Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 L'Angleterre des Pitt

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MessageSujet: L'ami de Pitt : William Wilberforce   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Fév - 10:31

L'ami de Pitt : William Wilberforce

http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Wilberforce
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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Fév - 10:35

Merci pour toutes ces informations, Princesse de Chimay. L'Angleterre des Pitt - Page 4 914132
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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Fév - 10:38

Oui, c'est vraiment un travail de recherche intéressant. L'Angleterre des Pitt - Page 4 914132
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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Fév - 10:44

Le représentant du gouvernement anglais déclara qu’aucun coup de canon en Europe ne devait être tiré sans la permission de l’Angleterre. Tandis que William Pitt ajoutait « n’estimer jamais assez grande l’humiliation de la Maison de Bourbon « et que Milord Rochefort affirmait « que tout arrangement et événement quelconque contrariant le système politique de la France était nécessairement agréable à SA Majesté Britannique. »

Source :

MARIE-ANTOINETTE VICTIME DE LA SUBVERSION de GERARD HUPIN
Nouvelles Editions Latines, 1972

Je propose de donner un sobriquet à ce Pitt.
NOus avons sur ce forum l'enflure, l'ordure et bien nous aurons Pitt, L'infâme !
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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Fév - 11:45

La Rencontre Talleyrand-Pitt

http://www.talleyrand.org/biographie/saint_thierry.htm
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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Fév - 12:07

Et ce nouveau livre sur l'ami de Pitt

Wilberforce: Family and Friends de
Anne Stott
OUP Oxford (15 mars 2012), 360 p : 41,40 euros

Résumé Amazone


At the age of thirty-seven, after a very short courtship, William Wilberforce married Barbara Spooner, the daughter of a Midlands industrialist, and their first child was born in the following year. His family life brought him both happiness and anxiety. Convinced that he had been 'too long a Bachelor', he lacked confidence in his ability to be a good husband and father. A great deal has been written about Wilberforce's role in the abolition of the slave trade, but far less about his private life. Yet this is the man who exchanged his prestigious Yorkshire constituency for an undemanding pocket borough in order to devote himself to his family. In her innovative study, Anne Stott casts fresh light on the abolitionist and his friends, the group of Evangelical philanthropists retrospectively named the Clapham sect. While the men occupied important public roles they were also deeply committed to the ideal of domesticity. The ideology of the period depicted the middle-class home as a place of tranquil retreat from the cares and temptations of public life, though the family crises depicted in this study show that the reality was always more complex. With varying degrees of success, the Clapham men and women brought their Evangelical piety to their patterns of courtship and marriage, their philosophy of child-rearing, and their strategies in coping with death and bereavement. For the first time, much of this story is told from the perspective of the wives, and it is primarily through their voices that the book's themes of the family, women and gender, childhood and education, sexuality, and intimacy are explored.


Et voici ce que dit l'auteur

My new book, Wilberforce: Family and Friends (Oxford University Press), was published on 15 March, 2012. The purpose of this blog is to provide updates, along with additional resources, corrections, and links to critical reviews. I will also be posting on other subjects relevant to the period. The book is now available at AmazonUK. I can be contacted on Twitter at @annemstott.

source

http://claphamsect.com/
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pimprenelle

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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeMer 13 Jan - 13:55

Sur l'activisme de groupuscules anglais en France:
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00797967/

Vectors of Revolution : The British Radical Community in Early Republican Paris, 1792-1794

Résumé :
Des militants britanniques fondèrent un club pro-révolutionnaire à Paris à la fin de l’année 1792, au moment où leur propre gouvernement, dirigé par William Pitt le Jeune, avait proscrit tout soutien ouvert pour la Révolution française. Le club des expatriés fut créé alors à un carrefour dans la culture politique et diplomatique de la Grande-Bretagne, ainsi qu’à un stade important dans l’évolution de la Révolution française. Souvent victimes de poursuites judiciaires à la fois en Grande-Bretagne et en France, les membres du club ont été considérés comme des « hommes sans pays » par un commentateur au dix-neuvième siècle. Cependant, ces militants ne furent pas simplement des pions dans un conflit diplomatique plus large. Au sein de la jeune république, ils créèrent une communauté radicale à l’hôtel de White, lieu où des programmes politiques croisèrent des projets privés. Ce monde associatif fit partie d’un réseau plus large de réforme qui traversa la Manche. L’impact d’une tradition de « enquiry » et de « improvement », qui se développa au cours de la deuxième moitié du dix-huitième siècle, fut grand. Cette tradition poussa des membres de la communauté radicale à intervenir dans les débats révolutionnaires sur le devant de la scène publique française. Ces interventions furent aussi l’expression d’une volonté de mener à bien une réforme de la culture politique en Grande-Bretagne. Les membres de la communauté expatriée intervinrent alors au sujet de la création d’une nouvelle constitution républicaine à la fin de l’année 1792, proposant des modèles divers qui reflétaient le caractère hétérogène du club. D’autres, en tant que spectateurs, esquissèrent des témoignages pour un public britannique qui avait été trompé, à leurs yeux, par une presse ennemie de la Révolution.

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Sido Scorpion

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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeSam 27 Mai - 10:38

L'Angleterre et la France avaient des manières très différentes de gérer la dette publique : Very Happy
https://www.contribuables.org/2017/05/xviiie-siecle-le-poids-de-la-dette-publique-entrave-deja-la-liberte-daction-de-letat/

Les Britanniques bénéficient d’un remarquable avantage sur la France : la facile accession au crédit. Leurs marchands y trouvent les capitaux nécessaires à leur développement.

L’Etat y puise l’argent frais pour ses grandes guerres. La solidité et la modernité de la finance britannique est ancienne et a des causes multiples. L’une d’entre elle mérite notre attention. Lors de la guerre de succession d’Espagne, l’Angleterre, alliée au Portugal était pour ainsi dire la seule puissance économique capable de commercer avec Lisbonne et son empire brésilien, accaparant en retour une partie de l’or américain. Or « une partie de cet or restait en Angleterre, intégré dans la circulation monétaire, soit en pièces d’or portugaises, soit en guinées. Cet or contribua à la solidité du système bancaire et du crédit anglais. »

La puissance politique et militaire a ainsi contribué à la puissance financière. En retour, une fois la paix revenue, l’Angleterre gardera la main sur les marchés lusitaniens car : « […] le trafic lent avec le Brésil exigeait des crédits à long terme que seul le négoce anglais pouvait consentir. On retrouve ce facteur qualitatif qui donnait au commerce britannique une des bases de sa puissance au XIXe siècle. »

De manière plus globale, la finance londonienne était capable d’accorder des crédits d’un an à la fin des années 1600 pour l’exportation des draps. « Vers 1775, dans tous les commerces, c’était le même crédit, parfois on allait jusqu’à deux ans. »

Par le crédit, l’Angleterre fait du temps non plus une contrainte mais un facteur de son développement économique. Le maîtrisant, le sécurisant et le rentabilisant par le crédit, elle en fait même un avantage concurrentiel déterminant. A l’inverse, la France s’est toujours méfiée de l’arme financière. Lorsqu’en 1716 Law lance le papier monnaie qui conduit à la banqueroute de 1720, sa faillite est vécue comme un traumatisme par les Français, au même titre que, beaucoup plus tard, le scandale de Panama ou la perte des actifs des emprunts russes.

La puissance française révèle dans ce domaine une faille qui finira par l’emporter. Londres s’endette davantage que Versailles pour la guerre d’Amérique. La dette anglaise est extrêmement importante et il faudra tout le crédit et le talent de Pitt le jeune pour la résorber :

« La froide énumération de quelques chiffres parle d’elle-même. La guerre d’Amérique a coûté 100 millions de livres sterling. En 1783, le déficit annuel s’élevait à 11 millions. Conséquence des emprunts contractés pour financer le conflit, la dette nationale avait presque doublé par rapport à 1763, qui, déjà, n’était pas une date à marquer d’une pierre blanche en matière de deniers publics. Au sortir du conflit, elle s’élevait à 243 millions. Arrêtons-nous sur ce chiffre et comparons-le avec l’endettement de l’autre puissance belligérante. En 1788, la dette française s’élevait à 4 ou 5 milliards de livres tournois. Convertie en monnaie française (une livre sterling valait 24 livres tournois), la dette britannique au même moment, frôlait les 6 milliards. En 1783, l’écart devait être encore plus défavorable pour l’Angleterre compte tenu de l’augmentation très sensible de l’endettement français après la paix de Versailles. »

Cependant, pour le remboursement de la dette, l’Angleterre obtient des taux à 3 ou 3,5 % quand on est à plus de 6% en France. Les taux d’intérêt pratiqués de ce côté-ci de la Manche vont contribuer à rendre insupportable le poids de la dette.

Il s’y ajoutait « […] une différence dans la pratique de l’amortissement pour lequel l’Angleterre disposait d’un fonds spécial destiné à assurer le service de la dette qu’on alimentait par de nouvelles taxations. En France, il y avait, mais de manière plus irrégulière, des assignations sur la Ferme Générale et sur le Trésor Royal. »

L’Angleterre a emprunté autant que la France pour financer la guerre d’Amérique. Mais les taux d’intérêts y sont deux fois plus bas. Même si la pression fiscale y est globalement deux fois plus élevée qu’en France -voilà qui bouleverse les idées reçues, elle pèse en revanche sur l’intégralité de la société, la noblesse n’en étant pas exempte.

Le système de taxes indirectes, largement privilégié, est également plus indolore. C’est ainsi que Londres a structurellement les moyens de pallier à son endettement. Le ministère français ne s’y trompe pas : « En considérant la dette immense de l’Angleterre, l’on croirait que cette nation touche au moment d’une révolution et l’on se tromperait. Sans doute sa situation est très critique mais ce n’est pas proprement la dette nationale qui peut l’anéantir : des millions dépensés pour la guerre ne sont qu’une perte momentanée qui n’influe pas directement sur le crédit de l’Angleterre. »

En France, au contraire, le poids de la dette publique devient tel qu’il obère la liberté d’action de l’Etat faute de mettre en place les réformes que chacun sait indispensables mais qui exigeraient courage et décision.

Voir le livre de Raphaël Chauvancy, La puissance moderne, Apopsix Editions, mars 2017.

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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitimeMar 31 Jan - 17:51

Bienfait collatéral de la généralisation du tea time en Angleterre : la chercheuse Francisca Antman a découvert une sérieuse corrélation entre le fait de boire du thé et la diminution de la mortalité.

Pourquoi ?

Parce que le thé c'est bon.

Plus sérieusement, parce que pour boire du thé, il faut bouillir l'eau, ce qui détruit les germes des maladies.
Donc vive le thé !

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MessageSujet: Re: L'Angleterre des Pitt   L'Angleterre des Pitt - Page 4 Icon_minitime

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