l'Ermitage du Baron de Batz

Chose promise, chose due.... départ pour CLERMONT FERRAND le 14 Juillet 2010 - personne sur la route !!!!
et vendredi 15 rendez-vous à 25 kms au château de chadieu...
Nous avons reçu un agréable accueil des propriétaires des lieux qui travaillent sur un grand malade depuis 15 ans !!!!
En fin d'après-midi découverte du cimetière d'AUZENAT pour trouver, bien abandonnée, la tombe de Monsieur DE BATZ.

Vous verrez de loin le château fait de l'effet, mais de près - catastrophe !!!! il y a deux semaines un grand pan de toiture s'est effondrée !!!!!!

voici quelques photos des lieux +tombe de Monsieur DE BATZ

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Quelle émotion j'imagine de se retrouver devant la tombe d'un tel héros!

En effet merci pour ces photos

MARIE ANTOINETTE a écrit:

Vous verrez de loin le château fait de l'effet, mais de près - catastrophe !!!!

En effet...

Merci pour la visite.

C'est vrai que l'état de ce château fait peur!
Bravo à ceux qui s'y investissent!

L'Ermitage du château de Bagnolet fut construit pour la duchesse d'Orléans, brue de Monsieur, épouse du Régent, fille naturelle de Louis XIV. Elle avait souhaiter, en achetant Bagnolet, posséder une demeure qui lui appartienne en propre, en même tant que pratique (aux portes de Paris) et agréable (encore à la campagne).

Elle fit réaliser trois fabriques dans le parc.
L'apparence extérieure en était assez différente ; une tourelle d'escalier menait au toit terrasse, les bais était ouvertes aux vents, car destinées aux promenades estivales. La partie droite fut légèrement élargie par la suite.



Il subsite quelques décors de ce pavillon de jardin du temps de la Régence ; le Vestibule n'a que peu changé (mais quand même un peu), il comporte néanmoins le décor peint d'origine ;





La pièce qui remplace depuis le XIXème siècle la galerie conserve encore l'un de ces décors en grisailles, représentaient des saints.



Le salon, dit de Flore, donnait originellement déjà sur la rue (alors route de campagne). Les colonnes peintes en faux marbres sont celles qui marquaient l'entrées du pavillon. Les peintures furent néanmoins cachées par son fils, Louis le Pieux, car représentant des diables. Son petit fils, au milieu du XVIIIe, transforme les distributions, et crée ce décors, qui annonce déjà le néo-classicisme.





dos à la rue :

C'est un plaisir d'y entrer enfin !   Depuis le temps que nous en connaissions l'extérieur ...

Les décors du vestibule et du salon sont encore en bonne état. Mais les autres pièces ont subies de lourdes transformations, dans leur décor et leur volumes, et de manière assez peu logique me semble-t-il, et ce dès la vente du domaine de Bagnolet par Louis le gros dans la seconde moitié du XVIIIème.

Cet intérieur est merveilleux.
Merci pour ces magnifiques photos !  

Bien à vous.

Cela donne envie de visiter ce pavillon !

Voilà un nouvel endroit à visiter !!!   

Merci pour ces photos inédites  

Visité en entier mais le premier étage est en mauvais état car logement de fonction et au sous sol, souvenir d'un puits (? ) .

Visite très intéressante. Jolis décors peints.

C'est en ne pouvant plus découvrir les trésors cachés de PARIS, que j'ai une pointe de regret de vivre en campagne !!!!
j'aimais flaner dans les rues et pouvoir ouvrir des portes cochères ou faire des visites guidées de lieux privés !!

Mais grâce au BOUDOIR les images compensent les regrets  - bravo pour celles-ci surtout que le pavillon a eu chaud il y a de nombreuses années avec un projet de destruction totale pour constuire un ensemble immobilier !!!! ouf  !!!!

MARIE ANTOINETTE

On aurait peut être découvert le fameux trésor pendant la destruction .....       

clioxviii a écrit:

C'est un endroit assez magique et j'en recommande la visite.Et un trésor y est encore caché
 

Ce trésor, c'est koikoi ???  

C'est une rumeur persistante  

Mais d'où viendrait-il ? Qui l'aurait planqué là et à quelle époque !!!    

Pas celui des templiers  je n'en sais pas plus sinon, je creuserai déjà  

Pavillon de l'Ermitage, sans H .

http://www.pavillondelermitage.com/Pavillondelermitage/accueil.html

Un peu plus d'informations sur cette folie de style régence...

Unique Folie de style Régence à Paris, le Pavillon de l’Ermitage est le dernier élément conservé du domaine de Bagnolet, propriété de la Duchesse d’Orléans…
Sainte-Rosalie

De délicates peintures en grisailles (1727) et un décor plus tardif « à la grecque » (1761) ornent trois salons accessibles à la visite.

Jadis utilisée à des fins esthétiques et de plaisir, la petite « folie » située en lisière du domaine constitué par la Duchesse d’Orléans, fille de Louis XIV et de la marquise de Montespan, est convertie en maison d’habitation à la fin du XVIIIe siècle
et dotée d’un étage, aux dépens de l’originelle toiture plate en terrasse ceinte d’une balustrade.

Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1928 et propriété du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, le Pavillon de l’Ermitage est géré par l’association des Amis de l’Ermitage.
https://ermitagepavillon.wordpress.com/

pimprenelle a écrit:

Un peu plus d'informations sur cette folie de style régence...

C'est même la dernière folie parisienne de style Régence.
Et le seul vestige qui subsiste du château de Bagnolet que voici à son époque de gloire


côté entrée Bagnolet



Lorsque la duchesse d’Orléans décide de fuir sa belle-mère avec laquelle elle cohabite dans le château de Saint-Cloud, elle acquiert en 1729 la maison de Bagnolet qu’elle fait transformer en coquet château, lequel s’étendait à son apogée sur près de quatre vingt hectares dans l’actuel quartier parisien de Charonne.

Plan du site :



On apprend ainsi qu’un ruisseau courait quelque part alentour provoquant ainsi chez le visiteur une nostalgie de ces ruisseaux inconnus que Paris n’a pas su conserver. On peut aussi imaginer toutes ces fêtes organisées par la noblesse oisive d’avant la Révolution comme le biribi (loterie). Les occupations de la duchesse sont « ludiques » rejoignant ainsi par un piquant clin d’œil la mode actuelle d’une municipalité centrée sur le « festif ».

Plus tard, en 1787, le baron de Batz installera sa maîtresse dans le pavillon de l’Ermitage où il ourdira par ailleurs un certain nombre de complots dont les tentatives pour sauver Louis XVI ou Marie-Antoinette de leur fin funeste. Le parc voisin, en friche, lui servira à fuir en septembre1793, alors que sa maîtresse, la comédienne Marie Babin ainsi que huit autres personnes seront elles, attrapées et exécutées quelques mois plus tard.

http://www.lessoireesdeparis.com/2015/09/28/le-pavillon-de-lermitage-attend-sa-nouvelle-feuille-de-route/