Portrait en miniature de Bernard Sarrette par Jean-Baptiste Isabey Bernard Sarrettemusicologue et militaire français
né à Bordeaux le 27 novembre 1765
mort à Paris le 13 avril 1858 à l'âge de 92 ans
Inhumé au Cimetière de Montmartre
Il est inhumé au cimetière Montmartre, sur sa tombe on note le nom du compositeur Charles-Simon Catel (1773–1830)officier et administrateur français, connu surtout comme le fondateur du Conservatoire de Paris, dont il est directeur de 1796 à fin 1814.
BiographieFils de Jean Sarrette, cordonnier de Bordeaux et de Marie Orcival, Bernard Sarrette était monté à Paris où il exerçait dans la comptabilité2. Acquis immédiatement à la Révolution française, il s'engage aussitôt dans la toute nouvelle Garde nationale. Il y émet l'idée de créer un corps de musique; cette idée est reprise et Sarrette est dès lors placé à sa tête, bien qu'il ne soit pas musicien.
En 1792, Bernard Sarrette formule une nouvelle proposition: créer une « école de musique militaire »
Là encore, il est suivi et le nouveau service voit le jour le 2 juillet 1792, Bernard Sarrette en étant responsable administratif et Gossec le directeur artistique.
Il obtient de même en novembre 1793 la transformation du nouvel établissement en Institut national de musique, qui se traduit par une élargissement de l'enseignement musical vers d'autres instruments.
En mars 1794, Sarrette est brièvement incarcéré à la prison Sainte-Pélagie en raison d'inimitiés politiques3 mais il en sort rapidement grâce à l'appui des autres professeurs de l'Institut.
Bernard Sarrette plaide ensuite, notamment auprès du comité d'instruction publique, pour l'élargissement des missions et du recrutement de l'Institut national de musique et sa transformation en Conservatoire. Cette proposition se concrétise à travers la loi du 3 août 1795 qui prononce la fusion de l'Institut national de musique et de l'ex-École royale de chant et de déclamation sous le nom de Conservatoire. L'établissement est dirigé par un collège de cinq « inspecteurs de l'enseignement », conseil auquel est ensuite adjoint Sarrette. Bernard Sarrette fait un peu figure de directeur, mais n'en obtient officiellement le titre que lors de la réorganisation de 1800.
Au moment de la Première Restauration, Bernard Sarrette est révoqué le 17 novembre 1814.
Ses idées révolutionnaires et ses origines modestes ont sans doute joué en sa défaveur, ainsi que le fait qu'il n'était pas musicien.
Rétabli pendant les Cent-Jours, Sarrette est définitivement destitué le 18 décembre de la même année4.
Il passe les 44 dernières années de sa vie dans une sorte de disgrâce.
Il était l'époux de Marie-Catherine-Pélagie Maillère fille de Gabriel Maillère,
(contrat de mariage le 9 mai 1791, Maître Guillotte, notaire à Rouen).https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Sarrette