doyen d'âge
Philippe Jacques RühlSuicidé en 1795
Fils de pasteur, Rühl parvint grâce à ses études à devenir le conseiller du prince de Linange-Hertenbourg puis commença à répandre les idées révolutionnaire à Strasbourg.
En février 1791, il devint membre du Directoire du département dus Bas Rhin puis fut envoyé par ce même département à la Législative puis à la Convention. Rühl y siégea à gauche et présida la première séance comme doyen des députés. Il fut ensuite chargé de dépouiller les papiers retrouvés dans l'armoire de fer mais tomba malade du moment du procès de Capet, ce qui l'empêcha de participer aux débats. Rühl entra ensuite au Comité de Sûreté Générale et partit en mission à Strasbourg ou il fut dénoncé comme modéré par les Jacobins locaux.
C'est Rühl qui brisa à Reims la Sainte Ampoule qui servait jusqu'à lors à bénir les rois couronnés. Il refusa ensuite en compagnie de Lindet de signer l'ordre d'arrestation de Danton et prit position contre Robespierre le 9 thermidor. Il attaqua ensuite les Thermidoriens et prit la défense de Billaud, Collot et Barère. Cet acte lui valu d'être décrété d'arrestation par Garran-Coulon après les émeutes de prairial. Bourdon de l'Oise intervint en sa faveur en faisant remarquer que Rühl n'était plus qu'un " vieillard hydropique et septuagénaire " et demanda qu'il soit assigné à résidence.
Lorsque Sévestre le décréta de nouveau d'arrestation, il préféra se poignarder chez lui le 30 mai 1795.
PETION de VILLENEUVE Jérôme
premier président élu.
Suicidé en 1793
Pétion de Villeneuve Jérôme, homme politique français
né à Chartres le 3 janvier1756
Se donne la mort à Saint-Emilion le 20 juin 1794
maire de Paris en 1791 et président de la Convention.
Proscrit au 31 mai comme Girondin, il se Suicida.
Les Pétion sont homme de Loi, mais cela ne les enricit guère, Jérôme lui même est un avocat médiocre et ses affaires vont mal.
Il ne s'en soucie pas, car il est optimiste de nature, naïf dident ses amis, faible et vaniteux répondent ceux qui ne l'aiment pas.
C'est un homme grand, assez bien fait, aux traits mous, un sourire cordial en permanence sur les mèvres.
Sensible, il pleure à volonté et embrasse très facilement.
Très imbu de son charme, il se croit irrésistible auprès des femmes, sans d'alleurs en profiter, car il affiche avec soin toutes les vertus domestiques d'un époux fidèle et attentif.