l'incarcération à la conciergerie

Elle fait grande la cellule sur cette gravure!

Cette seconde cellule, était en fait l'apothicairerie. Elle à été remaniée sous la restauration pour en faire une chapelle. La première cellule de la Reine était occupée avant pour le général Custine, et c'est celle ou est le mannequin de cire, avec le papier peint fleurdelisé.

Chou d'amour a écrit:

Elle fait grande la cellule sur cette gravure!

Elle était surtout plus profonde, à l'époque , qu'aujourd'huy car elle comptait aussi la partie réservée aux gendarmes ; voici la profondeur actuelle :


Bien à vous.

Citation :

et c'est celle ou est le mannequin de cire

Si le mannequin était une statue de cire, elle serait à l'effigie de Marie-Antoinette

Bien à vous.

Permettez-moi d'apporter ma pierre à l'édifice.

La première cellule de Marie-Antoinette se trouvait bien dans celle occupée précédemment par le général Custine. Il s'agissait de l'ancienne chambre du Conseil. Cette cellule qui vit se jouer l'affaire de l'oeillet est plus près de l'ancienne entrée de la prison.
Lorsque vous êtes dans la cour des femmes, laissez la chapelle derrière vous et faites face au côté des douze, la fenêtre de cette cellule se trouve être la première (ou la seconde)à droite de la grille des douze. Actuellement, ce sont des bureaux qui se trouvent à cet endroit.
Quant à la seconde cellule, la partie qu'occuppaient les gendarmes se trouve être celle où le mannequin est actuellement placé. La partie où séjournait la Reine est celle où se situe l'autel et les tableaux.

Merci pour ces précisions d'Eon

je vous en prie

A quoi servait la conciergerie avant la révolution
Fleurdelys

Afin de vous apporter une réponse, je citerai un extrait du site des monuments nationaux :

Premier palais royal parisien, le Palais de la Cité connut son heure de gloire avec les rois capétiens. Au XIVe siècle notamment, Philippe le Bel l’agrandit et le transforma pour en faire la plus somptueuse demeure royale de l’Europe médiévale, symbole de sa puissance. De cette époque, la Conciergerie conserve la salle des gardes, l’immense salle des gens d’armes et les cuisines édifiées par Jean le Bon.A partir du règne de Charles V, à la fin du XIVe siècle, les rois de France délaissèrent le Palais de la Cité pour s’installer au Louvre et à Vincennes. Ils confièrent alors la garde du vieux palais au Concierge, personnage doté d’importants pouvoirs de police et de justice. Les parties basses de l’édifice ainsi érigé au rang de cour de justice furent transformées en prison. Cette fonction carcérale s’affirma au fil des siècles et, en 1793, la Conciergerie devint le principal lieu de détention de la justice révolutionnaire.

http://conciergerie.monuments-nationaux.fr/

Merci Madame de Polignac
Pour avoir répondu si rapidement à ma question
Sur la photo on ne dirait pas que cet édifice à déjà été une prison et le lieux de supplice de Marie Antoinette et les victimes de la guillotine.
Fleurdelys

Zou ! Petite galerie de quelques représentations Conciergerie :

Je laisse Chou déplacer ce qu'il voudra, et supprimer ce qui existe déjà ici ou là...

Je me permets de reposter en plus grands les gravures que je ne connaissais pas :





Bien à vous.

Le titre de votre avant dernière insertion est : Dernier sommeil de MA à la Conciergerie, d'Edward Ward.
Le dernier est une étude de Paul Delaroche.

Décidément, ton terrier regorge de galeries à visiter !   C'est plus palpitant que le pays des merveilles !

... même si, en l'espèce, celles-ci ne sont pas joyeuses...  

Moi aussi, il y en a plein que je ne connais pas, ou que je crois ne pas connaître (toujours cette crainte qu'une bible ne surgisse... )

Ces deux-ci ne me disent pas grand chose :





Surtout celle du dessous, je crois, en toute bonne foi, ne l'avoir jamais vue. Marie Antoinette me fait penser à une pleureuse, avec ses longs cheveux dénoués.

Je ne crois pas connaître celle-ci non plus (aïe, aïe...   pas frapper ! )



Je la trouve très intéressante. Que représente-elle ? Que signifie la présence de ce petit garçon ? Une vision que Marie Antoinette aurait de son fils ? Un peu tiré par les cheveux, non ?

La scène où la servante lui amène son propre enfant, qui a fait tant pleurer la reine ?

Ou alors, ce petit est Louis Charles et l'artiste confond l'incarcération au temple avec celle à la conciergerie. Qu'en pensez-vous, mes amis ?  

pimprenelle a écrit:

(aïe, aïe...   pas frapper ! )

Pour qui va-t-on finir par me prendre?

Citation :

Que signifie la présence de ce petit garçon ? Une vision que Marie Antoinette aurait de son fils ? Un peu tiré par les cheveux, non ?

N'empêche que ça y ressemble, car s'il était vraiment là, c'est dans Ses bras qu'il serait, non?
Or là ,Marie-Antoinette semble fermer les yeux pour mieux le voir...

Bien à vous.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas de remettre en grand celles que je préfère. Elles sont connues, mais je les aime trop !



J'adore cette attitude digne, cette noblesse, cette fierté qui placent la reine hors d'atteinte !

Et, devant celle-là, je craque :



Je lui trouve des accents expressionnistes ! Cette furie au poing levé, agressive, violente... et la reine, dont la crainte se trahit à peine par sa main qui s'accroche à la chaise, la reine qui ne faiblit pas, qui reste bien droite. Si fine, si mince, si fragile face à l'hostilité. Sublime !

pimprenelle a écrit:

Décidément, ton terrier regorge de galeries à visiter !   C'est plus palpitant que le pays des merveilles !

Allons, allons.  
Je suis certain que tes galeries sont aussi impressionnantes...  
Et je joue à l'enfant, tu sais, si fier d'avoir rangé ses affaires qu'il le montre !  

pimprenelle a écrit:

Marie Antoinette me fait penser à une pleureuse, avec ses longs cheveux dénoués.

L'idée des cheveux coupés revient souvent, comme sur le tableau de Ward où ils apparaissent, épars, au bas du lit.

pimprenelle a écrit:

toujours cette crainte qu'une bible ne surgisse...

Tiens bon !!  

Citation :

N'empêche que ça y ressemble, car s'il était vraiment là, c'est dans Ses bras qu'il serait, non?
Or là ,Marie-Antoinette semble fermer les yeux pour mieux le voir...

Oui, c'est vrai.

D'ailleurs, la servante entre d'un air passablement agressif. Si c'était la mère du petit, son attitude cadrerait mal.

C'est vrai, on dirait Marie Antoinette visitée par le souvenir de son fils comme par un petit ange...

pimprenelle a écrit:

C'est vrai, on dirait Marie Antoinette visitée par le souvenir de son fils comme par un petit ange...

C'est cela, elle prend appui sur cette présence angélique.

Citation :

Je suis certain que tes galeries sont aussi impressionnantes...

Impressionnantes de bordel, ça, c'est sûr !  

Citation :

Et je joue à l'enfant, tu sais, si fier d'avoir rangé ses affaires qu'il le montre !

Eh bien, je te félicite, mon petit, tu vas avoir un bon point à la fraise, le meilleur de tous !  

Citation :

L'idée des cheveux coupés revient souvent, comme sur le tableau de Ward où ils apparaissent, épars, au bas du lit.

C'est vrai, dis !  



Ce tableau est d'une très grande richesse symbolique. Tout y est aussi, le dernier repas de la condamnée, l'ultime message, la robe blanche, les signes noirs de la veuve, et, comme tu le dis, ces cheveux... si blancs, peut-être, que je n'avais pas voulu les voir...  

pimprenelle a écrit:

ces cheveux... si blancs, peut-être, que je n'avais pas voulu les voir...

Je les découvre aussi maintenant que tu les évoques...

Bien à vous.

Ces gravures sont magnifiques!

D'autant plus qu'il en y a quelques unes que je ne connaissais pas du tout! Merci beaucoup!

Voici les quelques photos que j'ai prises Dimanche dernier à la Conciergerie.

Bien que ce soit la deuxième fois que je me rendais dans cette terrible prison, l'émotion était encore une fois au rendez-vous...

Celles-ci sont aussi très émouvantes...

Sans parler de celles-ci...

J'avais envie qu'elle se retourne...