François II

Citation :

 Au fait !  comment se fait-il qu'il n'y ait pas de sujet sur François II  ?    Car enfin, Léopold, duquel on est bien d'accord qu'il ne fallait pas attendre de miracle, passe de vie à trépas très vite après l'arrestation de la famille royale à Varennes et  c'est son fils François qui se retrouve en face de la France révolutionnaire .  Autant dire que ce neveu est complètement indifférent au sort de Marie-Antoinette.

Vos désirs sont des ordres, chère Madame !  

Merci Pim  

N'ayant pour ma part pas grand chose à dire sur cet Enflure bis   , si ce n'est qu'il se foutait royalement du sort de sa tante, je préfère m'en référer dans un premier temps à la biographie qu'en fait Wikipédia    :




"Il est l'aîné des fils de Léopold II et de Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne, fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe.

Son oncle l'empereur Joseph II n'ayant pas d'enfants survivants de ses deux mariages, il est très tôt considéré comme l'héritier du trône impérial.

A ce titre, l'empereur suit de près son éducation mais le jeune archiduc ne fait pas preuve d'un esprit brillant.

A l'âge de 20 ans, il est marié à Elisabeth de Wurtemberg dont la principale qualité est d'être la sœur de la future Tsarine, épouse de Paul Ier de Russie mais la jeune et timide princesse mourra en couche peu après (1790) à peu près en même temps que l'oncle Joseph II. Le père de François est élu empereur sous le nom de Léopold II et presque aussitôt, raison d'état oblige, François est remarié à sa cousine Marie-Thérèse de Bourbon-Naples (1772-1807) qui lui donnera une nombreuse descendance.

C'est en 1792, à 24 ans, après le très court mais réparateur règne de son père, qu'il devint empereur du Saint Empire Romain Germanique sous le nom de François II. Il ne sait pas qu'il sera le dernier souverain de cette institution quasi-millénaire. Au mois d'avril de la même année la France, son alliée depuis 1756, en proie à la révolution, lui déclare la guerre.

Il est couronné roi de Hongrie à Buda le 6 juin 1792, élu empereur des Romains le 7 juin 1792, puis couronné à Francfort-sur-le-Main le 14 juillet 1792, et couronné roi de Bohême le 5 août 1792.

Neveu de Marie-Antoinette, il se trouve engagé dès le commencement de son règne dans la guerre contre la France qui durera pendant 23 ans : il est battu partout et se voit contraint de signer en 1797 le traité de Campo-Formio, qui lui enleve les Pays-Bas et la Lombardie.

Ayant peu après repris les armes, il est battu à Marengo et perd par le traité de Lunéville (1801) toutes ses possessions sur la rive gauche du Rhin.

Dans une troisième campagne, en 1805, il est battu à Hohenlinden, à Ulm, à Austerlitz, et signe la paix de Presbourg, qui diminue encore ses possessions.

Lors de l'établissement de la Confédération du Rhin le 12 juillet 1806, il doit renoncer au titre d'empereur germanique. Prévoyant cet échec, il avait pris deux ans plus tôt, en se bornant à ses États héréditaires, le titre d'empereur d'Autriche, sous le nom de François Ier.

Il tente une quatrième fois le sort des armes en 1809, est encore battu à Eckmühl et à Wagram se voit contraint de demander la paix (Paix de Schönbrunn) : pour la cimenter, il marie sa fille Marie Louise d'Autriche à l'empereur Napoléon Ier.

En 1810, il nomme ministre le prince de Metternich. Celui-ci gouvernera l'Autriche jusqu'en 1848.

Néanmoins, il entre en 1813 dans la coalition contre son gendre et contribua à le détrôner. Les événements de 1814 le remirent en possession de la plus grande partie de ses États.

Il fonde en 1815 l'Université technique de Vienne.

Il meurt en 1835. Son fils Ferdinand Ier lui succède."

D'après ce qu'on peut en lire, le pauvre a très souvent été battu dans une guerre qu'il n'a pas non plus refusé  

Merci, à Pim et Chou !
Voulez-vous que je vous emmène au couronnement de ... comment dites-vous, Chou ? cette enflure ! Vous avez bien raison, c'est tout ce qu'il mérite !!!!!! en plus le beau-dab de Napoléon ... ce qui agrave encore son cas !!!

Or donc, à ce couronnement, j'espérais rencontrer Jules Polignac. Je savais qu'il y assistait par Vaudreuil qui l'écrit à leur ami commun le comte d'Antraigues. Mais non ! Il faut dire qu'une foule monstre se pressait à travers toute la ville.

Les festivités ont donc lieu à Francfort, en ce 14 juillet 92. Pour jouir du spectacle, on peut louer deux croisées sur la place du Romer, pour la somme de cent francs.
" Un pareil coup d'oeil ne peut s'oublier. Sur l'immense place du Romer étaient réunis des millions d'individus. Au milieu était une baraque en planches, dans l'intérieur se rôtissait un boeuf entier. Au milieu de la place coulait une fontaine de vin. On avait aménagé un passage , que défendaient les troupes, pour l'entrée du cortège à l'Hôtel de Ville, où les cérémonies du Sacre devaient avoir lieu. Sur ce chemin étaient étendues des pièces de drap jaune et noir, couleurs de l'Empire. Le jeune Souverain parut : lui et sa suite étaient magnifiques. A mesure que le futur Empereur traversait à pieds ce chemin, le peuple se précipitait derrière lui, et s'emparait des pièces de draps qu'il venait de fouler aux pieds. L'étoffe fut donc mise en morceaux en un clin d'oeil. Dès que l'Empereur fut entré à l'Hôtel de Ville, la populace, en jetant de grands cris, fondit sur la baraque. Les planches furent dispersées et le boeuf mis en pièces. On en coupa un morceau qui fut porté à l'Empereur sur un plat d'or. Ensuite, avec un acharnement effrayant, chacun se jeta sur l'animal rôti, qui disparut en un instant. De là, on alla tirer du vin à la fontaine. Un vase d'or fut rempli et porté à l'Empereur, qui reprit le même chemin, seulement plus à pieds, mais dans une magnifique voiture à huit chevaux blancs très brillamment harnachés.
Les ambassadeurs des puissances suivaient en équipages riches à l'envi l'un de l'autre. La France, devenue République, n'était plus, et ne pouvait plus être représentée."

(Pauline de Noinville : "Mémoires d'une octogénaire" )

Oui François II n'a pas vraiment ma sympathie

Merci pour ces renseignements, je les découvre

Citation :

cette enflure

Enflure bis, en fait, vu qu'Enflure tout court, c'est le gros Provence.

Dans le sens propre d'"enflure", il y a le duc d'Orléans, père d'Egalité, tellement obèse, qu'un jour que sa voiture avait failli le jeter dans un fossé, un gentilhomme lui dit: "Monseigneur, il en eût été comblé" .

Joli !

J'en sais peu sur François II, sauf sa citation malheureuse, et son caractère belliqueux. Son père Léopold était un pacifiste, lui une tête brûlée qui ne demandait qu'à s'engager dans la guerre.

Dans le désastre français, je pense que Léopold II joue un grand rôle. S'il n'avait pas sans cesse temporisé, l'intimidation aurait pu marcher, ainsi que le voyage à Montémdy... et cette guerre sanglante aurait sans doute été évitée...

... de là, pas de nain corse surgissant des cendres jacobines... Vous vous rendez compte ?!

Je crois que François II a été un observateur placide ( ou réjoui ??? ) du chaos qui bouleversait la France. Toute sa philosophie politique vis à vis de nous doit tenir dans cette idée de l'abaissement de la France favorisant l'élévation de l'Autriche. C'est la dure loi de la jungle politique.

Il n'était sans doute pas le seul. Faut voir les choses en face, l'élévation de l'Autriche a été la mission sacrée de tous ses dirigeants, y compris Madame Mère et Joseph Frère...

L'une n'a pas hésité à donner la chair de sa chair en gage d'une paix bien aléatoire, et l'autre n'a pas vraiment bougé quand il l'aurait fallu. Österreich über alles !

Comme vous dites !

Le gros hic aussi est que François II n'a jamais connu et encore moins vu sa tante Marie-Antoinette, il n'avait pas le recul de son père et de son oncle (un recul déjà léger pourtant).
En politique extérieure, Wikipédia confirme qu'il a été complètement en dessous de tout, étant donné qu'il a enchaîné les défaites. Maintenant je ne sais pas trop ce qu'il a donné en politique intérieure...

Voici une intéressante aquarelle qui montre la famille de l'Empereur. On le voit tout à droite avec sa femme, Marie-Thérèse, fille de Marie-Caroline que nous avons à gauche. Au mur se trouve le portrait du père de l'épouse, Ferdinand. Au milieu sont les premiers enfants du couple impérial.



Acquerello raffigurante la famiglia dell' imperatore Francesco II.

Da sinistra, in abito scuro, Maria Carolina. Accanto a lei, in piedi, una dama ignota (forse una delle figlie minori, oppure una dama di corte).
La bimba che tiene in mano una bambola è Maria Luisa, che diventò in seguito la seconda moglie di Napoleone. Accanto a lei il fratello minore Ferdinando e una sorella (probabilmente Leopoldina). A destra, con in mano un libro, Maria Teresa di Borbone-Napoli seduta accanto al marito imperatore. Appeso alla parete un ritratto di Ferdinando.

https://www.facebook.com/431906173559970/photos/a.431908686893052.1073741826.431906173559970/845894348827815/?type=1

madame antoine

Elle est belle! Et tellement fine