La Guimard

Huhum... Je vois pourquoi tu l'as conseillé...

Citation :

pimprenelle a écrit:

 Je comprends mieux pourquoi d'aucuns qualifie Scarpetta de "dernier amant de la Guimard"...  

Il y a d'ailleurs quelques passages un peu hot dans ce roman...

Certes. Mais Mlle Guimard était une prostituée, osons le terme. Et je ne jette pas la pierre ! Le siècle du libertinage cache sous un bien joli mot des réalités... éternelles ?
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PS : votre pseudo vient-il du remarquable ouvrage d'un auteur dont j'ai oublié le nom ? (désolée)

detilly a écrit:

Le siècle du libertinage cache sous un bien joli mot des réalités... éternelles ?

Espérons-le !

detilly a écrit:

PS : votre pseudo vient-il du remarquable ouvrage d'un auteur dont j'ai oublié le nom ? (désolée)

Absolument.
Roman de Claude Pujade-Renaud (à mon avis, le meilleur).
Je l'évoquais récemment avec Marie, mais avant ou après qu'elle ne dégrafe son soutien-gorge ?
Je ne sais plus.
Quelle importance ?

Citation :

detilly a écrit:

PS : votre pseudo vient-il du remarquable ouvrage d'un auteur dont j'ai oublié le nom ? (désolée)

Absolument.  
Roman de Claude Pujade-Renaud (à mon avis, le meilleur).
Je l'évoquais récemment avec Marie, mais avant ou après qu'elle ne dégrafe son soutien-gorge ?
Je ne sais plus.
Quelle importance ?  

Allons, Mesdames, en nos boudoirs, nous portons des corsets, légèrement dégrafés, sous notre chemise de jour de fine mousseline de l'Inde !

Excusez-moi, je vous prie, pour l'allure débraillée de ma citation !

detilly a écrit:

Excusez-moi, je vous prie, pour l'allure débraillée de ma citation !

Pas de problème, c'est arrangé ! Une larme de fleur d'orange dans votr thé ?

Mademoiselle Pimprenelle,
Je préfère le chocolat parfumé à la vanille de l'île Bourbon. Le thé de nos voisins anglais me désespère ! Bien à vous.

Ce sujet devient hot je vois
Guimard, si tu nous lis...

je viens de lire le post de pim' au sujet de "la saint-huberty", et j'ai repensé à "la guimard".
(avant d'ouvrir un sujet sur elle, je prends soin de vérifier qu'ilexiste et oui !)

voici donc pour vous distraire un peu, une gravure, un dessin, ainsi qu'un plan de son hotel rue de la chaussée d'antin ( détruit par les travaux d'Haussmann), construit en 1770 et 1773 par Ledoux.
il est amusant de noter la ressemblance avec le pavillon de musique de Louveciennes construit aussi par Ledoux en 1771pour qui on sait.


anecdote :
Cet hotel comportant une salle de spectacle pouvant accueillir 500 personnes. L’ouverture attendue de ce « temple de Terpsichore » s’effectue le 8 décembre 1772.
Un dîner prévu dans l’hôtel fut interdit par l’archevêque de Paris. Les victuailles de ce festin de cent couverts furent alors portées au curé pour en faire la distribution aux pauvres, et ce festin manqué s’appela le « Souper des Chevaliers de Saint-Louis », à cause des cinq louis, prix de la cotisation…





le plan : ( la salle de théâtre est au dessus de l'entrée ):


Louveciennes pour comparer ( façade du pavillon de musique coté jardin) :



voilà, j'ai pensé que cela pourrait vous plaire !

bien à vous,

Ah oui, elle apparaît aussi, elle, dans le livre que je lis pour le moment ! Les stars de l'époque... Mercy aurait tué pour sa Levasseur, dites donc !

Fichtre !!! Il était donc capable de passion, Florimond ? Qui l'eût cru ?
Merci, Pauline, pour ces dessins de l'hôtel de la Guimard !
Décidément , aujourd'hui, nous faisons dans les théâtreuses !!!
J'ai une gravure, mais de l'Adrienne Lecouvreur de Voltaire .......

Les femmes de planches ont toujours su échauffer les sang des hommes de pouvoir...

Une soirée dans son théâtre ! Un de mes fantasmes Qui m'accompagne ?

Moi, moi, moi !!!!!!

pimprenelle a écrit:

Les femmes de planches ont toujours su échauffer les sang des hommes de pouvoir...

C'est qu'elles étaient aussi souvent de voluptueuses courtisanes : elles savaient y faire !!!

Pourquoi parler au passé ?

16 janvier 1779

(Mademoiselle Guimard est nommée trésorière de l’Opéra)

« C’est Guimard qu’on vient d’élire
Trésorière à l’Opéra
On a raison, car elle a
La plus grande tirelire »

J'essaie d'avoir des entrées

pour la tirelire.....j'imagine bien.....

Mlle Guimard, reçut en courtisane qui sait son monde le financier Laborde, l'évêque de Tarente et d'autres grands personnages. Entretenue par le prince de Soubise ou ses successeurs, mademoiselle Guimard menait grand train et donnait trois soupers par semaine : un pour des grands seigneurs ; un qui réunissait des auteurs, des artistes et des savants ; le troisième était une orgie hebdomadaire, avec des filles. Elle recevait ses amis en foule dans sa propre salle de spectacle. L'élite des troupes régulières y donnait des représentations, auxquelles assistaient, en loges grillées, des prêtres et des femmes honnêtes, sur des billets sollicités d'avance.

L'âge venant, Mlle Guimard vendit son hôtel de façon originale : elle organisa une loterie en vendant 2 500 billets à 120 livres. Le 25 mai 1785, c'est la comtesse de Lau qui gagna l'hôtel au tirage avec un seul billet. Elle le revendit pour 500.000 francs au banquier Jean-Frédéric Perregaux. C'est là que Jacques Laffitte commença sa carrière de banquier.

La dernière photo me fait penser au Petit Trianon
Fleurdelys

Au Louvre existe une miniature avec un quatuor : La Guimard, Soubise, Laborde et le cardinal-collier dont la repro se cache quelque part dans mes archives....

Merci pour les images de l'hôtel particulier ; mais que je n'aime pas cette architecture ! Un vrai blockhaus !  

clioxviii a écrit:

Au Louvre existe une miniature avec un quatuor : La Guimard, Soubise, Laborde et le cardinal-collier dont la repro se cache quelque part dans mes archives....

Voici le ménage à quatre par P.A. Baudoin qu'on peut admirer au département des arts graphiques au Louvre .





La Guimard

Cette miniature est vraiment splendide!

Quelle adorable miniature !