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 05 octobre 1789: Premiers désordres dans la capitale

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yann sinclair

yann sinclair


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MessageSujet: 05 octobre 1789: Premiers désordres dans la capitale   05 octobre 1789: Premiers désordres dans la capitale Icon_minitimeSam 21 Oct - 22:12

Révolte du peuple de Paris.

   Marche des femmes sur Versailles, qui force le roi à retirer son veto et à signer les décrets d'abolition des privilèges et la DDHC (Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen)

   le roi est forcé de rentrer à Paris et est installé au palais des Tuileries.

   l'Assemblée s'installe à Paris.


Ce fut un lundi 05 octobre 1789 qu'éclatèrent dans la capitale les premiers désordres qui par la suite bouleversèrent toute la France


Le matin de cette trop mémorable journée, tout le monde était encore tranquille à Versailles


Mon père, le Roi Louis XVI avait été à la chasse à Meudon, château royal à mi-chemin de Paris


Ma mère, la Reine était allée seule à son jardin de Trianon
05 octobre 1789: Premiers désordres dans la capitale Zartq10
 un messager vient avertir la reine

Mon oncle Monsieur et Madame étaient restés à Versailles


Ma tante Élisabeth avait été promener à cheval et de là dîner à son jardin, sur le chemin de Paris


Mon frère et moi, nous étions aussi sortis le matin et rentrés, vers les 13H 30, pour dîner avec ma mère


A peine ma tante Élisabeth était-elle arrivée à Montreuil et commençait-elle à dîner, qu'on vint lui annoncer, que toutes les femmes et tous les brigands de Paris arrivaient armés à Versailles


Quelques instants après, cette nouvelle lui fut encore de nouveau confirmée; même qu'ils étaient déjà près de Versailles, où mon père n'était pas encore revenu


Ma tante retourna aussitôt à Versailles, accompagnée de ses deux dames de compagnie


Arrivée chez mon oncle, elle lui demanda s'il était informé de ce qui se passait; il dit avoir entendu parler que tout Paris arrivait armé, mais qu'il n'en croyait rien; ma tante l'assura que la chose était très certaine, et ils vinrent ensemble chez ma mère


Nous venions de finir le dîner, quand on vint annoncer que Monsieur et Mme Élisabeth étaient là et demandaient à parler à la Reine; ma mère fut  surprise, parce que ce n'était pas l'heure habituelle de les voir


Elle passa dans une autre chambre pour leur parler et revint presque aussitôt, très agitée de ce qu'elle venait d'apprendre et plus inquiète encore du sort de mon père; elle ignorait que dès que le bruit de cette insurrection de Paris s'était répandu à Versailles, deux gentilshommes nommés Puy-Montbrun et La Devèze, avaient couru à cheval en avertir mon père


Il revint vers les 17 heures et à 18 toute la troupe de brigands était déjà à Versailles


Les grilles du château étaient fermées et défendues par les gardes du corps


M. de La Fayette se trouvait à la tête de cette armée parisienne


Elle était portée à la salle de l'Assemblée, où l'on déclama beaucoup contre le Roi et le gouvernement


M. Mounier, président, vint à plusieurs reprises au château parler à mon père; mais il n'en put rien obtenir qui l'ait satisfait


Le duc d'Orléans était là avec La Fayette; on prétendait qu'il s'agissait de le faire roi


Quoi qu'il en soit, le but de la venue de ces brigands à Versailles ne leur était pas bien connu à eux-mêmes, il n'y avait que les chefs qui étaient instruits du véritable


Le projet était d'assassiner ma mère, dont le duc d'Orléans voulait se venger à cause des offenses qu'il prétendait avoir reçues d'elle, et de massacrer les gardes du corps, les seuls restés fidèles à leur Roi


Dans la soirée, on fut extrêmement acharné contre ces derniers; on essaya plusieurs fois de forcer les grilles du château, mais inutilement


il y eut plusieurs coups de fusil de tirés, dont entre autres un officier des gardes du corps eut le bras cassé et mourut peu après


Vers les  20 à 21 heures, les brigands se retirèrent, paraissant vouloir aller se reposer; une grande partie des femmes couchèrent sur les bancs de l'Assemblée Nationale


M. de La Fayette lui-même se mit au lit, disant que pour cette nuit on pouvait être tranquille, de sorte que mon père et ma mère, voyant qu'effectivement tout était calme, se retirèrent chez eux, ainsi que toute la famille


Cependant ma mère savait que le projet était de l'assassiner; malgré cela elle n'en témoigna rien et rentra chez elle, avec tout le courage et le sang-froid possible


Elle se coucha en prescrivant à Mme de Tourzel que si elle entendait du bruit pendant la nuit, elle conduisit tout de suite son fils chez le Roi; elle ordonna même à tous ses gens de se coucher


Le reste de la nuit fut tranquille jusque vers 5 heures du matin

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