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 08 octobre 1742: Louis Armand de Brichanteau

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yann sinclair

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MessageSujet: 08 octobre 1742: Louis Armand de Brichanteau   08 octobre 1742: Louis Armand de Brichanteau Icon_minitimeVen 22 Déc - 11:18

Louis Armand de Brichanteau
08 octobre 1742: Louis Armand de Brichanteau Captu140
heraldique-européenne (c) Arnaud BUNEL
08 octobre 1742: Louis Armand de Brichanteau Medium11

Marquis de Nangis

Lieutenant général des armées du Roi en 1718
Chevalier d'honneur de la Reine

Reçu chevalier dans l'Ordre Saint-Esprit le 16 mai 1728
Élevé à la dignité de maréchal de France en 1741


Né le 27 septembre 1682
Décédé le 8 octobre 1742 à l'âge de 60 ans

Parents

Louis-Fauste de Brichanteau, marquis de Nangis 1658-1690
Marie-Henriette d'Aloigny, comtesse de Gien 1663-1736

Marié le 06 janvier 1705 avec Marie Marguerite Fortin de La Hoguette

Outre le marquisat de Nangis, il possédait les titres de baron de Charenton-du-Cher, de Meillant et de Frolois, seigneur de Brichanteau.


1731: Témoin au mariage de Pierre Charles Félix 1703-1780 et de Marie Anne Mercier 1706-1786


Saint Simon (sur ses aventures amoureuses avec la duchesse de Bourgogne):

...Nangis, que nous voyons aujourd'hui un fort plat maréchal de France, était alors la fleur des pois; un visage gracieux sans rien de rare, bien fait sans rien de merveilleux, élevé dans l'intrigue et dans la galanterie par la maréchale de Rochefort, sa grand-mère, et Mme de Blansac, sa mère, qui y étaient des maîtresses passées. Produit tout jeune par elles dans le grand monde, dont elles étaient une espèce de centre, il n'avait d'esprit que celui de plaire aux dames, de parler leur langage et de s'assurer les plus désirables par une discrétion qui n'était pas de son âge et qui n'était plus de son siècle. Personne que lui n'était alors plus à la mode; il avait eu un régiment tout enfant; il avait montré de la volonté, de l'application, et une valeur brillante à la guerre, que les dames avaient fort relevée et qui suffisait à son âge; il était fort de la cour de Mgr le duc de Bourgogne, et à peu près de son âge, et il en était fort bien traité. Ce prince, passionnément amoureux de son épouse, n'était pas fait comme Nangis; mais la princesse répondait si parfaitement à ses empressements qu'il est mort sans soupçonner jamais qu'elle eût des regards pour un autre que pour lui. Il en tomba pourtant sur Nangis, et bientôt ils redoublèrent. Nangis n'en fut pas ingrat, mais il craignit la foudre, et son cœur était pris.

Mme de La Vrillière qui, sans beauté, était jolie comme les amours et en avait toutes les grâces, en avait fait la conquête. Elle était fille de Mme de Mailly, dame d'atours de Mme la duchesse de Bourgogne; elle était de tout dans sa cour; la jalousie l'éclaira bientôt. Bien loin de céder à la princesse, elle se piqua d'honneur de conserver sa conquête, de la lui disputer, de l'emporter. Cette lutte mit Nangis dans d'étranges embarras: il craignait les furies de sa maîtresse qui se montrait à lui plus capable d'éclater qu'elle ne l'était en effet. Outre son amour pour elle, il craignait tout d'un emportement et voyait déjà sa fortune perdue. D'autre part, sa réserve ne le perdait pas moins auprès d'une princesse qui pouvait tant, qui pourrait tout un jour et qui n'était pas pour céder, non pas même pour souffrir une rivale. Cette perplexité, à qui était au fait, donnait des scènes continuelles. Je ne bougeais alors de chez Mme de Blansac à Paris, et de chez la maréchale de Rochefort à Versailles; j'étais ami intime de plusieurs dames du palais qui voyaient tout et ne me cachaient rien; j'étais avec la duchesse de Villeroy sur un pied solide de confiance, et avec la maréchale, tel, qu'ayant toujours été mal ensemble, je les raccommodai si bien que jusqu'à leur mort elles ont vécu ensemble dans la plus tendre intimité; la duchesse de Villeroy savait tout par Mme d'O, et par la maréchale de Coeuvres qui était raffolée d'elle, et qui étaient les confidentes et quelque chose de plus; la duchesse de Lorges, ma belle-sœur, ne l'était guère moins et tous les soirs me contait tout ce qu'elle avait vu et appris dans la journée; j'étais donc instruit exactement et pleinement d'une journée à l'autre. Outre que rien ne me divertissait davantage, les suites pouvaient être grandes, et il était important pour l'ambition d'être bien informé. Enfin toute la cour assidue et éclairée s'aperçut de ce qui avait été caché d'abord avec tant de soin. Mais, soit crainte, soit amour de cette princesse qu'on adorait, cette même cour se tut, vit tout, se parla entre elle et garda le secret qui ne lui était pas même confié. Ce manège, qui ne fut pas sans aigreur de la part de Mme de La Vrillière pour la princesse, et quelquefois insolemment placé, ni sans une souffrance et un éloignement doucement marqué de la princesse pour elle, fit longtemps un spectacle fort singulier.

Soit que Nangis, trop fidèle à son premier amour eût besoin de quelques grains de jalousie, soit que la chose se fît naturellement, il arriva qu'il trouva un concurrent. Maulevrier, fils d'un frère de Colbert, mort de douleur de n'être pas maréchal de France à la promotion où le maréchal de Villeroy le fut, avait épousé une fille du maréchal de Tessé. Maulevrier n'avait point un visage agréable, sa figure était d'ailleurs très commune....



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