Nombre de messages : 26590 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
Sujet: 20 décembre 1738: Mort de Jean-Joseph Mouret Mer 20 Déc - 17:28
Mort de Jean-Joseph Mouret
Né le 11 avril 1682 en Avignon mort le 20 décembre 1738 à Charenton
Son père, Jean-Bertrand Mouret, marchand de soie, et sa mère Madeleine Menotte sont établis en Avignon. Son père est peut-être un violoniste amateur, mais il reçoit probablement ses premières leçons de musique à la maîtrise de l'église Notre-Dame en Avignon.
Il est, selon les frères Parfaict, maître de musique au service du maréchal de Noailles à partir de 1704, des sources plus tardives datent son établissement à Paris en 1707.
En 1711, il se marie avec Marie Prompt. Ils habitent place du Palais royal, à côté du café « La Régence », au coin de la rue Saint-Thomas. Il est alors ordinaire de la musique du duc du Maine, le fils de Louis XIV, à Sceaux, où il devient surintendant de la musique, poste qu'il perd à la mort du duc en 1736.
Le 19 août 1714, il crée son premier opéra à l'Académie royale de musique, Les fêtes, ou Le triomphe de Thalie. La même année il est rémunéré comme directeur de l'Orchestre de l'Académie royale de musique, dont il conserve la charge jusqu'en 1718.
Il compose en 1716 les divertissements pour les comédies de Dancourt à la Comédie Française.
Il est par la suite et jusqu'en 1737, directeur et compositeur de la Comédie Italienne, pour laquelle il compose, sur une durée de 20 ans, environ 140 divertissements.
En 1718, il obtient le privilège d'imprimer sa propre musique.
Le 20 février 1720, il est chanteur ordinaire de la chambre du roi.
De 1728 à 1733, il est directeur du Concert spirituel, pour lequel il compose de nombreux motets et cantates. En 1734, l'Académie royale de musique est chargée de l'administration du Concert spirituel, et Jean-Fery Rebel remplace Mouret.
En 1734, il réside rue Sainte-Anne à Paris.
En 1636, avec le décès du duc du Maine, il perd ses services à Sceaux.
Sans emploi dans les dernières années de sa vie, il vit de la générosité de mécènes, comme le duc de Carignan qui lui octroie une rente de 1000 livres.
Atteint de démence, il est interné le 14 avril 1738 à l'hôpital des Frères de la Charité de Charenton.
Le 7 novembre 1741, son divertissement Le temple de Gnide est créé à l'Académie royale de musique. Sa veuve habite alors la rue vis-à-vis Sainte-Croix de la Bretonnerie.