Cet auteur de romans policiers en a écrit plusieurs . En voici deux pour notre période historique que je n'ai pas encore lus :
-Crimes et faux-semblants par Colette Lovinger-Richard
Viviane Hamy, 2000, 187 p : 15,5à euros
Voici ce que dit le résumé d'Amazone :
"L'année 1770 voit la bonne ville de Compiègne en fête. Louis XV, vieillissant, donne une royale fête en l'honneur de sa nouvelle favorite, la marquise Du Barry. Mais une véritable cabale prend forme parmi les courtisans du Bien-Aimé. Car la marquise ne le fut pas toujours. De son vrai nom Jeanne Bécu, elle s'adonna durant sa prime jeunesse au plus vieux métier du monde. Pour la Cour, Jeanne est une catin, et le roi a perdu la tête ! Son Premier ministre, monsieur de Choiseul, saura bien lui faire entendre raison même si pour cela, il lui faudra comploter ! Compiègne est donc en effervescence. Chez les Lajoy où l'on est médecin de père en fils depuis le XIIIe siècle, on s'apprête à loger une invitée du roi, Mlle d'Entremont. La nuit précédant son arrivée, Louis Lajoy recueille un homme mortellement blessé d'un coup de couteau, qui lui remet avant de mourir un message pour une certaine Mlle Lia. Louis pressent un danger. Les événements lui donneront rapidement raison lorsqu'il s'apercevra que son bureau a été fouillé, et que le comportement de la belle demoiselle d'Entremont est pour le moins étrange…
Sous-titré Compiègne sous le règne du Bien-Aimé, ce livre à l'écriture soignée dépoussière le roman policier historique par son aspect libertin, vif et espiègle. Les personnages sont attachants, et leurs propos étonnement modernes sont annonciateurs des temps nouveaux. --Claude Mesplède"
Voici le deuxième titre :
-Crimes de sang à Marat-sur-Oise par Colette Lovinger-Richard
J'ai lu, 2003, 250 p : 21 euros ?
Voici le résumé d'Amazone :
"Présentation de l'éditeur
1794. De Paris, la Terreur a gagné Compiègne, la ville chère à Louis XV, rebaptisée pour l'occasion Marat-sur-Oise. Les têtes tombent. La délation, encouragée par les autorités, devient un acte de civisme. L'horreur côtoie le ridicule, comme dans cette grotesque fête de l'Être suprême à laquelle sont venus assister des représentants du Comité de salut public et de la Convention. Le lendemain, on découvre la vieille Céleste Vazille, la gorge tranchée. A côté du cadavre est posée une guillotine miniature, telle une sinistre plaisanterie... Ce n'est que le premier d'une série de meurtres, tous exécutés selon le même rituel. Intrigués et craignant d'injustes représailles sur leur famille, le docteur Louis Lajoy, son épouse Clémence et leur fille Annette se lancent sur la piste de l'assassin."
La curiosité de Colette Lovinger pour sa ville, alliée à son goût pour l’histoire, a présidé à la création de la famille Lajoy, médecins à Compiègne de père en fils depuis le XIIIe siècle.