Le 16 Octobre 1793

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Le profil de Louis XVIII en médaillon apparait en filigrane lorsque l'on place le papier devant la lumière ..

Ne serait-ce pas plutot Louis XVII ?

Non, non car c'est un document refait sous la Restauration. Donc sous couvert de Louis XVIII.

Absolument, mon cher Comte, et que l'on reconnaît très bien du reste . Louis XVII aurait un visage juvénile, impossible de se méprendre .
De plus, le médaillon porte l'inscription Louis XVIII Roi de France .  

Oui difficile de confondre Louis XVII et Louis XVIII !

Remettons le sujet "le procès de la reine" dans son contexe historiques - MERCI
voici un texte tiré d'une plaquette éditée en 1817 " supplément à la notice historique sur le testament de la Reine MARIE ANTOINETTE" confirmant l'authenticité de cette fameuse lettre à MADAME ELISABETH !!!!!

Ce témoignage est intéressant car de 1793 à 1816/1817 le temps écoulé est très court pour l'Histoire et des personnes ayant assisté le 16 Octobre 1793 au "voyage" de la Reine de la Conciergerie à la Place de la Révolution sont encore présents et peuvent contester le document ...........le voici ::::

"la reine termine sa lettre en annonçant qu'elle refusera d'écouter le prêtre assermenté que l'on pourrait lui proposer.
En effet,'on lui avait envoyé un nommé... LOTHZINGER et non GIRARD (ancien curé de ST LANDRY) comme l'affirme MONTJOIE.

Il était né en haute alsace.. Monsieur DUVERNOIS, juge de paix du Canton d'AUDINCOURT, dans l'arrondissement de MONTBELIARD, l'a vu, très souvent, dans l'été 1795, aux forges d'OBERBRUCK près MEZEVAUX ; il fréquentait la maison de Monsieur FRANCOIS BORNIQUE, actuellement maitre de forges à BISCHEVILLER.
Cet homme, qui doit avoir à présent 60 ans, racontait que la Reine n'avait voulu ni l'écouter, ni lui répondre, et qu'il l'avait accompagnée sur la fatale charette.
Il paraissait pénétré de l'héroîsme de cette augustre victime, et quoique constitutionnel, il était o'objet d'une persécution fort active.

ci-dessous un portrait sur son lit de mort du curé GIRARD, tableau qui m'avait été présenté à l'achat !!!!
un détail on a écrit LOTHZINGER et parfois LOTHRINGER = LORRAINE en allemand - quel est le nom de notre REINE !!!!!!!!!!!quelle ironie !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Comme vous dites, quelle ironie! ...

Merci pour l'info ....

Je suis toujours dans le dossier COURTOIS et ses papiers - et je viens de faire une petite trouvaille pas très connue !!!!
à la fin de la lettre destinée à MADAME ELISABETH ... lettre non signée par son auteur ,

nous trouvons la signature de FOUQUIER - il ne signe pas FOUQUIER THINVILLE - qui l'a apposée avant de la remettre, à ROBESPIERRE !!!!
et ensuite en dessous 4 signatures
qui sont celles des membres de""""" la première commission chargée de l'examen des papiers de ROBESPIERRE et de ses complices ... -
ladite commission n'ayant pas, par esprit de parti, répondu à la confiance de l'Assemblée, il en fut nommé une seconde, dont je profitais .
En qualité de rapporteur de ce travail qui m'occupa pendant cinq mois entier""""""
(texte de COURTOIS dans sa lettre au Préfet de la Meuse Monsieur DE MAUSSION en date du 12 Février 1816 )

GEOFFROY - Armand- Benoit- Joseph - député - membre du Comité de Sureté Générale
LECOINTRE - Laurent - député
MASSIEU - Jean-baptiste- évêque constitutionnel - député
LEGOT - Alexandre - député
ils ont apposés leur signature au moment de la découverte de ce document - ils avaient vôté la MORT DU ROI !!!!!!!!!!!!!!

je vous laisse juge de cette curieuse petite note !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

GROSSE ERREUR - ce n'est pas GEOFFROY, mais GUFFROY avocat - élu en 1792 par le PAS DE CALAIS - soutient la MONTAGNE par son journal "LE ROUGIFF" puis change son orientation politique pour soutenir la réaction .


Mille excuses pour cette Ânerie !!!!!!
MARIE ANTOINETTE

Oui, voire de telles personnes signer après les mots de la reine, cela fait un effet surprenant !

Bonjour,

Nouvelle sur ce forum, je voudrais tout d'abord remercier tous ses membres pour le magnifique travail que vous avez accompli. J'ai passé des heures et des heures à lire vos posts, plus passionnants les uns que les autres. Je m'intéresse à la vie de Marie-Antoinette depuis peu, j'ai encore plein de choses à apprendre, et ce forum est une mine inépuisable d'informations et d'anecdotes. J'ai la chance d'habiter Paris et après plusieurs visites à la Conciergerie, j'ai cherché à en savoir plus sur les derniers instants de notre reine dans cet endroit. Dans mes recherches, je suis tombée sur un article détaillé de ses dernières heures (pardon si le lien a déjà été posté précédemment) :

http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/16-octobre-1793-marie-antoinette-est-guillotinee-coupable-de-trahison-et-d-inceste-sur-son-fils-16-10-2013-1744385_494.php

J'ai des doutes sur la véracité des détails (il me semble que notre reine n'avait pas de gendarme la surveillant - dans la seconde cellule), mais je pense que vous ressentirez vous aussi des frissons à la lecture des dernières heures, même romancées, de notre grande reine.

Encore merci à toutes les personnes qui alimentent ce forum, c'est un bonheur de vous lire.

Royalement vôtre,

Kaist

Bonjour et bienvenue sur notre forum kaist, merci pour cette présentation   

Nous avons une très belle et vaste base de données sur Marie-Antoinetet et son époque en effet, et n'hésitez pas à intervenir sur nos différents sujets   

Bonjour, kaist, soyez la bienvenue dans notre Boudoir.   

L'article dont vous donnez la référence n'avait pas encore été posté ici, merci beaucoup! Je vais le lire avec le plus grand intérêt.    

A l'époque, l'exécution de la Reine Marie-Antoinette fut l'objet d'entrefilets divers. 

Relevé sur les Affiches d'Angers en date du 7e jour de la 3e décade di 1er mois de l'An II de la République Française une et indivisible; le vendredi 18 octobre 1793 de l'ère vulgaire.




AD 49/Presse/octobre 1793 vue 21/35

Relevé sur les Affiches d'Angers en date du 10e jour de la 3e décade di 1er mois de l'An II de la République Française une et indivisible; le lundi 21 octobre 1793 de l'ère vulgaire.





AD 49/Presse/octobre 1793 vue 24/35


Bien à vous


madame antoine

L'itinéraire...

Pimprenelle


Merci pour la carte. Quand je suis à Paris. Je vais aller de la même manière. Place de la Concorde
Le bus de Prague a un arrêt près de La Conciergerie.

Conciergerie   Le 16 Octobre 1793

Convocation d'un garde au Temple pour l'exécution de Marie-Antoinette



Description
1 pièce en partie imprimée, signée 1 p. In-8
25 Vendémiaire an II [16 octobre 1793]
Papier vergé, en-tête imprimé "Force Armée de Paris - Égalité - Liberté. Au Nom de la loi".

Convocation adressée à un militaire, nommé Chambaud, à venir assurer sa garde à la Prison du Temple, le 25 Vendémiaire an II à 10h, c est-à-dire le 16 octobre 1793, le jour même de l'exécution de la Reine Marie-Antoinette.
Très émouvant document.

Le document est signé par le sergent-major de la Compagnie (4ème - Légion - 1ere section Guillaume Tell). Au verso,est inscrit le nom et l'adresse du militaire convoqué : Chambaud, au Faubourg Montmartre n°39.

Le jour de l'exécution de la Reine Marie-Antoinette (1755-1793), des milliers de gardes furent disposés sur le trajet de la condamnée et plus largement dans Paris. A 10h "précise", à l'heure où ce militaire est convoqué au Temple, la Reine fut extraite de sa cellule et emmenée à l'échafaud. A midi, elle fut exécutée, Place de la Révolution, actuelle Place de la Concorde, laissant orphelins ses deux enfants toujours détenus au Temple : Louis XVII et Madame Royale.

(Document et explications fournis par AbeBooks)

Clin d'oeil morbide : dans l'une de ses nouvelles, l'écrivaine américaine N. K. Jemisin nous fait entrer dans un restaurant qui offre à son menu le dernier repas de Marie-Antoinette.

Deux images plutôt rares de Marie-Antoinette à la fin de sa vie