une huile sur toile mesurant 176 × 212 cm.
- Il est conservé au musée Carnavalet.
- Georges Cain fut conservateur du musée Carnavalet de 1897 à 1919.

Petite copie en vente chez Osenat
https://maria-antonia.forumactif.com/t45960-la-royaute-a-versailles#394993

Merci à vous deux (Cochevis pour les photos et Collector pour les liens) d'avoir exhumé ce fil. Chaque image mériterait d'être étudiée individuellement.

Pauvre reine. C'était le 16 / 10 / 1793

Ô ma Reine que n'ai-je pu Vous sauver !

Les perruquiers, surtout

Interprétation moderne sur Deviant Art :



https://www.deviantart.com/kristiantsvetanov

Je trouve que cet artiste a du talent. Son dessin rend bien la brutalité et la promiscuité qu'a dû endurer la ci-devant Reine de France dans ses tristes derniers moments.

Trop tard



(peinture sur bois)

Je viens de trouver une gravure très pénible.



Elle est d'époque paraît-il.
https://www.millon.com/catalogue/calendrier

A Dutch Republic-era engraving of Marie Antoinette on her way to the scaffold.



The engraving included the following poem, loosely translated:

She who loved virtue and beloved the highest pleasures,
Then thrown into the iron shackles of poverty
Is, unjustly, taken to the scene of punishment.
Mankind trembles at at the sight of these scene.

[image: Bibliothèque nationale de France]
https://vivelareine.tumblr.com/