Paris
Paul MietteSon épouse, Marie-Françoise Brebans, fut acquittée.
Les joyaux de la Couronne de France, ou diamants de la Couronne de France, sont un .....
Dans la semaine du 11 au 17 septembre 1792, une bande de malfrats, essentiellement de petits voleurs relâchés des prisons lors des massacres, dirigée vraisemblablement par un certain repris de justice redoutable, Paul Miette dérobe une partie des diamants, qui se trouvent alors à Paris, à l'hôtel du Garde-Meuble de la Couronne, où le trésor est conservé mais mal gardé.
Au procès, le président fit venir Cambon, Douligny et Paul Miette
Il leur annonça que le tribunal cessant ses fonctions, il était à craindre que le sursis qu'ils avaient obtenu pour eux ne fût plus d'aucune force
Il leur conseilla de se pourvoir en cassation, ou de s'adresser à la convention nationale
Ces criminels profitèrent de l'avis, et se pourvurent en cassation
Ce tribunal accueillit leur requête, cassa le jugement qui les condamnait à mort
Le tribunal, qui revisa ce procès, les condamna à 5 années de détention, mais, dans un des mouvements de la révolution, ces malheureux trouvèrent le moyen d'échapper des prisons
Paul Miette s'est établi à Belleville, comme marchand de vin. Ce voleur a porté l'effronterie au point de mettre son nom sur son enseigne
À la suite d'une enquête menée entre 1792 et 1794, les deux tiers des joyaux sont retrouvés, parmi lesquels le « Régent », le « Sancy », et la plupart des « Mazarins »
La collection, déposée à la Trésorerie nationale, est alors estimée à 17 millions de livres.