Lors de son passage à La Rochelle en 1823, la Duchesse d'Angoulême s'engagea à promouvoir la construction de bains sur le site. Cette promesse fut tenue et les travaux, effectués à l'initiative de bourgeois désireux de redynamiser la région, furent placés sous l'auguste patronage de Marie-Thérèse. Ce furent les
Bains Marie-Thérèse, vaste bâtiment à l'architecture néo-classique qui n'existe plus actuellement mais dont il reste des représentations.
Vue de La Rochelle et des thermes Bains Marie-Thérèse par Jules Michel Chandelier Il s'agissait d'un splendide établissement pourvu de cabines de bains chauds alimentés en eau de mer, de douches et de salons de repos. La clientèle bénéficiait de soins thérapeutiques sous la surveillance d'un médecin. Etabli sur la falaise, le bâtiment donnait également accès par des rampes à la mer, pour ceux qui souhaitaient prendre un
bain de lame. On y trouvait une plage dallée de granit avec des cabines de bains.
Samuel Fromentin-DupeuxSitué entre la promenade du Mail et la falaise, l'établissement devint rapidement un lieu de fêtes locales d'autant plus qu'il fut complété et agrémenté d'un jardin anglais. La foule pouvait s'y promener entre les pavillons d'inspiration grecque ou chinoise et s'y délasser sur les escarpolettes et jeux divers.
Vue de La Rochelle depuis les Bains Marie-Thérèse par Auguste Alexandre Abel de Pujol (1851)Un tableau immortalise le patronage de la Duchesse d'Angoulême. Il se trouve actuellement au Musée des Beaux Arts de La Rochelle.
Robert Lefevre ft 1827La Duchesse est représentée assise légèrement de profil, le regard dirigé vers nous. Elle tient de la main droite un petit livret sur lequel est dessinée la façade des Bains Marie-Thérèse, édifice qu'elle inaugura lors d'une visite à La Rochelle.Sources : http://www.alienor.org/collections-des-musees/
http://www.lagenette.org/la-genette-racontee/index.php?catid=0&id=206
http://www.sudouest.fr/2011/08/16/1827-les-bains-du-mail-lancent-l-ere-balneaire-475898-1391.php
madame antoine
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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)