le fameux pouvoir de Marie Antoinette

Alors, là, vous allez être épatés, les amis ! Cet article se veut une analyse des hommes dans l'ombre des femmes... Non, ne vous coltinez pas toute la lecture, ça n'en vaut pas la peine... Voici le passage qui nous intéresse :

Marie-Antoinette et le duc de Fersen… « Dans une société où le pouvoir était essentiellement masculin, s’entourer d’hommes était pour elles le seul moyen de s’imposer », analyse l’historien.

Ben voyons ! A quelle période de sa vie Marie Antoinette a-t-elle assis son pouvoir sur un duc de Fersen ?!

Quel pouvoir, d'abord ?! On n'a pas encore tranché sa part d'initiative personnelle et le rôle que lui faisait tenir son mari.

Et, si l'on considère la façon dont elle se serait imposée via Fersen, on peut également citer Mercy, vu qu'elle avait fait de ces deux hommes ses ambassadeurs. Pourquoi l'auteur ne cite pas Mercy ? Il est pas assez glamour, Mercy ?

Et le duc... hum... C'est dire la profondeur des recherches de cet historien... présumerait-elle de la pertinence de ses analyses ?

Si si, je vais me farcir l'article ! à tout de suite !!!!!!

Non, franchement rien de palpitant !

Cet historien se plante complètement en incluant Marie Antoinette dans le clan des femmes de pouvoir. Il se sert de Fersen pour asseoir sa comparaison avec les femmes réellement puissantes qui s'appuyaient sur un homme. S'il avait pris l'exemple de Marie Caroline et Acton, il aurait touché juste, car la soeur de Marie Antoinette dirigeait véritablement le royaume à la place de son mari, et le couple qu'elle formait avec son (plus que probable bien que restreint sans doute) amant s'était substitué dans la gouvernance à celui qu'elle aurait dû former avec le roi.

Mais il s'est trompé de soeur, par méconnaissance de l'Histoire, sans doute, il n'a pas vu plus loin que l'archiduchesse Habsbourg la plus connue...

Or, les GDC ont magistralement démontré à quel point Marie Antoinette n'entrait pas dans cette catégorie de femmes tenant les rênes... non qu'elle ne le voulût point... mais, entre le pouvoir et elle, il y avait comme un obstacle sacré à Reims... :s:

En effet, "il n'y a qu'un homme auprès du Roi c'est sa femme", quand Marie-Antoinette prend le pas sur Louis XVI qui semble vraiment souffrir d'aboulie, ce n'est pas pour gouverner: le royaume est déjà aux mains des factieux, tout le pouvoir royal a été confisqué. Marie-Antoinette ne gouverne jamais. Elle n'est à aucun moment de sa vie une femme de pouvoir.

Et même à ce moment-là, pour Joël Félix, elle ne fait jamais qu'exécuter les ordres latents du roi. Elle est son émissaire, pour lui, elle écrit et envoie ses courriers aux cours étrangères. Mais la pensée exprimée est celle du roi. Elle est sa petite main, quoi.

Je ne sais pas dans quelle mesure cette analyse vaut... Peut-être va-t-elle trop loin. Mais elle a au moins le mérite de remettre les pendules à l'heure. Comme vous le dites, Marie Antoinette ne fut à aucun moment un femme de pouvoir. Louis XVI ne lui en a jamais laissé l'occasion.

Fersen était duc?

Cette perception là des relations entre Marie-Antoinette et Fersen, en plus d'être fausse car interprétée, est extrêmement simpliste, trop simpliste pour être vraie...que fait-il de l'honnêteté d'une relation? Alors parce que deux personnes de l'époque de sexes différents se fréquentent, c'est que la femme a envie de pouvoir?

Cet homme là n'a pas lu Mirabeau en effet, ni Napoléon d'ailleurs

Mais actuellement toujours, Chou ! Quand deux personnes de sexes opposés se fréquentent, c'est que la femme veut du pouvoir.

Ouais, Fersen duc, c'est le détail qui signe son historien !

Citation :

Mais actuellement toujours, Chou ! Quand deux personnes de sexes opposés se fréquentent, c'est que la femme veut du pouvoir

C'est vrai en plus Regarde Carla

Ah ? Je croyais que c'était une belle histoire d'amour...

On t'aurait menti?

Bon sang ! Encore un coup d'Alma Söderhjelm !  

Elle a dû retrouver une lettre de Carla raturée à certains passages

Chou d'amour a écrit:

Elle a dû retrouver une lettre de Carla raturée à certains passages

Ou elle a entendu une de ses chansons, c'est pareil...mais à l'oral

Bien à vous.

Le fameux pouvoir de MARIE ANTOINETTE était supposé. On croyait, on pensait, qu'Elle faisait et défaisait les ministres et qu'Elle était toute-puissante, principalement sur son mari. La faute lui en incombe à Lui, puisqu'Il donnait cette impression de la laisser faire tout ce qu'Elle voulait. Le plus frappant, c'est qu'Elle ne se faisait pas d'illusions sur sa situation :"Que voulez-vous que l'on fasse avec un homme de bois" ? ou "Quand je veux savoir une affaire, je fais croire aux ministres que le Roi m'a tout dit afin d'en savoir tout ce que j'ignore"...
MARIE ANTOINETTE n'a jamais eu le pouvoir ou l'influence de Madame de POMPADOUR. Pour obtenir le pouvoir, il faut inspirer la confiance à celui qui vous le donne. On peut pas dire que LOUIS XVI lui faisait vraiment confiance...
Quand on y pense, c'est incroyable de voir la force de cette idée reçue du pouvoir de la Reine, alors que ce n'était que de la fumée.
Je citerai HERAUT DE SECHELLES : "Madame, le secret de ma réussite à VERSAILLES, c'est que j'apprends beaucoup de choses que je sais déjà par des gens qui les ignorent".
Mais aussi GOUVERNEUR MORRIS : " En FRANCE, on aime lire, pourvu qu'on soit dispensé de réfléchir".

Oui, Marie-Antoinette a tiré tous les inconvénients de ce pouvoir fictif, sans en tirer les avantages puisqu'au final elle n'en avait pas

La citation de Héraut de Séchelles est intéressante cela dit

Louis XVI n'était pas homme à faire confiance. Et à sa femme moins qu'à personne... puisque c'était une femme, et une envoyée de la maison d'Autriche. Avec le temps, il se résignera à avoir recours à ses services... mais en lui laissant quelle latitude ? C'est toute la question à laquelle les historiens n'ont pas la réponse.

Oui, Louis XVI était très secret, plus encore pendant la Révolution, et il est difficile de savoir quel était le rôle de chacun dans le couple

Nous sommes écartelés entre la thèse des GDC et celle de Félix...