Madame Louise de France, tenant une corbeille de fleurs (Nattier 1737-1787)Exécutés en 1748 à l'abbaye de Fontevrault où étaient élevées la jeune princesse, offerts par Louis XV à la reine.
Hors cadre:hauteur: 0,821m. Largeur 0,661m. Cadre, hauteur: 1,10m. Largeur: 0,94m. Épaisseur: 0,12 m. Poids: 25 kg. Nattier reçoit l'ordre de partir pour Fontevrault pour y portraiturer Mesdames Victoire, Sophie et Louise, sept. 1747; les "préparations", certainement les visages uniquement, sont présentées à la reine, 12 oct. 1747; portraits livrés, mars 1748; Salon de 1748, 45; parfait paiement de 5100 livres pour les trois tableaux, 27 juin 1750; certainement exposés à Versailles, les portraits ne s'y trouvent plus en 1755; le Dauphin demande à ce que les portraits soient apportés de la Surintendance au château, 28 janvier 1755; retour à la Surintendance, février 1755; mentionné à la Surintendance par Étienne Jeaurat, 1760; mentionné à la Surintendance par Louis-Jacques Durameau, 1784; les trois toiles font certainement partie de l'envoi au nouveau Museum central des arts, 30 juillet 1794; entré à Versailles, 15 septembre 1833; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la salle des Portraits, aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; Nolhac redonne les bonnes identifications des trois portraits, 1895; portrait de Madame Louise a été agrandi au XIXe siècle et est resté de format ovale jusqu'en 1932; mentionné en réserve dans la salle du Maroc, 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; mentionné en réserve, 1er décembre 1964; exposé dans le Grand Cabinet du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1966; mentionné au "musée du Louvre", 08 janvier 1969; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 16 janvier 1969; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1988.
Appartement du dauphin
- 64 Grand cabinet- Lustre
Madame Sophie de France, fille de Louis XV
(atelier de Nattier 1734-1782), représentée en buste tenant une guirlande de fleurs. Exécutés en 1748 à l'abbaye de Fontevrault où étaient élevées la jeune princesse, offerts par Louis XV à la reine. Hors cadre, hauteur 1,43m. Largeur: 1,005m.
Cadre, hauteur: 1,827m. Largeur: 1,32m. Épaisseur: 0,14 m.
Collection Louis XV.
Entré à Versailles, 11 septembre 1833; "4 tableaux Rentrée de Versailles", 14 octobre 1845; retour à Versailles ?; un des "5 tableaux Rentrée de Versailles", 04 novembre 1847; envoyé à Versailles, 24 décembre 1847; mentionné dans la 3ème salle des Portraits, aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la salle du Crimée Nord, 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; exposé dans la Galerie basse, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; accroché dans la Chambre du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1986; exposé dans la seconde antichambre du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1988.
Le Repos de Diane Natoire Charles Joseph (1700-1777)Hauteur: 0,985m. Largeur: 1,375m. Épaisseur: 0,25m.
Commandé pour la salle à manger du roi, installée dans la pièce du Tour à Marly en pendant de Bacchus et Ariane (MV 7968); placé dans la pièce du Tour, novembre 1743; déplacé dans le grand cabinet commun aux appartements 10 et 11, probablement lors des travaux réalisés dans les logements de Mesdames, 1764; toujours en place en 1755, 1768 et 1789 selon Desallier d'Argenville; payé 500 livres le 20 novembre 1743; Salon de 1743, n°24; collection Louis XV; saisie révolutionnaire, entré au Museum national des arts, 1793; 1818: mentionné en magasin au Louvre pouvant servir pour la
"décoration des Maisons Royales" ? Mentionné au Petit Trianon, appartements, antichambre, dans l'inventaire de 1850; anciennement entré à Versailles, non inscrit avant 1966; exposé dans l'antichambre du Petit Trianon (côté escalier), XIXe siècle-1970; accroché en dessus de porte dans le Grand cabinet du dauphin, 1988; mentionné en réserve, 06 août 2001.
Victoire Marie Louise Thérèse de France, dite Madame Victoire (1733-1799) à FontevraultHuile sur toile de Nattier Jean-Marc.
Date de création: 1748
Hors cadre: 0,81m. Largeur: 0, 645m.
Cadre: hauteur: 1,08m. Largeur: 0,91m. Épaisseur: 0,08 m. Poids. 20 kg.
Nattier reçoit l'ordre de partir pour Fontevrault pour y portraiturer Mesdames Victoire, Sophie et Louise, sept. 1747; les préparations", certainement les visages uniquement, sont présentées à la reine, 12 oct. 1747; portraits livrés, mars 1748; parfait paiement de 5100 livres pour les trois tableaux, 27 juin 1750; certainement exposés à Versailles, les portraits ne s'y trouvent plus en 1755; le Dauphin demande à ce que les portraits soient apportés de la Surintendance au château, 28 janvier 1755; retour à la Surintendance, février 1755; mentionné à la Surintendance par Etienne Jeaurat, 1760; Le portrait de Madame Victoire semble être celui mentionné par Lauzun au Grand Trianon dans le boudoir de la Reine; mentionné à la Surintendance par Louis-Jacques Durameau, 1784; les trois toiles font certainement partie de l'envoi au nouveau Museum central des arts, 30 juillet 1794; entré à Versailles, 19 août 1834; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; Nolhac redonne les bonnes identifications des trois portraits, 1895; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; exposé dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1966; déposé au musée du Louvre, 03 février 1967; retour à Versailles, 08 mars 1967; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 16 janvier 1969; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1988
Le crédit de Nattier devait être bien grand pour obtenir, en 1747, la commande des effigies de Mesdames Cadettes, car ce n'est pas en souverain mais en père et en époux attentionné que Louis XV sollicita l'artiste.
Mme Tocqué indique que le voyage qui conduisit le peintre jusqu'à l'abbaye de Fontevrault, aux confins du Maine et de l'Anjou, fut tenu secret, l'intention du roi étant de faire de ces trois portraits un sujet de surprise agréable pour la reine.
Depuis le 16 juin 1638, Marie Leszsczynska avait été privée de la présence de ses plus jeunes filles.
Ce jour-là, sur décision du cardinal de Fleury, Madame Victoire, âgée de cinq ans, Madame Sophie, âgée de quatre ans, Madame Félicité, âgée de deux ans, et Madame Louise, qui n'avait pas encore un an, quittèrent Versailles. Seule Madame Adélaïde, initialement condamnée au même sort, parvint à échapper à la terrible décision grâce à l'entremise de sa gouvernante, Mme Tallard, et à de grosses larmes versées en présence du roi.
Aux yeux du puissant ministre, les princesses "embarrassaient" la cour et "causaient" de la dépense.
Condamnée au silence, la reine n'avait pu s'opposer à une telle décision, et c'est impuissante et le cœur serré qu'elle avait vu partir ses enfants en compagnie de leur sous-gouvernante, Mme de La Lande.
Pendant dix ans pour Madame Victoire, douze ans pour Mesdames Sophie et Louise, les fillettes ne reçurent visite ni de leur père ni de leur mère.
Madame Félicité mourut à Fontevrault, à la fin de septembre 1744, sans même avoir revu ses parents.
Bien qu'il fût propice à l'oubli, cet éloignement si prématuré et si long n'affecta cependant pas les sentiments qui unissaient le roi et la reine à leurs filles.
Désireux de connaître le visage de ses trois enfants et souhaitant en faire la surprise à son épouse, Louis XV dépêcha Nattier à Fontevrault en septembre 1747.
Le travail achevé, il regagna Paris. Dès le 13 octobre, le souverain fut ainsi en mesure de découvrir et de montrer à la reine le visage des tendres éloignées.
Une fois achevées, les effigies avaient été certainement présentées dans les appartements de Versailles.
Celles de Madame Sophie et de Madame Louise eurent même les honneurs du Salon en 1748.
Curieusement, nul amateur n'a été frappé par la science des accords chromatiques et par la beauté du métier. Chacune des toiles permit pourtant à Nattier de prouver qu'il maîtrisait alors parfaitement son art.
Savante alchimie de blanc, de gris, de mauve, de brun et d'or, délicat ouvrage où la matière légèrement en relief s'applique à décrire le dessin de la dentelle des modesties et des ruchés ou celui des broderies couvrant les triangles de la pièce d'estomac, les robes de cour dont il vêtit ses modèles se révélaient d'extraordinaires morceaux de peinture.
Appartement du dauphin
- 64 Grand cabinet - Rosace
Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde Huile sur toile de Nattier Jean-Marc.
Hors cadre, hauteur: 0, 815m. Largeur: 0,643m.
Cadre, hauteur: 1,05m. Largeur: 0,905m. Épaisseur: 0,098 cm.
Commande d'un portrait de Madame Adélaïde, 1748; exécuté par Nattier à Compiègne, juillet 1749; il est emporté par Madame Infante; collection du duc de Parme, descendant direct de Madame Infante; collection Henri de Rothschild; acheté à Mme Wildenstein, 15 janvier 1969; entré à Versailles, 16 janvier 1969; accroché dans les salles du XVIIIe siècle, Grand cabinet du dauphin, salle 48, 1969.
Madame Adélaïde (1732-1800) était la quatrième fille de Louis XV et de Marie Leszczynska.
Elle avait dix-sept ans quand Nattier, portraitiste officiel de la famille royale, exécuta ce tableau à la demande de la duchesse de Parme, Madame Infante, sa sœur aînée.
Madame Adélaïde est représentée à mi-corps, sa main droite tenant un éventail replié et dirigé vers le bas.
Son index appuie d'un mouvement gracieux sur la tête de l'éventail.
Un ruché de dentelle blanche couvre à moitié ses bras et son corsage, rehaussant la couleur gris perle de sa robe de soie.
Des rubans gris autour de son cou et dans sa coiffure complètent cet élégant habit de cour.
La marotte de dentelle noire, le rouge des joues et des lèvres viennent rehausser l'harmonie des gris et des blancs.
Au XVIIIe siècle, les éventails, importés de Chine ou fabriqués en France, présentant des décors souvent inspirés de l'Orient, étaient devenus des objets particulièrement raffinés avec lesquels on ne dédaignait pas de se montrer en habit de cour.
Toutefois, l'usage des éventails à la cour de Marie Leszczynska était soumis à une étiquette très stricte.
Comme le raconte la marquise de Créquy dans se Souvenirs,
« on ne prenait jamais la liberté d'ouvrir son éventail en présence de la reine, à moins que ce ne fût pour en user en guise de soucoupe et pour présenter quelque chose à Sa Majesté » Anne-Cécile Sourisseau. 4 fauteuils provenant d'un mobilier livré par Georges JACOB en 1788 pour le salon des jeux de Louis XVI au château de Saint Cloud.
Acquis en 1973 avec les bénéfices d'un réception organisée par la baronne Guy de ROTHSCHILD.
D'un ensemble de sièges commandé à Georges Jacob pour le Salon des Jeux de Louis XVI au château Saint-Cloud, en 1787.
Ce mobilier comportait à l'origine deux canapés, deux bergères, seize grands fauteuils à carreaux, six fauteuils en cabriolet à carreaux, douze chaises à carreaux, douze chaises en plein, deux voyeuses à chevalet à dossier lyre, deux voyeuses en prie-dieu à dossier découpé, deux voyeuses en prie-dieu à colonnes isolées et deux tabourets de pied. Les bois étaient dorés par Chatard et c'est Pernon, de Lyon, qui avait livré le broché 5/8 carrelet tour à tour dit bleu ou vert anglais, rebrodé par la Veuve Baudouin et mis en place par Capin.
Vendu par les Domaines sous Charles X et dispersé.
Une partie de cet ensemble a pu être rassemblée à Versailles entre 1973 et 1979: achat en 1973, avec la participation de la Versailles Foundation, d'un canapé (V 4925), quatre des fauteuils meublants (V 4926 à V 4929), six chaises (V 4930 à V 4935) et deux tabourets en éperon (V 4936, V 4937) (vente Paris, Me Ader, 29 novembre); achat en 1979 d'une bergère (V 5157)
(vente Versailles, Palais des Congrès, Me Chapelle, 27 mai, n° 150)Le meuble est couvert de son ancienne soierie reconstituée par Tassinari et Châtel à Lyon en 1976.
6 chaises provenant d'un mobilier livré par Georges JACOB en 1788 pour le salon des jeux de Louis XVI au château de Saint Cloud.
Acquis en 1973 avec les bénéfices d'une réception organisée par la baronne Guy de ROTHSCHILD. Canapé du Salon des Jeux de Louis XVI à Saint-Cloud en noyer sculpté et doré, broché de soie à fleurs à fond canetillé. Menuisier, Jacob Georges et Chatard Louis, doreur.
Soierie restituée par Maison Tassinari et Chatel(soyeux).
Date de création: 1787
Hauteur: 1,148m. Longueur: 2,16m. Profondeur: 0,775m. Poids: 60 kgs.
D'un ensemble de sièges commandé à Georges Jacob pour le Salon des Jeux de Louis XVI au château Saint-Cloud, en 1787.
Ce mobilier comportait à l'origine deux canapés, deux bergères, seize grands fauteuils à carreaux, six fauteuils en cabriolet à carreaux, douze chaises à carreaux, douze chaises en plein, deux voyeuses à chevalet à dossier lyre, deux voyeuses en prie-dieu à dossier découpé, deux voyeuses en prie-dieu à colonnes isolées et deux tabourets de pied.
Les bois étaient dorés par Chatard et c'est Pernon, de Lyon, qui avait livré le broché 5/8 carrelet tour à tour dit bleu ou vert anglais, rebrodé par la Veuve Baudouin et mis en place par Capin.
Vendu par les Domaines sous Charles X et dispersé.
Une partie de cet ensemble a pu être rassemblée à Versailles entre 1973 et 1979: achat en 1973, avec la participation de la Versailles Foundation, d'un canapé (V 4925), quatre des fauteuils meublants (V 4926 à V 4929), six chaises (V 4930 à V 4935) et deux tabourets en éperon (V 4936, V 4937) (vente, Paris, Me Ader, 29 novembre 1973); achat en 1979 d'une bergère (V 5157)
(vente Versailles, Palais des Congrès, Me Chapelle, 27 mai, n° 150). Le meuble est couvert de son ancienne soierie reconstituée par Tassinari et Châtel à Lyon en 1976.
2 tabourets de pied provenant d'un mobilier livré par Georges JACOB en 1788 pour le salon des jeux de Louis XVI au château de Saint Cloud.
Acquis en 1973 avec les bénéfices d'une réception organisée par la baronne Guy de ROTHSCHILD.
Madame Louise de France, tenant une corbeille de fleurs (Nattier 1737-1787).
Exécutés en 1748 à l'abbaye de Fontevrault où étaient élevées la jeune princesse, offerts par Louis XV à la reine
Madame Sophie de France, fille de Louis XV (Nattier 1734-1782), représentée en buste tenant une guirlande de fleurs.
Exécutés en 1748 à l'abbaye de Fontevrault où étaient élevées la jeune princesse, offerts par Louis XV à la reine ***********************************************************************
Appartement du dauphin
- 64 Grand cabinet - Porte
Globe terrestre et céleste: bois, stuc et laiton supporté par un piètement triangulaire à 3 dauphins et vents en carton pâte bronzé et doré par Gardeur; globe présentant les reliefs marins à l'intérieur d'une sphère présentant extérieurement la mappemonde 1786 - 1788.
Louis XVI commandera le globe céleste et terrestre à Mancelle Edmé (géographe) en 1781, qui sera destiné à l'éducation de son fils Vernet, François (peintre), sphères et ornements en carton par Gardeur, Jean-Nicolas(sculpteur), ChatardLouis (doreur), mécanisme et structure par Mercklein, Jean-Tobie Père(mécanicien)
Commandé par Louis XVI en 1786, livré en 1788 et placé aux Tuileries; utilisé en 1811 pour l'éducation du roi de Rome ; enregistré en 1812 au Garde-Meuble; vendu en 1826 par le Garde-Meuble; racheté en 1877 à M. Sanis, géographe, par la Bibliothèque nationale, Département des Cartes et Plans; en dépôt de 1932 à 1981, au Musée des Colonies, suite à l'Exposition Coloniale de 1931.
Dépôt de la BNF au Musée national du château de Versailles, 04 octobre 1984.
Repris pour restauration par la BNF, puis renvoyé à Versailles sous forme de prêt, pour la présentation de l’œuvre dans le Grand Cabinet du Dauphin, le 21 mars 2022.
Baromètre du Dauphin, (futur Louis XVI) de Toré, Jean-Baptiste (ingénieur) et Lemaire, Jean-Joseph (sculpteur)
Commandé à Lemaire par l'Administration des Menus Plaisirs en 1773, pour le Dauphin; la carcasse de bois, inachevée à la mort de Louis XV, reste la propriété de son auteur qui la fait dorer en 1814; il tente de la vendre à Louis XVIII mais sans succès.
Anc. coll. Arturo Lopez Willshaw.
Don sous réserve d'usufruit de madame Arturo Lopez-Willshaw et du baron Alexis de Rédé en 1964; entré à Versailles en 1968.
Hauteur: 1,285m. Largeur: 1,09m. Profondeur: 0,38m. Poids: 150 kgs
La réalisation de ce monumental baromètre n'incomba pas au Garde-Meuble de la Couronne, mais aux Menus-Plaisirs.
Cette administration était responsable, outre l'organisation des fêtes de la cour, des instruments de musique et scientifiques employés dans les résidences royales.
Selon le vœu de Louis XV, Papillon de La Ferté, fut chargé de concevoir deux baromètres monumentaux, l'un commandé en 1772 et destiné au roi, l'autre, commandé l'année suivante et destiné à son petit-fils le dauphin.
Le dessin incomba vraisemblablement à l'architecte Michel-Ange Challe, nommé dessinateur du Cabinet du roi en 1764 et à ce titre en charge des décors réalisés par les Menus-Plaisirs.
Tous deux étaient conçus comme un trophée soutenu par un laurier, à la gloire du roi pacificateur pour le premier et allégorie au mariage du dauphin et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, célébré en 1770, pour le second.
La sculpture fut confiée à Jean-Joseph Lemaire, attaché aux Menus-Plaisirs, qui précise dans son mémoire, à propos du second, qu'il est enrichi
« d'attributs de justice, de force et d'union »Un coq est notamment accompagné
« d'un enfant [...] qui représente un génie militaire et d'un aigle aussi isolé allégorie aux armes de Mme la dauphine » Bertrand Rondot.
Console à étagère de Saunier Claude CharlesBâti en chêne.
Placage: noyer de Guadeloupe et ébène.
Bronze ciselé et doré, marbre blanc veiné.
Date de création: 1787.Hauteur: 0,995m. Longueur: 2,11m. Profondeur: 0,64m. Poids: 220 kg
Fauteuil de Sené Jean-Baptiste-Claude (menuisier) sous la direction de Hauré, Jean (sculpteur),Vallois Nicolas-François (sculpteur) et Chatard Louis (peintre) Date de création:1787
Hauteur: 0,978m. Largeur: 0,685m. Profondeur: 0,69m.
D'un meuble livré pour le Salon de compagnie de la duchesse d'Harcourt, épouse du gouverneur du Dauphin, à Versailles, en 1787.
Ce mobilier de salon était composé à l'origine de 2 canapés, 2 tête-à-tête, 12 fauteuils à carreau, 12 fauteuils en cabriolet, 12 chaises, 2 bergères, 1 tabouret, 4 voyeuses, 1 écran et 1 paravent. Envoyé de Versailles aux Tuileries en 1789; une partie envoyée ensuite à Compiègne; sans doute vendu à la Révolution. De ce mobilier, le château de Versailles conserve: - 4 fauteuils (Vmb 14378.1-4): ancienne collection W. K. Vanderbilt, à New Port; achat, Paris, Galerie Charpentier, 02 avril 1957, n° 84. - 1 fauteuil (OA 6514): legs du comte Isaac de Camondo au Musée du Louvre en 1911; dépôt du Musée du Louvre à Versailles, 1953. - 1 bergère (Vmb 14461): vente Decour (?), juin 1936, lot n° 90; préemption en vente publique, vente Paris, palais Galliera, étude de Me Étienne Libert, 03 avril 1962, lot n°55. - 2 voyeuses (V 5241 et V 5242): achat vente Sotheby's, Monaco, 24-25 juin 1984.
voyeuse de Sené, Jean-Baptiste-Claude(menuisier) sous la direction de Hauré, Jean (sculpteur),Vallois Nicolas François (sculpteur) et Chatard Louis (peintre)D'un meuble livré pour le Salon de compagnie de la duchesse d'Harcourt, épouse du gouverneur du Dauphin, à Versailles, en 1787.
Ce mobilier de salon était composé à l'origine de 2 canapés, 2 tête-à-tête, 12 fauteuils à carreau, 12 fauteuils en cabriolet, 12 chaises, 2 bergères, 1 tabouret, 4 voyeuses, 1 écran et 1 paravent. Envoyé de Versailles aux Tuileries en 1789; une partie envoyée ensuite à Compiègne; sans doute vendu à la Révolution.
De ce mobilier, le château de Versailles conserve: - 4 fauteuils (Vmb 14378.1-4): ancienne collection Vanderbilt; achat, Paris, Galerie Charpentier, 02 avril 1957, n° 84. - 1 fauteuil (OA 6514): legs du comte Isaac de Camondo au Musée du Louvre en 1911; dépôt du Musée du Louvre à Versailles, 1953. - 1 bergère (Vmb 14461): vente Decour(?), juin 1936, lot n° 90; préemption en vente publique, vente Paris, palais Galliera, étude de Me Étienne Libert, 03 avril 1962, lot n°55. - 2 voyeuses (V 5241 et V 5242): achat vente Sotheby's, Monaco, 24-25 juin 1984.
Bureau plat de Vanrisamburgh, Bernard II (ébéniste) et Hébert, Thomas-Joachim (marchand mercier). Bâti en chêne et amarante. Placage en bois d'amarante, marqueterie de bois satiné et de bois de violette de bout. Bronzes dorés ; cuir (remplace le maroquin noir d'origine).Haurteur : 0,80m . Largeur :1,78m. Profondeur : 0,87m. Pds. 100 kgsLivré par Hébert le 18 février 1745 pour le Grand Cabinet du Dauphin, à Versailles ; envoyé à Paris après 1747 et affecté au service du contrôleur général ; complété en 1769 d'un cartonnier surmonté d'une pendule ; dans les appartements du duc de Morny, au ministère des Finances ; renvoyé au Mobilier national en 1951. Déposé à Versailles en 1953 ; placé dans le Grand Cabinet du Dauphin. Le mariage du dauphin Louis-Ferdinand (1729-1765), fils de Louis XV, avec sa cousine, l'Infante Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne (1726-1746), le 23 février 1745, avait conduit le Garde-Meuble de la Couronne à meubler de neuf les appartements que le couple princier devait occuper au premier étage de l'aile du Midi. Les livraisons de l'ébéniste ordinaire du roi vieillissant, Antoine-Robert Gaudreaux (mort en 1746), furent complétées par l'achat de quelques meubles beaucoup plus luxueux au marchand mercier parisien Thomas-Joachim Hébert. Ce dernier faisait travailler les ébénistes les plus talentueux de la capitale pour une clientèle avide de nouveauté, notamment l'ébéniste Bernard Van Riesen Burgh, dont il se réservait l'essentiel de la production. Ainsi, Hébert livra ce bureau le 18 février 1745, quelques jours seulement avant le mariage, pour le Grand Cabinet du dauphin. L'ébéniste a su parfaitement intégrer les galbes de la rocaille dans le profil du meuble, souligné par un décor de bronze doré se détachant sur l'amarante et le satiné de la marqueterie. Le dauphin utilisa deux ans à peine ce bureau. Le décès brutal de son épouse le 22 juillet 1746 le laissa inconsolable. Le prince dut toutefois se remarier, le 9 février 1747, avec une princesse allemande, Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767). De nouveaux appartements furent aménagés pour le couple delphinal au rez-de-chaussée du corps central du château où le mobilier des précédents appartements fut partiellement transféré en attendant d'être remplacé. Ce fut le cas du bureau de Bernard Van Riesen Burgh auquel fut substitué en juin ou juillet 1747 un autre grand bureau. Le premier bureau fut alors porté à Paris, où, complété d'un cartonnier surmonté d'une pendule, il fut affecté au service du contrôleur général, c'est-à-dire, suivant la terminologie de l'Ancien Régime, le ministre des Finances. Bertrand Rondot.
Table à jeu d'époque Louis XVI en acajou par Pierre Macret (1727-1796), ébéniste. Date de création vers 1770.
Intérieur plaqué d'ébène et d'ivoire,pieds en gaine, sabots de bronze.
Ouverte, elle révèle un jeu de tric-trac
N° d'inventaire: VMB14340.1.
Acquise le 15 décembre 1950, vente Paris, hôtel Drouot.
Fermé, hauteur: 0,787m. Largeur: 0,607m. Profondeur: 0,376m.
Ouvert, hauteur: 0,71m. Largeur: 0,755m.