Les années Trianon

Euh, oui... comparer ce livre à du Chandernagor... L'auteur de l'article est un copain de celui du roman, ou quoi ?!

Ou alors il en a fait une interprétation personnelle... Mais c'est incroyable que de nos jours des auteurs n'aillent pas mettre le nez dans une biographie digne de ce nom, avant d'écrire leurs bouquins! Où est-elle allée trouver un fat Louis XVI? Même dans les livres grands publics on a plus ça (le "Rois de France" faisant pendant à "Reines et Favorites" le décrit comme "faible mais éclairé").

Si d'aventure... a écrit:

Où est-elle allée trouver un fat Louis XVI?

C'est peut-être au journaliste qu'on doit cette erreur...
Qui lira le livre le premier nous le dira...pour ma part , je ne désire pas le posséder...

Bien à vous.

cecile a écrit:

Mais cet article est à vomir !!!
de quelle tendance est ce monsieur ??? pour écrire des horreurs ( tirés de ce foutu roman donc ?!)
Encore et encore et toujours cette désinformation-manipulation historique....
lassitude , j'avoue, quand je pense que des milliers de gens vont lire cette prose facile en pensant apprendre la vérité historique...

..... lamentable !

Interview de l'auteur :



Votre livre évoque les années insouciantes de Marie-Antoinette. Pourquoi avoir choisi cette femme et cette parenthèse historique ?

J’avais découvert cette période à travers le personnage de la Du Barry, favorite de Louis XV dont le pouvoir s’achève avec l’arrivée de Marie-Antoinette à Versailles. Une autre ère commence alors. Ces presque vingt années « Trianon » sont la quintessence d’une époque qui va s’achever avec la fuite à Varennes, le début de la fin de l’Ancien Régime. Mais dans l’intervalle, Marie-Antoinette et son entourage dansent au-dessus du volcan.

 
On sent que vous aimez cette époque…

Autour de la reine, le cercle de Trianon incarnait l’insouciance, le raffinement, la beauté et la frivolité. L’esprit français tout entier condensé dans les arts, avec ce goût pour la finesse et le pétillant. Ce temps a laissé des objets merveilleux grâce à Marie-Antoinette et à la cour où l’on dépensait des sommes folles. Tout cela va s’arrêter net, comme un jolie rose qui soudain tombe à terre. Il y a quelque chose de pathétique dans cette fin car le monde ne sera plus jamais le même après.

 
On vous devine moins indulgente envers Marie-Antoinette…

Elle est arrivée adorée et elle quitte la scène détestée comme aucune autre reine avant elle. Cette jeune femme a vécu dans une bulle. Jamais elle n’a eu la curiosité de visiter son royaume. Elle était charmante, délicieuse, mais cela ne suffit pas pour être aimée. Faute d’avoir montré de l’affection et de l’intérêt à ses sujets, elle est devenue l’Autrichienne. Enfin, elle a aussi subi l’influence très néfaste de son entourage. Pourtant, en dépit de ses erreurs, de son inconséquence, elle ne méritait pas un tel châtiment.



LE LIVRE

 
Versailles, 1774-1792. Catherine Hermary-Vieille nous ouvre les portes du Trianon, de l'époque où Marie-Antoinette se lie intimement avec la princesse de Lamballe, à la mise à mort de la princesse et l'emprisonnement au Temple de la famille royale. Les années les plus heureuses et les plus poignantes de la vie de la reine, plongée dans son « Cercle enchanté », son cercle d'intimes.

Moments hors du temps de rêve, de fêtes et de jeux, de grandes amitiés (avec Yolande de Polignac, le duc de Lauzun, Vaudreuil, Esterhazy) entrecoupées de brouilles et de réconciliations. Ses « amours » pour le duc de Coigny et Fersen. La montée au pouvoir de la reine, conseillée par ses amis, face à un mari hésitant et trop scrupuleux pour prendre des décisions drastiques. La futilité, le rire et la joie de vivre quand tout se disloque dans le pays...

Danser sur un volcan, elle a dit la dame ?  

Ah Genesis .....

Toute ma jeunesse !

Merci Pim

De moins en moins envie de lire ce truc...

Disons que le scoop ne semble pas y être présent

Chou d'amour a écrit:

Disons que le scoop ne semble pas y être présent

Mais les neuneuseries, oui !

Oui, il y a deux choses qui marchent : le scoop ou la mièvrerie...au choix

Je préfère le scoop !

Une revue qui nous conforte dans nos impressions :
http://www.boojum-mag.net/f/printLivre.php?livre_id=1971

Nihil novi sub sole.

Besenval, Vaudreuil, Coigny mais surtout Yolande de Polignac, la « Jules » qui l’entoure d’une tendresse sincère.

Ah ! tout de même, l'auteur rend justice à la sincérité de Yolande . Ce n'est pas si courant !

Mais le portrait de la Reine semble mettre en exergue surtout l'insouciance et la frivolité, qui sont si vite passées à Marie-Antoinette .

Oui, cette vision positive de Madame de Polignac m'a frappée aussi. C'est déjà ça.

Je suis actuellement en train de lire Les années Trianon . Eh bien je vais vous conforter dans vos idées.Ce livre n'est ni plus ni moins qu'une litanie et je m'en lasse fortement .On n'y apprend rien de spécial que du réchauffer ...et des clichés.

Merci de nous faire partager vos impressions, Rosetrianon.

Je ne sais pas si cela à déjà été posté mais voici une interview de Catherine Hermary Vieille concernant son livre Les années Trianon http://video.voila.fr/video/iLyROoafIn74.html

"Dans son nouvel ouvrage, Les Années Trianon (Albin Michel), Catherine Hermary-Vieille retrace la vie de Marie-Antoinette entre1770 et 1791. La romancière, qui reste fidèle à la réalité historique, décrit une femme frivole, dépensière et mal influencée par son petit cercle d’amis qu’elle réunit au Trianon. Marie-Antoinette apparaît aussi peu faite pour être reine que Louis XVI pour être roi."

Ce n'est pas le genre de présentation qui m'attire. Après j'admets que l'auteur n'en parle pas trop mal. Mais ça ne me semble pas très poussé.

J'ai reçu le livre pour Noël mais je ne l'ai pas encore ouvert.

En ce qui me concerne je suis plutôt déçu par se livre.Ce qui me gêne c'est justement cette image de Marie-Antoinette Frivole,Dépensière,Exigeante et Capricieuse selon ses thermes.Bref que des clichés et Catherine Hermary Vieille n'a pas cherché plus loin.Dommage...

J'ai acheté (et lu) ce livre il y a deux mois.

Je suis du même avis que Rose: beaucoup de clichés. Il donne l'impression qu'il n'y a eu aucune évolution chez Marie-Antoinette: frivole elle a été, frivole elle restera. C'est assez dérangeant à la longue (d'autant que le livre est assez épais).

La seule chose qui innove est le point de vue sur l'amitié de la Reine et de Madame de Polignac, elle y est présentée comme une amitié-passion faite de rires, de messes-basses, de rivalités à certains moments et de bouderies pour mieux se retomber dans les bras par après, les deux amies ayant successivement l'ascendant l'une sur l'autre.

Disons qu'il ne faut pas commencer par ce livre si on veut "étudier" Marie-Antoinette, il vaut mieux lire quelques ouvrages plus objectifs avant, histoire de pouvoir faire le tri dans ce qui y est conté.

olivia a écrit:

"Dans son nouvel ouvrage, Les Années Trianon (Albin Michel), Catherine Hermary-Vieille retrace la vie de Marie-Antoinette entre1770 et 1791. La romancière, qui reste fidèle à la réalité historique, décrit une femme frivole, dépensière et mal influencée par son petit cercle d’amis qu’elle réunit au Trianon. Marie-Antoinette apparaît aussi peu faite pour être reine que Louis XVI pour être roi."

Ce n'est pas le genre de présentation qui m'attire. Après j'admets que l'auteur n'en parle pas trop mal. Mais ça ne me semble pas très poussé.

Mouais .... cela rappelle étrangement Les dangereuses liaisons de la Reine , de Michel de Decker, dont la lecture ne m'avait pas du tout emballée, tout au contraire .
On y voyait aussi une Marie-Antoinette insipide au milieu d'une coterie de parvenus besogneux profiteurs jouant la comédie de l'amitié .......
Comment une image aussi faussée par la propagande révolutionnaire peut-elle encore à ce point imprégner les esprits ???
C'est dingue; ça m'horripile .

Mademoiselle a écrit:

La seule chose qui innove est le point de vue sur l'amitié de la Reine et de Madame de Polignac, elle y est présentée comme une amitié-passion faite de rires, de messes-basses, de rivalités à certains moments et de bouderies pour mieux se retomber dans les bras par après, les deux amies ayant successivement l'ascendant l'une sur l'autre.

Ah ! tout de même !