Les Colonnes infernales commencent la destruction méthodique de la Vendée
La date ayant été bien sûr choisie volontairement, les Colonnes Infernales de Turreau (ci contre) fondent sur la Vendée. Après la dislocation de l’armée vendéenne à Savenay, la Convention décide de poursuivre la "pacification" de la Vendée.
Le soutien apporté à la contre-révolution par la population ayant été puissant, Robespierre et son gouvernement souhaitent appliquer jusqu’au bout leur résolution du 1er août, prônant des mesures extrêmes pour détruire la rébellion : destruction des récoltes et des villages, exécution des suspects, confiscation du bétail.
Turreau va mettre en œuvre avec application cette politique de la terre brûlée. Seules quelques villes d’importance doivent être épargnées, le reste peut être rasé… Pendant près de cinq mois, les colonnes infernales vont multiplier exactions et massacres.
http://www.loire-france.com/histoire/guerres-vendee/colonnes-infernales.htm
"Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé" déclarait Carrier.
Qui, sans crainte de la contradiction, faisait pourtant sienne aussi cette déclaration: "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." (Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793)...
C'est une constante, chez les révolutionnaire, que de vouloir détruire les hommes et les choses si ils ou elles opposent une résistance à "leur" volonté : bien après Carrier, Louise Michel en donnera une démonstration parfaite - et, à nouveau, tragique - lors de la Commune de Paris