En compagnie du roi d'Angleterre et des ducs d'York et de Gloucester, le Roi et la Reine vont en l'église de la maison professe des Jésuites de la rue Saint-Antoine entendre les vêpres ainsi qu'une prédiction de l'archevêque d'Embrun Georges d'Aubusson de La Feuillade
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Georges d'Aubusson Georges d’Aubusson de la Feuillade Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale le 12 septembre 1649
Archevêque-prince d'Embrun (1649-1668)
21 juin 1649 – 25 juin 1668
de Gap (1649)
Archevêque de Metz à titre personnel
25 juin 1668 – 12 mai 1697
91e évêque-prince de Metz, de 1669 à 1697, et conseiller d'État d'église.
Abbé de Joyenval de Saint-Jean de Laon et de l'abbaye Saint-Loup de Troyes.
Il est en ambassade en Espagne en 1661-1664
Né vers 1612
Décédé le 12 mai 1697 à Metz (Cathédrale) à l'âge de 85 ans
Inhumé à Metz (Cathédrale)
Tombe dans la cathédrale Saint-Étienne de MetzParents
François d'Aubusson, comte de La Feuillade +1632
Isabeau Brachet, baronne de Perusse +1638
Filleule: Anne Cappy 1694
Frère de François III d'Aubusson, maréchal-duc de La Feuillade (1631-1691) et oncle de Louis d'Aubusson, duc de La Feuillade, dit le maréchal-duc de La Feuillade.
Très insistant à l'assemblée du clergé pour sévir contre les protestants (Assemblée de 1651).
En 1696, Dangeau : "On mande de Metz que M. l’évêque de Metz a perdu toute connoissance; on le croit mort présentement". Cet évêché vaut du moins 25 000 écus de rente. L'année, suivante, en 1697 : "M. de Metz étoit mort à Metz le 12 de ce mois [de mai], outre cet évêché qui vaut 80,000 livres de rente, il avoit plusieurs abbayes et avoit une pension sur l'archevêché d'Embrun, qu'il garda quand il s'en démit ; il étoit commandeur de l'ordre, de la promotion de 1662, et avoit une place de conseiller d'État d'Église; il laisse une grosse succession, et le duc de la Feuillade est son unique héritier."
Une sombre affaire est révélée en 1696 : alors qu'il est sénile, son neveu le duc de la Feuillade pille ses coffres « de crainte que ses domestiques n'en profitent pour le faire ». Il prend plus de 80 000 livres. Saint-Simon décrit le prélat comme familier du roi, avare et plaisantant facilement de sa propre avarice. Il était devenu sénile trois ou quatre ans avant sa mort.
Il avait d’abord pris l’habit de jésuite, dit le père Anselme.
En 1639, il se qualifiait abbé de La Souterraine.
Il devint docteur de Sorbonne puis abbé de Solignac près Limoges.
Député deux fois a l’assemblée du clergé, en 1645 il en fut élu promoteur ; en 1650 il en fut d’abord second président, puis, vers la fin de la même année, premier président à cause de la maladie de l’archevêque de Reims.
Il eut l’honneur de porter quatre fois la parole au roi au nom du clergé de France, ce qu’il fit avec dignité.
Il prononça aussi l’oraison funèbre de l’archevêque de Reims.
En 1648, sur le refus de l’évêque de Gap, qu’il devait remplacer dans ce siège, il devint archevêque d’Embrun.
Cette même année, il se qualifiait abbé de Saint-Jean-de-Laon et de Saint-Loup de Troyes, prévôt de La Fonteraie et prieur de la Ville-Dieu.
Il fut ambassadeur à Venise, puis ambassadeur extraordinaire en Espagne.
Nommé enfin évêque de Metz en 1668, il mourut dans cette ville a l’âge de quatre-vingt-cinq ans