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 Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792)

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yann sinclair

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MessageSujet: Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792)   Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Icon_minitimeVen 24 Nov - 9:25

Massacres de septembre 1792

Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Bwx04q14

Entre le 02 et le 06 septembre, à Paris, Meaux, Châlons, Rennes et Lyon, prélude à la Terreur.


Plus d'un millier de royalistes, prêtres réfractaires et détenus de droit commun sont massacrés par le peuple en armes

Parmi ceux-ci, 3 évêques, 127 prêtres séculiers, 55 religieux et 5 laïcs, massacrés aux Carmes seront béatifiés le 17 octobre 1926 par Pie XI


Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Giphy124


Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand10

Armand de Montmorin, comte de Montmorin Saint-Hérem, seigneur de La Barge-1784. Chevalier du Saint-Esprit (reçu le 1er janvier 1784), Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, premier ministre de Louis XVI. Ambassadeur de France à Madrid (1778-1784), Secrétaire d'État aux Affaires étrangères (1787-1789), Ministre des Affaires étrangères (1789-1791), Secrétaire d'État à la Marine, massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 45 ans

Joseph de Vaugiraud, 1er marquis de Vaugiraud (1772-1792), seigneur de Rosnay (en partie), seigneur des Granges-Cathus, du Buor-Bouillac et de La Jobrière Reçu Page à la Grande Ecurie du Roy, sur preuves du 24 i 1757, capitaine commandant la 24ème compagnie du régiment des gardes-françaises à La Courtille de Paris (avec rang de colonel d'infanterie), Officier au régiment des Gardes françaises Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis.arrêté en lieu et place de son fils Guillaume, qui était l'un des défenseurs des Tuileries le 10 août 1792, massacré le 2 septembre à la prison de l'abbaye Saint-Germain-des-Près, Paris à l'âge de 52 ans
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Jean_m10

Bienheureux Jean-Marie du Lau Il occupe successivement plusieurs postes : chanoine et trésorier de Pamiers, vicaire général de Bordeaux, prieur de Gabillon et agent général du clergé de France en 1770. Sacré ensuite évêque de Grenoble en 1771 (?), il devient enfin, le 1er octobre 1775, le plus jeune archevêque nommé par Louis XVI en prenant en charge l'Archevêché d'Arles. Archevêque d'Arles (1775-1792) Archevêque d'Arles (1775-1790), massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 53 ans. Dernier archevêque d'Arles, il est béatifié par le pape Pie XI le 17 octobre 1926
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Franco10
Bienheureux François-Joseph de La Rochefoucauld, Pair de France. Évêque de Beauvais. Évêque-comte de Beauvais (1772-1792), député du Clergé, massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 56 ans
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Jean_m11
Bienheureux Pierre-Louis de La Rochefoucauld, Évêque de Saintes (1781-1792), député du Clergé, massacré aux Carmes, avec son frère, le 2 septembre à l'âge de 47 ans
Bienheureux Georges Jérôme Giroust,Vicaire à Gennevilliers Etudes: Maître-es-arts de l'Université de Paris en 1786; Séminaire Saint-Firmin Ordination: Prêtre Activités: Vicaire à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Réfractaire se retire au séminaire Saint-Firmin. Arrestation: le 13 août à Saint-Firmin Incarcération: à Saint-Firminmassacré aux Carmes, le 2 septembre à l'âge de 27 ans
Bienheureux Claude Caÿx, Jésuite, directeur des Ursulines de Saint-Cloud massacré aux Carmes, le 2 septembre à l'âge de 67 ans Il fut béatifié en 1926
Bienheureux Gabriel Desprez de Roche , massacré aux Carmes, le 2 septembre à l'âge de 41 ans
Bienheureux Antoine de Ravinel, diacre, Prêtre massacré aux Carmes, le 2 septembre à l'âge de 23 ans
Bienheureux Gaspard Claude Maignien, massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 39 ans
Bienheureux Armand de Foucauld, vicaire général de son cousin, Monseigneur Jean-Marie du Lau, archevêque d'Arles, massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 40 ans
Bienheureux François César Londiveau, vicaire à Saint Martin d'Evaillé (Sarthe), massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 28 ans
Bienheureux Charles François de Lubersac de Saint-Germain, prêtre, Aumônier ordinaire de mesdames Victoire et Sophie de France, filles de Louis XV. Il est né et baptisé à Chaleix, à ne pas confondre avec Chalais.
Bachelier en droit à Paris 3 avril 1756. Licencié in utroque jure faculté de Paris puis prêtre. En 1773 il est aumônier de Madame Victoire, tante du roi qu'il accompagne dans son émigration à Rome. Il revient à Paris à l'été 1792 en raison de son mauvais état de santé
massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 63 ans
Bienheureux Jacques-Augustin Robert de Lézardière, Diacre au Séminaire de Saint-Sulpice.massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 23 ans Il fut massacré lors de l'attaque de l'Abbaye des Carmes à Paris en 1792, et béatifié par Pie XI en 1926.
Bienheureux François Louis de Méallet de Fargues, vicaire général de Clermont, massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 28 ans
Bienheureux Pierre-Jean Garrigues de La Garcie, prêtre, docteur en théologie, professeur à la Sorbonne, confesseur de la Foi, massacré aux Carmes le 2 septembre à l'âge de 67 ans
Bienheureux Charles Jérémie Béraud, prêtre, massacré aux Carmes le 2 septembre
Bienheureux François-Hyacinthe Le Livec de Tresurin, jésuite aumônier des filles du calvaire, massacré à la prison de la Force le 3 septembre à l'âge de 66 ans
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Marc_a10
Marc-Antoine Thierry de Ville d'Avray 1er baron de Ville d'Avray (en juin 1784) Mousquetaire de la 1ere compagnie, premier valet de chambre du roi, huissier ordinaire de la chambre, intendant du Garde-Meuble
Maire de Versailles (1789-1790)
massacré le 2 septembre à l'âge de 60 ans Anobli en 1769, puis créé baron de Ville d'Avray par lettres patentes de 1784. Elu "Syndic" de la ville de Versailles en décembre 1787 par les 32 membres du Corps municipal. Né à Versailles le 29 décembre 1732, le Baron Marc-Antoine Thierry est issu d'une famille au service du Roi. Après avoir fait campagne dans les mousquetaires gris, il devint premier valet de chambre du duc de Berry. En 1770, il était colonel du Régiment Dauphin-Dragons. En 1776, il devint premier valet de chambre du Roi. En 1775, il acheta le manoir de la Brosse à Ville-d'Avray qu'il fit démolir pour édifier le château qu'il entoura d'un vaste parc. Il céda des terres et des bois au Roi en échange de la seigneurie de Ville-d'Avray avec ses droits utiles et honorifiques, la ferme de 68 arpents de terre et 18 arpents de prés, l'ancien parc des Célestins. Cet échange fut enregistré au Parlement en 1783. A la veille de la Révolution, il était le seul seigneur de Ville-d'Avray avec le titre de baron. Le Baron Thierry pratiqua le mécénat et notre commune en reste très marquée. Il fit aménager des écoles, et créa un bureau de bienfaisance. Mais on lui doit surtout la construction d'une nouvelle église face à son château. Les travaux commencèrent le 11 juillet 1789, trois jours avant la prise de la Bastille. L'église de Ville-d'Avray fut l'un des rares édifices religieux construits en France pendant la Révolution. Ce nouvel édifice marquait le déplacement du centre de gravité du village, qui était jusque là groupé sur les pentes de la colline du Monastère et commençait à se développer le long des grands axes de circulation. Mais le Baron Thierry eut une fin tragique: arrêté en août 1792, il fut tué à la prison de l'Abbaye en septembre 1792. En sa mémoire, la commune de Ville d'Avray a adopté ses armoiries.
Georg Ernst zu Sayn-Wittgenstein-Berleburg, massacré le 2 septembre à l'âge de 56 ans
Luce de Montmorin,comte de Montmorin Saint-Hérem. Gouverneur de Fontainebleau massacré le 3 septembre à l'âge de 29 ans Le Roi le chargea de conduire Mesdames de France, ses Tantes, à Turin au commencement de la révolution en lui faisant promettre de revenir auprès de lui. Cadet gentilhomme de l'École militaire le 31 janvier 1778, sous-lieutenant de l'École militaire le 13 décembre 1778, sous-lieutenant dans la cavalerie de Royal-Piémont le 3 avril 1780, sous-lieutenant de remplacement de la Compagnie de Saint-Priest le 29 août 1784, capitaine de remplacement dans le régiment des Chasseurs des Vosges le 2 décembre 1787, major en second du régiment de Flandre en mai 1788, puis gouverneur de Fontainebleau et promu colonel du régiment de Flandre, le 9 juin 1790. L'arrivée à Versailles de ce régiment avait servi de prélude aux évènements des 5 et 6 octobre 1789. Les drapeaux de son régiment ayant été enlevé par la foule, le comte de Montmorin marcha avec deux compagnies à l'Hôtel de Ville et obtint leur restitution. Il émigra ensuite, mais revint bientôt à Paris, où, Louis XVI pour l'avoir plus près de sa personne, lui fit donner un logement au château. Il fut arrêté au lendemain du 10 août 1792 et massacré lors des Massacres de septembre, le 3 septembre 1792
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Lambal10
la princesse de Lamballe, Marie-Thérèse de Savoie-Carignan massacrée le 3 septembre à l'âge de 42 ans Parmi les meurtriers de la princesse de Lamballe figure un garçon coiffeur à Paris du nom de Charlat Inhumée en 1792 au cimetière des Enfants-Trouvés à Paris
Augustin de Beaupoil de Saint-Aulaire, Chanoine de Saint-Hilaire de Poitiers. massacré le 3 septembre à  Saint-Firmin de Paris à l'âge de 26 ans
Pierre Guy de Grey de Quincarnon, massacré par les bleus dans son abbaye le 3 septembre
Charles Pierre Bosquillon, Avocat au Parlement de Paris, juge de paix de la section de l'Observatoire en 1792 Ancien juge de paix il avait consacré sa fortune pour aider le Roi. Le marquis de La Fayette aida sa veuve pour recouvrer ses créances, en vain. massacré le 3 septembre à L'Abbaye à Paris à l'âge de 40 ans
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Franco11
Jean Frédéric Roch de Maillardoz,Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis. assassiné à la conciergerie le 3 septembre à l'âge de 65 ans Dès 1743, officier au service de France, d'abord au régiment de Joffrey, puis aux Gardes suisses. Maréchal de camp (1770), lieutenant général (1784). Le 10 août 1792, M. commandait le régiment des Gardes suisses aux Tuileries, en remplacement du commandant titulaire Louis-Auguste-Augustin d'Affry. Prisonnier à la Conciergerie, il fut tué lors des massacres de Septembre. Membre du Grand Conseil (1753), des Soixante (1762) et du Conseil de guerre (1784) de Fribourg. Auteur de Considérations et réflexions sur une république aristocratique (1766) et d'un mémoire sur les troubles de 1780 et 1781
Marc Antoine Philippe Fauconnet, Tonsuré à Paris le 8 juin 1776, prêtre à Rouen en septembre 1780, supérieur du séminaire des 30 en 1787; docteur en théologie en 1788; arrêté au séminaire, le 30 août 1792. tué à Rouen le 3 septembre à l'âge de 36 ans
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand11
Thomas de Boisgelin, Abbé de Mortemer, vicaire général massacré le 4 septembre à l'âge de 37 ans à l'Abbaye Saint-Germain-des-Pré Il sert d'abord dans le régiment des Cadets Gentilshommes de Stanislaw Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine.Plusieurs membres de sa famille se trouvait au service du roi Stanislas.Thomas entre dans les ordres quelques temps après. Son parent Jean-de-Dieu Raimond de Boisgelin de Cucé, archevêque d'Aix, le prend comme vicaire général. Le 4 juin 1780, il est élu agent général du Clergé avec l'abbé de Talleyrand-Périgord, le futur évêque et ministre. Dés 1782, Thomas est abbé titulaire de l'abbaye cistercienne, Notre Dame de Mortemer, alors diocèse de Rouen, dans la commune de Lisors, aujourd'hui Lyons la Forêt, arrondissement des Andelys. La rapport des deux agents du clergé à l'Assemblée le 26 septembre 1785 semble avoir été particulièrement apprécié. Il a mérité l'éloge du président, Monseigneur de Dilon, archevêque de Narbonne,. Puis, à nouveau, celle de Monseigneur Champion de cicé, archevêque de Bordeaux, qui avait dirigé la commission chargée d’examiner le travail des deux agents. Le 17 juillet 1786, l'archevêque de Bordeaux, revenant sur leur rapport, le qualifiait ainsi: " C'est un monument de talent et de zèle ". L'abbé de Kerdu était follement épris de Madame de Cavanac, autrefois Mademoiselle Anne Coppier de Romans, maîtresse de Louis XV de Bourbon, roi de France. Aussi, le roi le déclara "interdit d'épiscopat", contrairement à son collègue Talleyrand qui sera nommé évêque d'Autun. Ayant refusé de prêter serment à la Constitution Civile du Clergé, l'abbé de Mortemer est arrêté le 16 août 1792, et écroué à l'Abbaye Saint-Germain-des-Pré. C'est là qu'il sera victime des massacres de Septembre, le 4 septembre 1792.
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand12
Louis Alexandre de La Rochefoucauld, 6ème duc de La Rochefoucauld (depuis le 4 mars 1762 au 4 septembre 1792), duc d'Anville, duc de La Roche-Guyon. Pair de France, Prince de Marcillac, Marquis de Barbezieux. membre de l'Assemblée des notables de 1787, député de la noblesse de Paris aux Etats Généraux de 1789. Mort sans postérité. Le titre ducal passe à son cousin germain. Membre de l'Académie royale des Sciences (membre honoraire, 20 décembre 1781) Colonel du régiment de la Sarre, député aux États Généraux de 1789. Député aux États Généraux de 1789 assassiné à Gisors le 4 septembre à l'âge de 49 ans. Inhumé le 5 septembre 1792 au cimetière de Gisors (27, Eure)
Jean de Maussabré, Reçu garde du corps du Roi dans la compagnie de Villeroy le 23/04/1788, capitaine de la garde constitutionnelle, Garde du corps du roi, Capitaine de la garde constitutionnelle Présent aux Tuileries le 10 août. Arrêté après le 10 août et massacré le 5 septembre dans la prison de l'Abbaye Saint-Germain-des-Pré à l'âge de 27 ans
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand13
Louis-Hercule de Cossé-Brissac, 8ème duc de Brissac (28 février 1760 - 9 septembre 1792), baron de Lamotte-Saint-Jean et de Pregny. Grand Panetier de France, Gouverneur de la Ville de Paris (1775-1791),  Chevalier des ordres du Roi. Ménin du Dauphin, capitaine colonel des Cent-Suisses, grand-panetier de France, maréchal de camp en 1780, gouverneur de Paris (1775-1791), commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi. Cornette aux Chevau-légers de la Garde du roi, Capitaine-colonel des Cent Suisses de la Garde du roi, Commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi massacré le 9 septembre à Versailles à l'âge de 58 ans. Inhumé le 9 septembre 1792 au cimetière Saint-Louis à Versailles (Yvelines) Le portrait le représente en costume de capitaine-colonel des Cent-Suisses du Roi. Capitaine aux dragons de Caraman, guidon aux gendarmes d'Aquitaine, cornette aux chevau-légers, mestre de camp de Bourgogne-cavalerie, colonel des Cent-Suisses en 1775, lieutenant-général. Il fut l’amant de Madame du Barry après la mort de Louis XV. Il fut massacré par la populace qui lui coupa la tête pour la porter à sa maîtresse, madame du Barry. Celle-ci la fit inhumer dans le parc de son château de Louveciennes où elle fut retrouvée par hasard en 1901. Au cimetière de Versailles un socle de pierre noire indique: hic jacent quadraginta quatuor corpora eorum quos aurelianensie carcere versalia abductos advenoe sicarii municipum frustra reluctante manu mactaverunt die nefanto 9 sept. anni 1792 ( ici reposent les quarante-quatre corps de ceux-là, amenés de la prison d'Orléans à Versailles, que des assassins étrangers (à la ville), massacrèrent, malgré l'opposition des autorités locales, au jour néfaste du 9 septembre 1792). Saisies des biens:D’abord marquis puis duc de Cossé après la mort de son frère aîné, arrivée le 29 août 1759, fut successivement colonel du régiment de Bourgogne-cavalerie, colonel des Cent-Suisse de la garde, puis commandant en chef de la garde constitutionnelle de Louis XVI. Décrété d’accusation par un acte de, l’Assemblée législative du 30 mai 1792, il fut, le lendemain 31, transféré à Orléans et écroué aux Minimes de cette ville, pour être jugé par la haute cour nationale. Extrait de cette prison le 4 septembre, en vertu de la loi du 2, qui ordonnait la translation à Saumur des prisonniers d’Orléans, il arriva à Versailles avec ceux-ci le 9 septembre et tomba comme eux sous les coups des massacreurs dans cette tragique journée. Bien que les noms des victimes et les circonstances de cet assassinat fussent connus de tous, le duc de Cossé-Brissac, confondre avec quelque autre membre de sa familles fut inscrit sur l’état des émigrés du département de la Seine, et en conséquence tous ses biens mis sous séquestre. Adélaïde-Diane-Hortense-Délie Mancini de Nevers, sa veuve, parvint, non sans peine et après beaucoup de démarches, à faire reconnaître l’illégalité de cette mesure. Elle obtint d’abord un certificat de non-émigration le 12 nivôse an IV (23 décembre 1795 ), puis sous le Consulat, la radiation définitive du duc de Cossé, ce qui permit à ses enfants encore mineurs de rentrer dans une partie de leur héritage. (Arch. nat., F 7 5 719.) Dans les pièces diverses de ce dossier, l’hôtel de la rue de Grenelle habité par le duc de Cossé-Brissac au moment de son arrestation est dit porter tantôt le n° 82, tantôt le n° 92
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand14
Jean Arnauld de Castellane, évêque de Mende (1768), Victime des massacres par le peuple à Versailles le 9 septembre à l'âge de 58 ans
Charles de Francqueville d'Abancourt, Ministre de la Guerre (1792) massacré à Versailles, le 9 septembre à l'âge de 34 ans Volontaire à quinze ans dans les mousquetaires de la garde du roi, puis sous-lieutenant en 1777 à la suite du régiment Maistre de camp général de la cavalerie, lieutenant en second en 1779, capitaine en second (1784), et capitaine en premier le 1er mai 1788, lieutenant-colonel en 1752, au 5° régiment de chasseur à cheval, il fut, grâce à l'influence de Calonne et à la protection des royalistes constitutionnels, nommé adjudant-général, puis ministre de la Guerre, après le renvoi du ministère girondin et la démission du ministère feuillant qui l'avait remplacé. D'Abancourt entra au ministère le 23 juillet 1792, le lendemain même du jour où avait été rendu le décret de la Patrie en danger. À la publication du manifeste de Brunswick, d'Abancourt s'efforça vainement de rassurer l'Assemblée sur la situation militaire entre l'Escaut et la Sambre, sur l'organisation des bataillons de volontaires, et sur la formation du camp de Soissons. Trois commissaires enquêteurs, Lacombe-Saint-Michel, Gasparin et Carnot l'aîné, furent délégués pour connaître la vérité, et rendirent compte de leur mission dans la séance du 6 août, en constatant que l'alimentation et l'habillement des soldats étaient également défectueux. Le 9 août, Lacroix montait à la tribune pour dénoncer les agissements du ministre, relativement à la formation du camp de Soissons. Les dispositions défiantes de l'Assamblée à l'égard du ministre de la Guerre s'exaspérèrent encore par suite des mesures prises par lui, quelques jours avant le 10 août. Un décret du roi ordonnant l'envoi à la frontière de deux bataillons de gardes suisses resta inexécuté ; on soupçonna le ministre de préméditer une évasion du roi du côté de la Normandie, dont les autorités semblaient dévouées aux constitutionnels, et sa mise en accusation fut formellement réclamée une première fois, par Guadet; l'Assemblée ne passa à l'ordre du jour qu'après avoir déclaré "qu'aucun motif ne peut autoriser un ministre à retarder l'exécution d'un décret", et après avoir renvoyé au comité diplomatique l'examen de la conduite du ministre. Après la journée du 10 août, d'Abancourt qui avait pris aux Tuileries la direction de la résistance, fut, sur la proposition de Thuriot (de la Marne), décrété d'accusation. Arrêté immédiatement, il fut écroué d'abord à la Force et conduit ensuite à la prison d'Orléans, pour y être jugé par la haute Cour nationale «comme prévenu de crime contre la Constitution et d'avoir attenté contre la sûreté de l'État ». D'Abancourt fut arraché de la prison le 4 septembre, en même temps que cinquante-deux autres prisonniers, pour être transféré à Versailles, les fers aux pieds et les menottes aux mains, sous la garde de deux ou trois mille volontaires parisiens. À leur arrivée dans cette ville, le 9 septembre, au moment de franchir la grille de l'Orangerie, 44 d'entre eux furent massacrés par le peuple, sans que l'escorte pût ou voulût les défendre. D'Abancourt fut du nombre des victimes , avec Antoine-Claude de Valdec de Lessart ministre de l'Intérieur et Louis-Hercule de Cossé-Brissac . La "liste des prisonniers traîtres à leur patrie, conspirateurs, détenus dans les prisons d'Orléans, et jugés en dernier ressort par le peuple souverain à Versailles", liste qui fut criée le soir même dans Paris, porte cette laconique mention: Dabancourt non interrogé.
Charles-François de Malvoisin, baron de Malvoisin. massacré à Versailles, le 9 septembre à l'âge de 58 ans
Charles de Ligne, Croix de commandeur de l’ordre de Saint-Georges massacré le 14 septembre à l'âge de l'âge de 32 ans A propos de son mariage: Une première rencontre a lieu entre Helena et Charles de Ligne à l’Abbaye aux Bois. Le prince trouva Helena fort jolie et Helena racontera à ses camarades de pension « Il est blond, sa taille est élancée, il ressemble à sa mère, il a grand air, mais il est trop sérieux ». Le prince père arriva trois jours plus tard et fut ébloui par sa future belle-fille. Ensuite tout alla très vite, le contrat de mariage fut signé le 25 juillet 1779 à Versailles, par Louis XVI, roi de France, et le mariage eut lieu à l’Abbaye aux Bois le 29 juillet. Il avait 20 ans et elle en avait 16. Mort du prince de Ligne: En 1792, le prince Charles sollicitait sa rentrée dans l’armée autrichienne avec le grade de colonel. La campagne était commencée contre les armées de la République française. Le 27 mai, Charles se signala par une bravoure audacieuse dans un combat près de Condé, mais aucune grande bataille ne se préparait. Plusieurs mois se passent, puis le 13 septembre, on confie à Charles l’attaque du passage de la Croix-au-Bois. La bataille fut vive, six fois le poste est repris par les Français et repris par les Autrichiens. Le prince Charles voit que pour se rendre maître de la position, il faut prendre une batterie de canons française. Le prince commande lui-même l’assaut, huit de ses hommes sont tués immédiatement et lui-même reçoit un boulet à la tête et tombe foudroyé. Il avait 34 ans. Son père, qui était à Vienne, ne se consola pas du décès de son fils. Il perdit tout le plaisir qu’il avait à vivre. La victoire des Français empêcha une fois de plus la famille de Ligne de rentrer à Beloeil. Avant de mourir, Charles avait fait son testament. On y trouve au point VI: « Je lègue à ma fille Sidonie le portrait de sa mère, afin qu’elle se ressouvienne de ne pas l’imiter, et mon sabre turc donné par le prince Potemkine, qu’elle doit toujours avoir dans sa chambre pour faire savoir à ses enfants que mon intention est qu’ils soient tous militaires » Au point XVI « On aura bien soin d’ôter (de Beloeil) le portrait de ma femme qu’on mettra au garde-meuble. » Quand Helena apprend la mort de son mari, elle écrit au comte Vincent: « Un boulet vient d’emporter le prince Charles, je suis libre, c’est la volonté divine : ce canon était chargé depuis l’éternité »
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand15
Jacques Cazotte, Commissaire de la marine, contrôleur aux Isles-du-Vent, maire de Pierry (Marne), écrivain guillotiné à Paris, le 25 septembre à l'âge de 72 ans Il fut élu en 1768 à l'académie de Dijon. "Il a suivi des études chez les Jésuites de Dijon, devint commissaire de la Marine, défendit le fort Saint-Pierre en Martinique et, à son retour en France en 1761, se consacra à sa passion d'écrivain qui le démangeait depuis 1740. Le Diable Amoureux (1772) est considéré comme son chef-d'œuvre, mais son tout premier recueil de fables la Patte du Chat (1741, écrit à l'âge de 20 ans) mérite bien une lecture." CAZOTTE Jacques, âgé de 74 ans, maire de Pierry, département de la Marne, et ci-devant, commissaire général de la marine, condamné à mort le 25 septembre 1792, par le tribunal établi à Paris, par décret du 17 août 1792, comme convaincu d’écrits contre-révolutionnaires et de correspondances avec les émigrés
Jean Quentin de Champlost, baron de Champlost Gentilhomme ordinaire en 1757 & premier valet de chambre en 1761, gouverneur du Louvre massacré en septembre à  l'âge de 51 ans
Claude François de Rosières de Sorans, Officier au régiment du Roi. Mort lors des massacres de septembre  massacré en septembre
Antoine Claude de Valdec de Lessart, massacré en septembre
Alexandre Jean Baptiste Clément, chevalier de Sainte Pallaye. Conseiller du Roi, maître des comptes (1773-1789), Officier de la Garde constitutionnelle de Louis XVI. massacré en septembre à l'âge de 45 ans
septembre 1793
Aimé Vatar, Dirige l'imprimerie familiale à partir de 1791 mortellement blessé le 4 septembre à la Croix-Rousse pendant le siège de Lyon à l'âge de 22 ans
Etienne Amable Jusseraud, Arrêté à Lyon et condamné par la commission révolutionnaire comme coupable d'agissement contre révolutionnaire et fusillé à Lyon le 15 frimaire an II (5 septembre) à l'âge de 36 ans
Marie du Burguet de Fonpeyre, exécutée à la prison de Mont de Marsan, le 17 septembre à l'âge de 53 ans
Louis Levesque, seigneur de Saint-Barthélemy et de La Sablonnière. Président de l'élection de Mortain (Orne) guillotiné à Paris le 19 septembre à l'âge de 66 ans
Jean René Joseph Le Masson, prêtre, curé de St-Martin de Villenglose, refuse le serment et meurt dans la prison Patience de Laval, le 23 septembre à l'âge de 74 ans
Gervais Machereaux, Volontaire, il fut tué au combat le 23 septembre à Saint-Fulgent (Vendée)
Liste des victimes de la Révolution française de septembre (1792) Armand16
Charles-René Ague de La Voute, chevalier, seigneur de La Voute et de Saint-Coutant. Officier au régiment d'Anjou Cadet gentilhomme au régiment d'Agenois le 1er septembre 1777. Blessé à la Bataille de Savanah (Guerre d'indépendance de Etats-Unis).Lieutenant le 15 mai 1783. Servit dans l'armée de Princes dans la compagnie de son régiment en 1792 et dans Loyal Emigrant en 1793. Il débarqua en Vendée le 10 Août 1795 et fut tué à l'affaire de Saint-Cyr en Talmondais le 24 septembre 1795 où il commandait les Chasseurs de Charette tué à Saint-Cyr-en-Talmondais, le 24 septembre à l'âge de 33 ans.mort au combat en chargeant à l'attaque de l'église et du clocher de Saint Cyr, en commandant les chasseurs en qualité de Chef de Bataillon. Certificat d'inhumation du 25 septembre 1795, à Bourg sur la Roche. Certificat signé par le Comte de SUZANNET et de l'armée de Charette :" René AGUE de la VOUTE commandait en chef les Chasseurs de CHARETTE a été tué le 24 à l'affaire de Saint Cyr " (79).
Pierre Yves André Rose Patard de La Mellinière,écuyer. mort des suites de ses blessures reçues dans les combats de l'Armée royale contre révolutionnaire le 5 vendémiaire an II (26 septembre 1793) à l'âge de 31 ans Registre paroissial de Saint-Léonard de Fougères, acte de baptême: Rose Pierre Yves André fils de noble homme André Patard seigneur de la Vieuville, châtelain patron honoraire de la paroisse du Chatellier et de dame Marie Rose Reslou sieur et dame de la Meslinière né d’hier a été baptisé ce jour vingt cinq janvier mil sept cent soixante deux par Vén. Discret Messire Pierre Fournier docteur de la Sorbonne recteur du Chatelier. Parrain Monsieur Maître Pierre Joseph Patard conseiller du Roy et son sénéchal à Fougères, marraine dame Rose Patard dame Reslou représentés par François Rault et Marguerite Rochard lesquels ont déclarés ne signer. Le père présent a signé avec nous. Palasne de Launay, Besnard de Monthiery, Patard de la Mellinière, P. Founier Rr du Chatellier, Bougret.
Angélique Charlotte de Gallonnier, exécutée le 26 septembre 1793 à l'âge de 46 ans
Pierre Gaultier, Combattit dans les troupes contre-révolutionnaires de Précy, dans les rangs des muscadins, et fut fauché par un boulet sur la chaussée de Perrache pendant le siège de Lyon lors des combats du 29 septembre à l'âge de 25 ans
Jean Antoine Vachon, Contre révolutionnaire il est tué au combat des moulins de Perrache le 29 septembre à l'âge de 24 ans
Joseph Marie Laurent Vachon, Contre révolutionnaire mortellement blessé au combat des moulins Perrache à l'âge de 18 ans. Son décès sera déclaré officiellement déclaré le 15 octobre 1793 en dissimulant les causes afin d'éviter les représailles.
Claude Louis Bollioud de Chanzieu, chevalier, seigneur de Chanzieu, de Milaney et de Lorette. Officier de dragons au régiment de la reine. tué à Lyon à la tête de la cavalerie lyonnaise dans le quartier de Perrache, le 29 septembre à l'âge de 27 ans


 

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