Pierre François Joachim Henry-LarivièreNé à Falaise, le 6 décembre 1761
mort à Paris le 3 novembre 1838
Juriste, élu à la Législative par le Calvados, Henry-Larivière s'y montre hostile aux prêtre réfractaires et aux émigrés, appuyant même la motion d'Aubert-Dubayet et de Chabot sur le serment de haine à la royauté.
Réélu à la Convention, il se montre beaucoup plus modéré, votant pour l'appel au peuple, pour la détention, pour le sursis dans le procès de roi.
Décrété d'arrestation avec les Girondin, le 2 juin 1793, il se réfugie à Caen. Reparu après l'élimination de Robespierre, réintégré à la Convention malgré les protestations de Lecointre qui l'accuse de royalisme, Henry-Larivière dénonce Carnot et Lindet et demande " l'arrestation de tous les membres des anciens Comités de gouvernement ".
Il joue un rôle dans la conclusion de l'échange avec l'Autriche de la fille de Louis XVI, contre plusieurs conventionnels et le ministre de la guerre livrés en 1793 par Dumouriez.
Elu au Conseil des Cinq-Cents par plusieurs départements dont le Calvados qu'il choisit Henry-Larivière est plusieurs fois mentionné dans les rapports de police au début du Directoire comme un des meneurs de la jeunesse dorée.
Président du Conseil après la victoire royaliste au élections de 1797, un des meneurs du club de Clichy, il est proscrit après le coup d'Etat du 18 fructidor.
Réfugié en Suisse, puis en Angleterre, il offre ses services au comte d'Artois, ne revient en France qu'à la Restauration et obtient le poste d'avocat général de la cour de cassation.
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