Il y a toujours eu un escalier à cet emplacement. Mais le premier, qui datait de 1672, et qui était aussi en marbre, a été remplacé par un plus grand, de 1679 à 1681. En effet, on venait de terminer, de l'autre côté de la Cour, le magnifique Escalier des accès aux appartements du Roi, et l'on voulut que l'Escalier de la Reine en soit le digne pendant. Parce qu'il desservait à la fois les appartements de la Reine, ceux du Roi et ceux de Mme de Maintenon, cet escalier fut sans conteste le plus fréquenté de Versailles. Qu'ils veuillent simplement être vus ou qu'ils aient une requête à soumettre, c'est là que les courtisans se pressaient, sûrs d'y croiser le roi. Edifié par Hardouin Mansart, l'escalier à conserver son exceptionnel décor de marbres rouges, verts et noirs. Seules les marches sont en pierre.
Des marbres de différentes couleurs constituent la base de la décoration, aussi bien pour les dallages, les degrés et la balustrade de l'escalier, que pour les lambris des murs
Placée à la gauche du groupe sculpté donne accès à l'escalier de stuc ou escalier de l'attique Chimay, qui conduit aux salles de la Révolution, du Consulat et de l'Empire
Dessus de porte en marbre et métal doré de Legros Pierre I (1629-1714), Massou Benoît (1627-1684) ouvrant sur l'escalier conduisant aux attiques.
Bas-relief rectangulaire: 2 garçonnets assis sur des cornes d'abondance et tenant une guirlande de laurier, de chaque côté d'un vase 1681-1682.
La sculpture en plomb doré, exécutée par Massou, placée au milieu du palier du premier étage, dans une niche de marbre, représente deux amours soutenant, sur des carquois croisés, un écusson portant le chiffre du Roi aux deux L inversés, surmontés de la couronne royale et accompagnés de deux branches d'olivier.
Au-dessus, deux colombes posées sur deux flambeaux croisés de l'Hymen et une couronne de roses viennent rappeler que nous sommes chez l'épouse du Roi.
Cet ensemble symbolise le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d' Autriche
Dessus de porte ouvrant sur la salle du Sacre
bas-relief rectangulaire: 1 fillette et 1 garçonnet assis sur des cornes d'abondance et tenant des guirlandes de fleurs, de chaque côté d'un vase.
Massou Benoît (1627-1684); Legros Pierre
Dessus de porte ouvrant sur la salle des Gardes de la Reine
bas-relief rectangulaire: 2 sphynx diadémés, assis de face, de chaque côtés d'un vase.
Massou Benoît (1627-1684); Legros Pierre I (1629-1714)
Au premier étage, sur un fond de marbre blanc veiné de noir, se détachent des pilastres ioniques en marbre de Dinan à chapiteaux et bases en bronze doré
Galerie à colonnade
Huile sur toile de Belin Jean (1653-1715), Blain de Fontenay (dit), Meusnier Philippe (1655-1734), Poerson Charles-François (1653-1725)
Le trompe l'œil face à la loggia fait pénétrer dans une perspective de palais avec des personnages vêtus à l'orientale.
Hauteur: 3.800 m. Longueur: 4.050 m.
Dessus de fausse-porte garnie de miroirs sur le premier palier, du côté de la salle des Gardes de la Reine
bas-relief rectangulaire: 2 sphynges assises de profil, de chaque côté d'un vase 1681-1682
Auteur: Legros Pierre I (1629-1714), Massou Benoît (1627-1684)
Dessus de fausse-porte garnie de miroirs sur le premier palier, du côté de la loggia
bas-relief rectangulaire: 2 sphynges diadémées, assises de face,de chaque côté d'un vase 1681-1682
Auteur: Legros Pierre I (1629-1714), Massou Benoît (1627-1684).
Technique/Matière: doré, marbre, métal
Dessus de porte ouvrant sur la loggia
bas-relief rectangulaire: 2 sphynges assises de profil, de chaque côté d'un vase 1681-1682
Auteur: Legros Pierre I (1629-1714), Massou Benoît (1627-1684)
Corniche
métope représentant: la tour de Castille (armes de l'infantes d'Espagne ) entre 2 cornes d'abondances.
Le Hongre Étienne (1628-1690); Jouvenet Noël V (?-1716); Mazeline Pierre (1632-1708)
Corniche
métope représentant: une fleur de lys entourée de palmes et branche de laurier.
Le Hongre Étienne (1628-1690);Jouvenet Noël V (?-1716);Mazeline Pierre (1632-1708)
Corniche
métope représentant: les armes de France sur fond de palmes