14 octobre 1758: Frédérique Sophie Wilhelmine de Prusse

Portrait par Jean Etienne Liotard en 1745
Wilhelmine de Bayreuth
Frédérique Sophie Wilhelmine de Prusse
margravine de Bayreuth

Fille aînée du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, et sœur du grand Frédéric II de Prusse

née le 3 juillet 1709 à Berlin
morte le 14 octobre 1758 à l'âge de 49 ans à Bayreuth
Sépulture: Église du château de Bayreuth

Parents

Friedrich Wilhelm I von Hohenzollern, König in Preußen 1688-1740
Sophia Dorothea von Hannover, Princess of Great Britain 1687-1757


Mariée le 30 novembre 1731 à Berlin avec Friedrich von Hohenzollern, Markgraf von Brandenburg-Bayreuth 1711-1763

dont
Friederike 1732-1780


Biographie

Comme son frère cadet, le futur Frédéric II dont elle était très proche, elle eut beaucoup à souffrir dans sa jeunesse des violences de leur père le roi. Ainsi qu'elle l'écrit dans ses Mémoires écrits en français: « J'étais occupée tous les jours par mes maîtres et mon unique récréation était de voir mon frère. Jamais tendresse n'a égalé la nôtre»


Portraits avec son frère Frédéric (le futur Frédéric II) par Antoine Pesne vers 1719 et portrait anonyme en 1720



Portraits vers 1730
Elle épousa en 1731 l'héritier du margraviat de Bayreuth Frédéric de Brandebourg-Bayreuth et fut la mère d'Élisabeth Frédérique Sophie de Brandenbourg-Bayreuth (1732-1780), décrite par Casanova comme la plus belle fille d'Allemagne, qui se maria à Charles II de Wurtemberg en 1748.

Voltaire a écrit une Ode sur sa mort.


Portraits par Antoine Pesne en 1739 et en 1750

Elle a laissé des Mémoires (de 1700 à 1742), qui n'ont paru qu'en 1810 et ont été réimprimés à Paris en 1845. Ils offrent les détails les plus intéressants sur la vie à la cour de Prusse.

La Correspondance de cette princesse avec Frédéric II a été imprimée en partie dans les Œuvres du roi .
Musique

Wilhelmine fut aussi une compositrice et s'employa à développer la vie musicale de Bayreuth et en fit une des villes les plus brillantes de l'époque. Elle engagea, à la cour, le futur maître de chapelle Johann Pfeiffer qui lui enseigna la composition. Elle a composé un opéra, Argenore, sur un livret de A. Galetti, en l'honneur de l'anniversaire de son mari, un concerto pour clavecin et de la musique de chambre.
Source

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Bibliographie

Frédérique Sophie Wilhelmine de Bayreuth, Mémoires de la Margrave de Bayreuth, Paris : Mercure de France, 2001, Le temps retrouvé (ISBN 2-7152-2254-

Discographie
Argenore, opéra (1740), extraits, V. Lukas (dir.) / A. Luz. / A. Kraus. / Concerto pour clavecin et cordes en sol, V. Lukas / Lukas-Consort, CD Campion (1995)