Louis-René-Édouard, prince de Rohan
cardinal-évêque de Strasbourg, est un aristocrate français de la maison de Rohan qui fit carrière à la Cour de Versailles et au sein de l'Église
À l'époque où il était grand aumônier de France, il fut impliqué dans le scandale de l'affaire du collier
Né le 25 septembre 1734 à Paris
Royaume de France
Décédé le 17 février 1803 à Ettenheim (Allemagne) à l'âge de 68 ans
Créé cardinal le 1er juin 1778 par le pape Pie VI
Consécration épiscopale
18 mai 1760
par Christophe de Beaumont du Repaire
[th]Prince-évêque de Strasbourg[/th]
[th]11 mars 1779 - 29 novembre 1801[/th]
[th]Évêque titulaire (« in partibus ») de Canope (it)[/th]
[th]24 mars 1760 - 11 mars 1779[/th]
[th]Évêque coadjuteur de Strasbourg[/th]
[th]22 novembre 1759 - 11 mars 1779[/th]
À l'époque où il était grand aumônier de France, il fut impliqué dans le scandale de l'Affaire du collier.
Il est compromis dans l'affaire du collier de la reine, par la comtesse de La Motte-Valois.
Il s'était porté caution de la reine (pour se faire bien voir d'elle et se rapprocher du roi) pour l'achat de ce bijou de 540 diamants valant 1,6 million de livres, auprès du bijoutier parisien, Charles-Auguste Boehmer.
Ce dernier lui livre le collier en échange de quatre traites, collier remis à Mme de La Motte-Valois et à ses complices qui entreprennent de le dépecer et de le vendre dans toute l'Europe.
Louis XVI découvre l'affaire et décide de la porter sur la place publique.
Il fait arrêter le cardinal en habits liturgiques dans la Galerie des Glaces le 15 août au moment où il allait dire sa messe solennelle et le fait embastiller du 16 août 1785 au 1er juin 1786, ainsi que tous les complices de cette affaire qui sera confiée au Parlement de Paris.
À l'issue du procès Louis de Rohan est acquitté, mais s'étant porté caution, rembourse le prix fabuleux du collier ainsi que les intérêts.
Tous les comparses de Mme de La Motte-Valois sont condamnés.
Le cardinal est déchu de son poste de grand aumônier de France et exilé à l'abbaye de La Chaise-Dieu, en Auvergne puis à l'abbaye de Marmoutier-Lez-Tours où il passera trois ans.
Il regagnera alors son diocèse en 1788, à l'aube de la Révolution